Implantation du soja
Un lit de semence réchauffé
Culture aux atouts agronomiques, économiques et environnementaux, le
soja est une plante qui a le vent en poupe. Tirées vers le haut par le
développement des débouchés en alimentation humaine, la demande
croissante en autonomie protéique des exploitations en
polyculture-élevage et les besoins de traçabilité des productions sans
OGM, les surfaces sont en croissance au niveau national : +30% en 2015.
Si la culture est peu exigeante en intrants et peu sensibles aux
maladies, sa réussite passe par le soin apporté à la phase
d’implantation.
soja est une plante qui a le vent en poupe. Tirées vers le haut par le
développement des débouchés en alimentation humaine, la demande
croissante en autonomie protéique des exploitations en
polyculture-élevage et les besoins de traçabilité des productions sans
OGM, les surfaces sont en croissance au niveau national : +30% en 2015.
Si la culture est peu exigeante en intrants et peu sensibles aux
maladies, sa réussite passe par le soin apporté à la phase
d’implantation.

Bien préparer son sol, c’est permettre au soja de lever rapidement et de manière homogène. Pour cela, il est primordial de l’implanter dans un sol réchauffé, bien structuré et de soigner le semis. Le nombre de passage d’outils doit être limité afin de préserver l’aération du sol, nécessaire au bon fonctionnement des nodosités.
Le nivellement du lit de semences permet par ailleurs de limiter les pertes à la récolte en autorisant le ramassage des gousses les plus basses.
Semis : attendre le moment opportun
Du 20 avril pour les plus précoces jusqu’au 15 mai pour les variétés du groupe II, mieux vaut retarder le semis plutôt que de semer dans de mauvaises conditions. Il est important d’attendre que la température du sol ait atteint 10°C. Le soja ramifie plus ou moins fortement en fonction de la longueur de son cycle végétatif. On en tiendra compte pour décider de l’écartement entre rangs : de 18 à 30 cm pour des variétés 000 et jusqu’à 60 cm pour les variétés 0 et des groupes I et II adaptées à la façade méditerranéenne.
L’inoculation une étape essentielle
L’inoculation du soja doit concerner chaque parcelle, à l’exception de celles ayant porté un soja bien nodulé au cours des trois dernières années. Ne jamais réaliser d’impasses en sols calcaires ou sableux (plus de 35% de sable).
Il existe sur le marché différents produits d’inoculation. Choisissez un produit français, qui apporte un certain nombre de garantie en matière d’efficacité et de régularité et préférer l’inoculation directement sur graines. Les bactéries du genre rhizobium étant sensibles à la lumière et à la chaleur semer rapidement après préparation.
Désherbage, combiner les moyens de lutte
Dans un premier temps, le désherbage dans la rotation passe par des mesures agronomiques. Contre les graminées estivales, le labour tous les 3-4 ans est un bon levier pour réduire les stocks grainiers. Ensuite, avant l’implantation, déchaumages et faux-semis permettent de stimuler les levées qui seront ensuite détruites et notamment les repousses de tournesol ou de renouée liseron. Par ailleurs, dès le stade 3 feuilles, le binage de l’inter-rang est une solution très performante. Le soja se prête d’ailleurs très bien au désherbage mécanique, raison pour laquelle il est très adapté à la conduite en Bio. Concernant les stratégies herbicides, les plus efficaces sont celles qui font appel à la fois à la prélevée et à la post levée.
Le nivellement du lit de semences permet par ailleurs de limiter les pertes à la récolte en autorisant le ramassage des gousses les plus basses.
Semis : attendre le moment opportun
Du 20 avril pour les plus précoces jusqu’au 15 mai pour les variétés du groupe II, mieux vaut retarder le semis plutôt que de semer dans de mauvaises conditions. Il est important d’attendre que la température du sol ait atteint 10°C. Le soja ramifie plus ou moins fortement en fonction de la longueur de son cycle végétatif. On en tiendra compte pour décider de l’écartement entre rangs : de 18 à 30 cm pour des variétés 000 et jusqu’à 60 cm pour les variétés 0 et des groupes I et II adaptées à la façade méditerranéenne.
L’inoculation une étape essentielle
L’inoculation du soja doit concerner chaque parcelle, à l’exception de celles ayant porté un soja bien nodulé au cours des trois dernières années. Ne jamais réaliser d’impasses en sols calcaires ou sableux (plus de 35% de sable).
Il existe sur le marché différents produits d’inoculation. Choisissez un produit français, qui apporte un certain nombre de garantie en matière d’efficacité et de régularité et préférer l’inoculation directement sur graines. Les bactéries du genre rhizobium étant sensibles à la lumière et à la chaleur semer rapidement après préparation.
Désherbage, combiner les moyens de lutte
Dans un premier temps, le désherbage dans la rotation passe par des mesures agronomiques. Contre les graminées estivales, le labour tous les 3-4 ans est un bon levier pour réduire les stocks grainiers. Ensuite, avant l’implantation, déchaumages et faux-semis permettent de stimuler les levées qui seront ensuite détruites et notamment les repousses de tournesol ou de renouée liseron. Par ailleurs, dès le stade 3 feuilles, le binage de l’inter-rang est une solution très performante. Le soja se prête d’ailleurs très bien au désherbage mécanique, raison pour laquelle il est très adapté à la conduite en Bio. Concernant les stratégies herbicides, les plus efficaces sont celles qui font appel à la fois à la prélevée et à la post levée.