Mélanges prairiaux
Un guide pour y voir clair
L’AFPF vient de réaliser un guide technique pour bien choisir son mélange de semences pour prairies. Véritable synthèse des connaissances locales et régionales, ce document répond à une demande croissante. La part des ventes de semences fourragères en mélanges grimpe à 21 % sur 2012-2013.
Quelles espèces fourragères choisir ? Quelles semences associer dans la prairie ? Pour quelles utilisations et quel type de sol ?
Un travail de synthèse - coordonné par l’Association française pour la production fourragère (AFPF) - regroupe enfin toute l’expertise régionale et nationale pour répondre précisément à ces questions si souvent posées par les éleveurs. « Les demandes d’information sur les mélanges prairiaux, venant de techniciens et d’agriculteurs, augmentent », confirme de fait Pascale Pelletier, ingénieur Fourrages à Arvalis.
Condensé en six pages, ce guide technique de l’AFPF fait le point sur les préconisations agronomiques pour les mélanges de semences pour prairies en France. Il présente les particularités des différentes espèces utilisables, leur comportement et leur intérêt en cas d’association. Semées en mélange, certaines d’entre elles apportent de la productivité, des protéines, de l’appétence, des résistances au stress (sécheresse, hydromorphie...).
D’autres espèces servent à couvrir le sol, à assurer la pérennité du couvert. Toutes ces informations sont récapitulées pour quinze situations croisant cinq types de sol et trois modes d’utilisations principaux des prairies.
Des parts de marché en augmentation
« Les mélanges de semences fourragères se développent », souligne Pascale Pelletier. « Cela représente environ une vente sur cinq depuis 2008-2009 ». L’an dernier, leur part de marché s’est établie à 21 %. Une croissance assez récente, les mélanges prairiaux n’étant autorisés en France que depuis 2004. « Cette tendance va de pair avec le développement du bio », note de son côté Michel Straëbler du Gnis. « Les producteurs biologiques sèment plus de prairies et plus de mélanges ».
Autre phénomène depuis 2004, l’essor de petites espèces, comme la fétuque des prés, le lotier, vendues en mélanges.
Vraie référence pour tous ceux qui s’intéressent aux productions des prairies, le guide de l’AFPF a bénéficié des expertises d’Arvalis, du BTPL (Bureau technique de promotion laitière), des chambres d’agriculture, du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), de l’Inra, de l’Institut de l’Elevage et de l’UFS (Union française des semenciers). « Notre volonté est de faire évoluer ce document », indique le président de l’AFPF, Bernard Amiaud, en évoquant une possible édition papier du guide en 2015.
Intitulé "Préconisations agronomiques pour les mélanges de semences pour prairies en France - 2014", il est téléchargeable gratuitement sur afpf-asso.org (rubrique outils).
Un travail de synthèse - coordonné par l’Association française pour la production fourragère (AFPF) - regroupe enfin toute l’expertise régionale et nationale pour répondre précisément à ces questions si souvent posées par les éleveurs. « Les demandes d’information sur les mélanges prairiaux, venant de techniciens et d’agriculteurs, augmentent », confirme de fait Pascale Pelletier, ingénieur Fourrages à Arvalis.
Condensé en six pages, ce guide technique de l’AFPF fait le point sur les préconisations agronomiques pour les mélanges de semences pour prairies en France. Il présente les particularités des différentes espèces utilisables, leur comportement et leur intérêt en cas d’association. Semées en mélange, certaines d’entre elles apportent de la productivité, des protéines, de l’appétence, des résistances au stress (sécheresse, hydromorphie...).
D’autres espèces servent à couvrir le sol, à assurer la pérennité du couvert. Toutes ces informations sont récapitulées pour quinze situations croisant cinq types de sol et trois modes d’utilisations principaux des prairies.
Des parts de marché en augmentation
« Les mélanges de semences fourragères se développent », souligne Pascale Pelletier. « Cela représente environ une vente sur cinq depuis 2008-2009 ». L’an dernier, leur part de marché s’est établie à 21 %. Une croissance assez récente, les mélanges prairiaux n’étant autorisés en France que depuis 2004. « Cette tendance va de pair avec le développement du bio », note de son côté Michel Straëbler du Gnis. « Les producteurs biologiques sèment plus de prairies et plus de mélanges ».
Autre phénomène depuis 2004, l’essor de petites espèces, comme la fétuque des prés, le lotier, vendues en mélanges.
Vraie référence pour tous ceux qui s’intéressent aux productions des prairies, le guide de l’AFPF a bénéficié des expertises d’Arvalis, du BTPL (Bureau technique de promotion laitière), des chambres d’agriculture, du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), de l’Inra, de l’Institut de l’Elevage et de l’UFS (Union française des semenciers). « Notre volonté est de faire évoluer ce document », indique le président de l’AFPF, Bernard Amiaud, en évoquant une possible édition papier du guide en 2015.
Intitulé "Préconisations agronomiques pour les mélanges de semences pour prairies en France - 2014", il est téléchargeable gratuitement sur afpf-asso.org (rubrique outils).
