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Lydie Philippon

Un grand coup de chapeau à Lydie Philippon

Après un long sommeil, le chapeau redevient un objet prisé, retrouvant même sa place au cœur des défilés de mode. Un élément de l’élégance féminine personnifié par Lydie Philippon.

Un grand coup de chapeau à Lydie Philippon

Le melon de Charlot et John Steed, le panama de Churchill, le sombrero cordobé de Zorro, le gambler de Clint Eastwood dans les western spaghetti ou encore les couvre-chefs plus invraisemblables les uns que les autres d’Elisabeth 2... Voici piochés ici ou là quelques exemples de chapeaux qui peuplent nos souvenirs. Cet ornement esthétique porté différemment selon les critères d’une culture et d’une mode, a connu, au cours des siècles, de nombreuses variations et de profonds changements dans le style et l’usage.

Du pratique à l’esthétique

Il faut savoir qu’étymologiquement, le mot médiévale « chapel » trouve son origine dans le mot latin « caput » (la tête). Le dictionnaire encyclopédique de l’histoire de France définit le « chapel » comme « un capuchon qui accompagnait la charpe et servait à couvrir la tête ». Comme le vêtement, le chapeau semble avoir eu un double rôle, de protection (contre le froid, le soleil, la pluie, les embruns, voire certains combats) et d’affirmation d’un statut social, d’une appartenance ethnique ou clanique... pour finalement devenir un accessoire de mode à part entière. Jusqu’aux années soixante, les chapeaux étaient très populaires, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. A tel point qu’il était inconcevable qu’un homme sorte en public sans chapeau. Même les ouvriers travaillant à l’extérieur portaient des casquettes. Mais à la fin des années 50 et au début des années 60, les chapeaux sont devenus rapidement facultatifs, surtout parmi les hommes jeunes. Puis carrément désuets.

Passion chevillée au corps

Mais qu’en est-il aujourd’hui des chapeaux ? Force est de constater que cela revient au goût du jour, le chapeau retrouvant sa place dans les défilés de mode des grands créateurs. Il est la condition finale de la parfaite élégance. Une mouvance dans laquelle s’est engouffrée Lydie Philippon. Depuis maintenant trois ans, cette jeune femme s’est imposée dans la création de modèles de chapeaux du côté de Chalon. Titulaire d’un BEP et d’un bac pro après avoir suivi ses études au lycée Emiland-Gauthey dans le domaine des métiers de la mode, elle a depuis toujours la création chevillée au corps. « J’ai créé des vêtements dès l’âge de dix ans. J’avais envie de devenir styliste ». Formée ensuite à la lingerie et à la corseterie à Saint-Étienne, elle part dans la capitale des Gaules pour travailler chez Lise Charmelle. Par la suite, Lydie Philippon revient dans la région pour travailler chez Joa Nell à Chalon, un fabriquant de chapeaux. Puis, à partir de septembre 2016, elle décide de voler de ses propres ailes, installant son atelier à Châtenoy-le-Royal. « Mon ambition, dès le départ, était de maintenir un certain savoir-faire et de vivre de ma passion ».

Symbole de l’élégance

Avec son entreprise "Chapeaux Elé-gants", Lydie Philippon mise sur la qualité propre à l’artisanat. Avec, comme dans la mode, deux saisons : été et hiver. A la belle saison, elle propose des chapeaux de cérémonie en sisal, crin, fibre de banane ou buntal pour les femmes, des chapeaux de paille pour les hommes. Par contre, lorsqu’il fait mauvais et froid, sont tout particulièrement appréciés les chapeaux en feutre. A noter que la créatrice, très impliquée dans Octobre rose, propose également des turbans. La particularité de ses chapeaux vient du fait qu’ils sont 100 % artisanaux puisque Lydie Philippon créée des modèles toujours uniques, avec la forme, la couleur et la matière désirées, avec des matières premières de qualité. Malgré cela, les tarifs demeurent très abordables puisque les prix oscillent généralement entre 20 et 85 €.

Un grand coup de chapeau à Lydie Philippon

Un grand coup de chapeau à Lydie Philippon

Le melon de Charlot et John Steed, le panama de Churchill, le sombrero cordobé de Zorro, le gambler de Clint Eastwood dans les western spaghetti ou encore les couvre-chefs plus invraisemblables les uns que les autres d’Elisabeth 2... Voici piochés ici ou là quelques exemples de chapeaux qui peuplent nos souvenirs. Cet ornement esthétique porté différemment selon les critères d’une culture et d’une mode, a connu, au cours des siècles, de nombreuses variations et de profonds changements dans le style et l’usage.

Du pratique à l’esthétique

Il faut savoir qu’étymologiquement, le mot médiévale « chapel » trouve son origine dans le mot latin « caput » (la tête). Le dictionnaire encyclopédique de l’histoire de France définit le « chapel » comme « un capuchon qui accompagnait la charpe et servait à couvrir la tête ». Comme le vêtement, le chapeau semble avoir eu un double rôle, de protection (contre le froid, le soleil, la pluie, les embruns, voire certains combats) et d’affirmation d’un statut social, d’une appartenance ethnique ou clanique... pour finalement devenir un accessoire de mode à part entière. Jusqu’aux années soixante, les chapeaux étaient très populaires, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. A tel point qu’il était inconcevable qu’un homme sorte en public sans chapeau. Même les ouvriers travaillant à l’extérieur portaient des casquettes. Mais à la fin des années 50 et au début des années 60, les chapeaux sont devenus rapidement facultatifs, surtout parmi les hommes jeunes. Puis carrément désuets.

Passion chevillée au corps

Mais qu’en est-il aujourd’hui des chapeaux ? Force est de constater que cela revient au goût du jour, le chapeau retrouvant sa place dans les défilés de mode des grands créateurs. Il est la condition finale de la parfaite élégance. Une mouvance dans laquelle s’est engouffrée Lydie Philippon. Depuis maintenant trois ans, cette jeune femme s’est imposée dans la création de modèles de chapeaux du côté de Chalon. Titulaire d’un BEP et d’un bac pro après avoir suivi ses études au lycée Emiland-Gauthey dans le domaine des métiers de la mode, elle a depuis toujours la création chevillée au corps. « J’ai créé des vêtements dès l’âge de dix ans. J’avais envie de devenir styliste ». Formée ensuite à la lingerie et à la corseterie à Saint-Étienne, elle part dans la capitale des Gaules pour travailler chez Lise Charmelle. Par la suite, Lydie Philippon revient dans la région pour travailler chez Joa Nell à Chalon, un fabriquant de chapeaux. Puis, à partir de septembre 2016, elle décide de voler de ses propres ailes, installant son atelier à Châtenoy-le-Royal. « Mon ambition, dès le départ, était de maintenir un certain savoir-faire et de vivre de ma passion ».

Symbole de l’élégance

Avec son entreprise "Chapeaux Elé-gants", Lydie Philippon mise sur la qualité propre à l’artisanat. Avec, comme dans la mode, deux saisons : été et hiver. A la belle saison, elle propose des chapeaux de cérémonie en sisal, crin, fibre de banane ou buntal pour les femmes, des chapeaux de paille pour les hommes. Par contre, lorsqu’il fait mauvais et froid, sont tout particulièrement appréciés les chapeaux en feutre. A noter que la créatrice, très impliquée dans Octobre rose, propose également des turbans. La particularité de ses chapeaux vient du fait qu’ils sont 100 % artisanaux puisque Lydie Philippon créée des modèles toujours uniques, avec la forme, la couleur et la matière désirées, avec des matières premières de qualité. Malgré cela, les tarifs demeurent très abordables puisque les prix oscillent généralement entre 20 et 85 €.

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