Archives départementales de Saône-et-Loire
Un exceptionnel lieu de conservation de la mémoire
Méconnues du grand public, les Archives départementales sont pourtant un lieu absolument incontournable. Car il s’agit de préserver pour les générations futures les témoignages écrits du monde d’hier et d’aujourd’hui.
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C’est à la Révolution, par la loi du 5 brumaire de l’an V (le 26 octobre 1796), que les services des Archives départementales étaient créés. Ils sont chargés de rassembler au chef-lieu les papiers provenant des administrations de l’Ancien Régime et des établissements ecclésiastiques ainsi que les documents des nouvelles administrations du département. Ils servent aux citoyens ou aux administrations à justifier de droits et à attester de faits. Aujourd’hui, ce service qui dépend du conseil général de Saône-et-Loire depuis 1986 dispose d’un imposant stock d’informations qui, mises bout à bout, représentent pas moins de 20 km de rayons !
Constituant la mémoire collective de notre département et de ses habitants, du Moyen-Âge (819 avec la charte de Louis le Pieux provenant de l’abbaye de Tournus) à nos jours, ces documents sont aussi bien d’origine publique que privée. Préfecture, services fiscaux, conseil général, établissements publics à compétence départementale (à l’image des structures d’enseignement et de soins), notaires, commissaires priseurs et organismes privés chargés de missions de service public (CPAM) ont ainsi obligation de verser aux Archives départementales la part de leurs informations destinée à être conservée définitivement.
De même, le dépôt des archives anciennes est obligatoire pour les communes de moins de deux mille habitants et facultatif pour les autres. En outre, des archives privées locales d’intérêt majeur peuvent faire l’objet d’une conservation soit à l’initiative de leurs propriétaires lors de dépôt ou de don soit par entrée extraordinaire, notamment en cas d’achat. On n’oubliera pas les journaux -à l’image de L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire dont on retrouve les premiers numéros-, des papiers, des éléments iconographiques (affiches, cartes postales) ou encore des documents audio et audiovisuels.
Conserver pour communiquer
Pour transmettre aux générations futures ces documents de manière optimale, une conservation préventive a été mise en place, laquelle conservation vise à créer les meilleures conditions environnementales possibles pour éviter tout dommage aux archives. Cela consiste principalement en un contrôle du climat (humidité et température), une veille biologique (archives saines) et un conditionnement des documents dans des matériaux adaptés. Lorsque les documents n’ont pas été bien conservés et se sont dégradés, une restauration est parfois nécessaire. Pour cette dernière, trois obligations doivent être respectées : l’utilisation exclusive de matériaux neutres, la réversibilité des matériaux utilisés et le respect de l’intégrité des documents. Au final, il s’agit de permettre la communication des archives au public. Si les historiens sont les premiers à se rendre en salle de lecture, les documents ont aussi un rôle essentiel de preuve. Aujourd’hui, on dénombre quelque deux mille connexions par jour sur le site Internet des Archives départementales.
Repérable à sa tour haute de cinquante mètres sise place des Carmélites à Mâcon, ce service s’appuie sur un effectif de vingt-cinq agents dirigés par Isabelle Vernus. Parallèlement au rôle de conservation, les Archives départementales ont aussi d’autres activités complémentaires, à savoir l’accueil des scolaires du CM1 à l’Université, les études de documents, l’élaboration d’expositions itinérantes sur panneaux, la création de cahiers d’activités à destination des collégiens et des lycéens ou encore la réalisation de lectures théâtralisées.
En découvrir les coulisses...
Constituant la mémoire collective de notre département et de ses habitants, du Moyen-Âge (819 avec la charte de Louis le Pieux provenant de l’abbaye de Tournus) à nos jours, ces documents sont aussi bien d’origine publique que privée. Préfecture, services fiscaux, conseil général, établissements publics à compétence départementale (à l’image des structures d’enseignement et de soins), notaires, commissaires priseurs et organismes privés chargés de missions de service public (CPAM) ont ainsi obligation de verser aux Archives départementales la part de leurs informations destinée à être conservée définitivement.
De même, le dépôt des archives anciennes est obligatoire pour les communes de moins de deux mille habitants et facultatif pour les autres. En outre, des archives privées locales d’intérêt majeur peuvent faire l’objet d’une conservation soit à l’initiative de leurs propriétaires lors de dépôt ou de don soit par entrée extraordinaire, notamment en cas d’achat. On n’oubliera pas les journaux -à l’image de L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire dont on retrouve les premiers numéros-, des papiers, des éléments iconographiques (affiches, cartes postales) ou encore des documents audio et audiovisuels.
Conserver pour communiquer
Pour transmettre aux générations futures ces documents de manière optimale, une conservation préventive a été mise en place, laquelle conservation vise à créer les meilleures conditions environnementales possibles pour éviter tout dommage aux archives. Cela consiste principalement en un contrôle du climat (humidité et température), une veille biologique (archives saines) et un conditionnement des documents dans des matériaux adaptés. Lorsque les documents n’ont pas été bien conservés et se sont dégradés, une restauration est parfois nécessaire. Pour cette dernière, trois obligations doivent être respectées : l’utilisation exclusive de matériaux neutres, la réversibilité des matériaux utilisés et le respect de l’intégrité des documents. Au final, il s’agit de permettre la communication des archives au public. Si les historiens sont les premiers à se rendre en salle de lecture, les documents ont aussi un rôle essentiel de preuve. Aujourd’hui, on dénombre quelque deux mille connexions par jour sur le site Internet des Archives départementales.
Repérable à sa tour haute de cinquante mètres sise place des Carmélites à Mâcon, ce service s’appuie sur un effectif de vingt-cinq agents dirigés par Isabelle Vernus. Parallèlement au rôle de conservation, les Archives départementales ont aussi d’autres activités complémentaires, à savoir l’accueil des scolaires du CM1 à l’Université, les études de documents, l’élaboration d’expositions itinérantes sur panneaux, la création de cahiers d’activités à destination des collégiens et des lycéens ou encore la réalisation de lectures théâtralisées.
En découvrir les coulisses...
Pour la troisième année consécutive, les Archives départementales de Saône-et-Loire participent à l’opération Patrimoine(s) écrit(s) en Bourgogne et invitent chacun à se rendre, pendant 1 h 30, dans les coulisses. Jusqu’au 10 septembre, visites et expositions gratuites vont s’enchaîner. A savoir le 18 juillet, les 6, 13 et 27 août, le 10 septembre à 10 h 30 ainsi que le 26 juillet à 16 h 30 (inscription préalable au 03.85.21.00.76).
Dès lors, chaque visiteur pourra approcher des trésors du passé tout en découvrant l’exposition "Écritures à tous les temps". A signaler, par ailleurs, que les Archives départementales lancent une opération de collecte d’archives privées relatives à la guerre 14-18 pour initier une exposition lors du centenaire de ce conflit mondial.
