Viticulture
Un français sur trois consomme du vin bio
La viticulture bio se développe et un Français sur trois consomme du vin
issu d’agriculture biologique. Sudvinbio a tenté de dresser le portrait
de ces consommateurs grâce à une enquête réalisée avec Ipsos sur 2.000
personnes.
issu d’agriculture biologique. Sudvinbio a tenté de dresser le portrait
de ces consommateurs grâce à une enquête réalisée avec Ipsos sur 2.000
personnes.
33 % des français déclarent boire du vin bio régulièrement (4 %) ou de temps en temps (29 %). « L’évolution de la bio va passer par la sensibilisation à la consommation », constate Patrick Guiraud, le président de Sudvinbio lors d’une présentation de l’étude Sudvinbio à Paris le 15 octobre. Qui sont ces consommateurs ? Tout d’abord, les jeunes de 18 à 24 ans, qui sont peu présents chez les consommateurs réguliers de vin (8 %), représentent aujourd’hui une proportion plus élevée des consommateurs de vin bio (14 %). « Les jeunes sont plus sensibles aux arguments écologiques », fait valoir Christelle Craplet de l’institut de sondage Ipsos. En effet, les consommateurs de vins bio apparaissent plus motivés par l’environnement que les acheteurs de vins conventionnels : 73 % acceptent de payer plus cher des produits contribuant à la préservation de l’environnement. Ils sont davantage issus de catégories sociales aisées. 36 % d’entre eux sont cadres ou exercent une profession intermédiaire. Sans tomber dans le cliché, les consommateurs de vin bio seraient attachés à un certain “art de vivre” proche du terroir : cuisiner est un vrai plaisir pour 40 % d’entre eux. Les critères qui motivent le plus pour l’achat sont : l’origine, le respect de l’environnement (labels environnementaux) et enfin la notoriété de l’AOC. « Le respect de l’environnement est un vrai critère de choix », insiste Christelle Craplet. Les sondés sont prêts à payer 8,70 € pour une bouteille de vin bio pour leur consommation de tous les jours (6,90 € pour du vin conventionnel) et 15,20 € pour une bouteille à offrir (14 € en conventionnel).
Où cultive-t-on le vin bio ?
C’est dans les régions du Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Aquitaine que l’on cultive le plus de vin bio. C’est aussi dans ces régions que l’on en consomme le plus. Elles rassemblent plus de 70 % de la surface totale conduite en agriculture biologique. Au cours des cinq dernières années, les surfaces du vignoble bio ont presque triplé, passant de 22.509 hectares en 2007 à 64.800 hectares en 2012. L’Europe est le principal producteur de vins bio avec 88 % des surfaces biologiques dédiées au vin dans le monde. Pour le vin bio, c’est la vente directe qui reste le canal prioritaire de distribution. 36 % des bouteilles sont commercialisées en vente directe et 27 % par les magasins bio spécialisés. La grande distribution représente quant à elle 17 % des ventes. Le chiffre d’affaires des vins bio s’élève à 413 millions d’euros en 2012 en France soit une augmentation de 66 % en cinq ans.
Où cultive-t-on le vin bio ?
C’est dans les régions du Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Aquitaine que l’on cultive le plus de vin bio. C’est aussi dans ces régions que l’on en consomme le plus. Elles rassemblent plus de 70 % de la surface totale conduite en agriculture biologique. Au cours des cinq dernières années, les surfaces du vignoble bio ont presque triplé, passant de 22.509 hectares en 2007 à 64.800 hectares en 2012. L’Europe est le principal producteur de vins bio avec 88 % des surfaces biologiques dédiées au vin dans le monde. Pour le vin bio, c’est la vente directe qui reste le canal prioritaire de distribution. 36 % des bouteilles sont commercialisées en vente directe et 27 % par les magasins bio spécialisés. La grande distribution représente quant à elle 17 % des ventes. Le chiffre d’affaires des vins bio s’élève à 413 millions d’euros en 2012 en France soit une augmentation de 66 % en cinq ans.