Rainurage des bétons
Un investissement préventif
Qu’ils soient neufs ou lissés par les raclages, les bétons deviennent glissants avec le temps. Parce que l’accident n’arrive pas toujours que chez le voisin, chacun est invité à penser prévention.
Avec les raclages successifs et le passage répété des animaux, les aires d'attentes et les couloirs d’exercice deviennent particulièrement glissants. Les conséquences sur le comportement sont directes : moindre fréquentation de l’auge et des abreuvoirs, détection des chaleurs difficile, stress, etc.
Le chantier de rainurage est souvent reporté, jusqu’au jour où une, puis deux vaches font une mauvaise chute… Bilan de l’opération : des animaux blessés ou euthanasiés, et le rainurage qui reste à faire : en urgence !
Penser à neutraliser les bétons
Les rainures font 2 à 2,5 cm de large, et sont espacées d’environ 5 cm. La profondeur ne doit pas être excessive (1 cm de profondeur), sinon la matière organique s'y dépose et crée un réservoir de contamination pour les boiteries. Si la configuration le permet, une surface de 500 m² peut bien souvent, selon le prestataire, être rainurée en une journée.
Après un rainurage sur des bétons de moins de trois ans, Agri Services GDS du Rhône recommande de les neutraliser en arrosant un mélange d’eau et d’acide pour équilibrer le pH, en diluant un litre de vinaigre blanc ménager par tranche de dix litres d’eau et en versant cette solution sur toute la surface (compter environ 0,5 l/m²).
Généralement, la réalisation de rainures dans la longueur du bâtiment (sens du raclage) permet de redonner confiance aux animaux. Le quadrillage des rainures en diagonale est réservé aux bétons qui restent glissants malgré un premier rainurage dans la longueur, ou dans les zones de circulation très dense.
Ne pas rainurer un béton frais
Pour économiser le coût du rainurage, certains éleveurs rainurent le béton frais avec une fourche. Cette pratique présente le risque de relever les graviers du béton, met en garde Agri Services GDS. En circulant sur ces surfaces, les graviers risquent alors d’appuyer sur la sole des sabots, entraînant des lésions pouvant conduire à des boiteries aigües.
Autre risque important pour les animaux : la présence de fibres métalliques dans les bétons des aires de raclage. Les fibres se relèvent lors du rainurage, et peuvent alors piquer et blesser les pieds. Les fibres métalliques sont à réserver aux bétons de structure.
Organiser le chantier avant l’accident
Trop souvent, les chantiers de rainurage se réalisent en catastrophe, après la perte d’une vache. L’organisation du chantier se complique quand les vaches sont dans le bâtiment : comment alors intervenir sur les aires d’exercice, alors que les vaches ne peuvent pas sortir et doivent prendre la ration ?
Pour éviter ces désagréments, mieux vaut anticiper et prévoir l’intervention quand le troupeau pâture. Le rainurage coûte souvent moins cher qu’une vache écartelée, et cela sans prendre en compte les pertes indirectes.
Après le rainurage, l'effet est rapidement visible sur les animaux : des vaches en confiance expriment les chaleurs, n’hésitent pas à se déplacer à l’auge et aux abreuvoirs, etc.
Le chantier de rainurage est souvent reporté, jusqu’au jour où une, puis deux vaches font une mauvaise chute… Bilan de l’opération : des animaux blessés ou euthanasiés, et le rainurage qui reste à faire : en urgence !
Penser à neutraliser les bétons
Les rainures font 2 à 2,5 cm de large, et sont espacées d’environ 5 cm. La profondeur ne doit pas être excessive (1 cm de profondeur), sinon la matière organique s'y dépose et crée un réservoir de contamination pour les boiteries. Si la configuration le permet, une surface de 500 m² peut bien souvent, selon le prestataire, être rainurée en une journée.
Après un rainurage sur des bétons de moins de trois ans, Agri Services GDS du Rhône recommande de les neutraliser en arrosant un mélange d’eau et d’acide pour équilibrer le pH, en diluant un litre de vinaigre blanc ménager par tranche de dix litres d’eau et en versant cette solution sur toute la surface (compter environ 0,5 l/m²).
Généralement, la réalisation de rainures dans la longueur du bâtiment (sens du raclage) permet de redonner confiance aux animaux. Le quadrillage des rainures en diagonale est réservé aux bétons qui restent glissants malgré un premier rainurage dans la longueur, ou dans les zones de circulation très dense.
Ne pas rainurer un béton frais
Pour économiser le coût du rainurage, certains éleveurs rainurent le béton frais avec une fourche. Cette pratique présente le risque de relever les graviers du béton, met en garde Agri Services GDS. En circulant sur ces surfaces, les graviers risquent alors d’appuyer sur la sole des sabots, entraînant des lésions pouvant conduire à des boiteries aigües.
Autre risque important pour les animaux : la présence de fibres métalliques dans les bétons des aires de raclage. Les fibres se relèvent lors du rainurage, et peuvent alors piquer et blesser les pieds. Les fibres métalliques sont à réserver aux bétons de structure.
Organiser le chantier avant l’accident
Trop souvent, les chantiers de rainurage se réalisent en catastrophe, après la perte d’une vache. L’organisation du chantier se complique quand les vaches sont dans le bâtiment : comment alors intervenir sur les aires d’exercice, alors que les vaches ne peuvent pas sortir et doivent prendre la ration ?
Pour éviter ces désagréments, mieux vaut anticiper et prévoir l’intervention quand le troupeau pâture. Le rainurage coûte souvent moins cher qu’une vache écartelée, et cela sans prendre en compte les pertes indirectes.
Après le rainurage, l'effet est rapidement visible sur les animaux : des vaches en confiance expriment les chaleurs, n’hésitent pas à se déplacer à l’auge et aux abreuvoirs, etc.