Gestion de la ressource en eau
Un enjeu stratégique
Une année humide, l'autre sèche... Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Dans ce contexte, la réflexion sur le
stockage de l’eau en vue des périodes chaudes et sèches se pose plus que
jamais. Et le bon sens s’oppose en la matière à l’idéologie.
stockage de l’eau en vue des périodes chaudes et sèches se pose plus que
jamais. Et le bon sens s’oppose en la matière à l’idéologie.

« On peut avoir une forte inquiétude sur l’avenir », déclarait il y a un an Henri Tandonnet, sénateur du Lot-et-Garonne, lors de la présentation du rapport d’information "Eau : urgence déclarée". Cette inquiétude vient notamment du risque de pénurie d’eau dans deux bassins : Seine-Normandie et Adour-Garonne. Cette pénurie affecterait tous les usagers de la ressource, l’agriculture étant la première consommatrice d’eau pour irriguer.
Des pistes sont envisagées pour faire des économies d’eau en agriculture. « Il y a des capacités d’économie dans le monde agricole : changement de cultures, amélioration de la sélection variétale ou encore irrigation de précision », listait Henri Tandonnet. Il y a aussi la récupération des eaux usées et traitées.
Par ailleurs, les sénateurs rappelaient qu’« il est crucial d’améliorer la résistance des plantes et des cultures au manque d’eau, voire à la sécheresse ». De fait, la mission sénatoriale a identifié deux priorités dans le secteur de l’eau que sont l’alimentation et la sécurité sanitaire. Ainsi, s’agissant de la gestion quantitative de l’eau, pour Henri Tandonnet, « on ne peut pas contraindre les agriculteurs à moins consommer, si c’est pour aller chercher cette eau virtuellement ailleurs ». L’eau « virtuelle » est l’eau consommée ailleurs pour produire les denrées importées en France. De fait, pour l’heure, une étude du ministère de l’Écologie de 2016 a montré que la France était importatrice nette d’eau pour 8,4 milliards de mètres cubes en 2007, « seule année actuellement disponible pour l’établissement de ce calcul complexe ».
Pour améliorer l’utilisation de l’eau sur le territoire français, Henri Tandonnet rappelle qu’en milieu rural, « l’eau, on ne la crée pas. L’idée est de gérer les flux ». Pour diminuer ce déficit, le Sénat proposait alors de constituer des réserves alimentées, entre autres, par la récupération des eaux pluviales, « abondante en hiver et au printemps, pour les utiliser en été ». Là, il faudra convaincre les écologistes de Civens et d’ailleurs du bien-fondé et de la logique de cette politique. Et ce n’est pas gagné…
Des pistes sont envisagées pour faire des économies d’eau en agriculture. « Il y a des capacités d’économie dans le monde agricole : changement de cultures, amélioration de la sélection variétale ou encore irrigation de précision », listait Henri Tandonnet. Il y a aussi la récupération des eaux usées et traitées.
Par ailleurs, les sénateurs rappelaient qu’« il est crucial d’améliorer la résistance des plantes et des cultures au manque d’eau, voire à la sécheresse ». De fait, la mission sénatoriale a identifié deux priorités dans le secteur de l’eau que sont l’alimentation et la sécurité sanitaire. Ainsi, s’agissant de la gestion quantitative de l’eau, pour Henri Tandonnet, « on ne peut pas contraindre les agriculteurs à moins consommer, si c’est pour aller chercher cette eau virtuellement ailleurs ». L’eau « virtuelle » est l’eau consommée ailleurs pour produire les denrées importées en France. De fait, pour l’heure, une étude du ministère de l’Écologie de 2016 a montré que la France était importatrice nette d’eau pour 8,4 milliards de mètres cubes en 2007, « seule année actuellement disponible pour l’établissement de ce calcul complexe ».
Pour améliorer l’utilisation de l’eau sur le territoire français, Henri Tandonnet rappelle qu’en milieu rural, « l’eau, on ne la crée pas. L’idée est de gérer les flux ». Pour diminuer ce déficit, le Sénat proposait alors de constituer des réserves alimentées, entre autres, par la récupération des eaux pluviales, « abondante en hiver et au printemps, pour les utiliser en été ». Là, il faudra convaincre les écologistes de Civens et d’ailleurs du bien-fondé et de la logique de cette politique. Et ce n’est pas gagné…