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Recherche et développement

Un Frankenburger pour 290.000 € !

La nouvelle a fait le tour du monde des médias. Un hamburger d'une valeur de 290.000 € a été servi dans un restaurant à Londres. Sa particularité : il était le premier Frankenburger, c'est-à-dire composé de "viande" synthétique, fabriquée en laboratoire par des scientifiques.
Par Publié par Cédric Michelin
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Le journal Le Monde explique que cette "viande artificielle" est née des recherches du professeur Mark Post, de l'université de Maastricht aux Pays-Bas, ce dernier a été réalisé à partir de viande entièrement créée un laboratoire. Il aura ainsi fallu près de 3.000 lanières de viande issues de cellules souches de vache et 200 pièces de gras animal pour composer les 140 grammes du steak de ce "Frankenburger". D'après le journal anglais The Daily Mail, "la viande crue est grise" et possède "une texture semblable à celle d'un calmar".
" Cette initiative pourrait permettre de trouver des alternatives à l'élevage intensif ", avance Mark Post en invoquant des "coûts" écologiques faisant "rêver les végétariens" mais plus surement "cauchemarder tous les épicuriens"... et les vrais éleveurs.

Premier steak né en laboratoire à partir de cellules musculaires de vache

« Notre burger est fabriqué à partir de cellules du muscle prélevées directement sur la vache », a déclaré le 5 août Mark Post, scientifique néerlandais de l’Université de Maastricht. Son équipe a créé in vitro un steak de 142 grammes pour un coût de 250 000 euros : il s’agit de l’assemblage de 20 000 minuscules tranches de viande cultivées en laboratoire auquel les chercheurs y ont ajouté de la chapelure, du sel, du jus de betterave, du safran et de la poudre d’œuf. L’objectif ? Obtenir une apparence, une consistance et un goût les plus proches possibles d’un steak naturel. Pour Mark Post, l’enjeu est de taille : « la demande en viande va doubler dans les quarante ans qui viennent. Aujourd’hui, nous utilisons 70 % de nos capacités agricoles à la production de viande. Il est facile de comprendre qu’il nous faut trouver des alternatives ».