Emploi
Un marché en dents de scie
La délégation de l'Apecita Bourgogne, Franche-Comté, Alsace vient de
tenir sa commission régionale à Dijon. L'occasion comme chaque année de
se livrer à un tour d'horizon de l'emploi dans les secteurs de
l'agriculture et de l'agro-alimentaire.
tenir sa commission régionale à Dijon. L'occasion comme chaque année de
se livrer à un tour d'horizon de l'emploi dans les secteurs de
l'agriculture et de l'agro-alimentaire.
« C'est un marché imprévisible, en dents de scie, qui connaît des fluctuations sensibles en fonction des mois, ce qui donne peu de lisibilité à l'ensemble » constate Véronique Jan déléguée régionale de l'Apecita, Bourgogne Franche-Comté, Alsace. Si le marché manque de lisibilité, en revanche les inscriptions des candidats sont très lisibles et augmentent régulièrement, sans qu'il soit possible de dire si c'est la résultante d'une évolution du marché de l'emploi ou le produit des actions de communication engagées par l'Apecita.
Une offre plutôt « souple » en terme d'exigences
La situation du marché en Bourgogne est plutôt meilleure qu'au plan national. Ainsi, les fluctuations des offres et des demandes d'emploi s'évaluent à la baisse sur l'ensemble du territoire (-5 %), alors que l'Apecita sur les trois régions enregistre +8 % pour les offres et +3 % pour les candidatures.
En 2012, 75 % des nouveaux inscrits ont moins de 35 ans, avec une parité homme/femme constatée « quasi idéale ».
84 % des nouveaux inscrits se situent au moins au niveau Bac +2, ce qui est plutôt une tendance favorable puisque la majorité des offres se porte justement vers ces Bac +2, talonnés par les Bac +3 et Bac +5.
Une caractéristique du marché bourguignon : la plupart des offres sont accessibles à d'autres niveaux de formation. Les entreprises imposent de fait peu d'exigences quant au niveau de diplôme ou à l'expérience.
Entre l'offre et la demande on constate certaines distorsions entre les besoins des entreprises et les souhaits des postulants, surtout en terme de fonctions. Là où les fonctions “recherche et développement” concernent 25 % des demandes, les offres d'emploi ciblent en priorité la fonction vente-achat. Le secteur de l'environnement et du développement local arrive en seconde position des demandes alors que ces emplois ne sont qu'en sixième position des offres.
La tension sur le marché de l'emploi due aux difficultés de recrutement joue en faveur de la sécurisation des postes : 65 % des offres concernent des CDI, une tendance que l'on retrouve au plan national pour 59 % des contrats.
Pour faciliter la recherche des candidats inscrits, l'Apecita a développé de nouveaux outils, comme un bilan professionnel gratuit, initié en septembre 2013 et destiné essentiellement aux personnes ne pouvant pas bénéficier de la prise en charge financière de leur bilan de compétences. Et côté entreprises, les Job dating se multiplient, à la satisfaction des employeurs qui apprécient ce type de démarche.
ANNE-MARIE KLEIN
Une offre plutôt « souple » en terme d'exigences
La situation du marché en Bourgogne est plutôt meilleure qu'au plan national. Ainsi, les fluctuations des offres et des demandes d'emploi s'évaluent à la baisse sur l'ensemble du territoire (-5 %), alors que l'Apecita sur les trois régions enregistre +8 % pour les offres et +3 % pour les candidatures.
En 2012, 75 % des nouveaux inscrits ont moins de 35 ans, avec une parité homme/femme constatée « quasi idéale ».
84 % des nouveaux inscrits se situent au moins au niveau Bac +2, ce qui est plutôt une tendance favorable puisque la majorité des offres se porte justement vers ces Bac +2, talonnés par les Bac +3 et Bac +5.
Une caractéristique du marché bourguignon : la plupart des offres sont accessibles à d'autres niveaux de formation. Les entreprises imposent de fait peu d'exigences quant au niveau de diplôme ou à l'expérience.
Entre l'offre et la demande on constate certaines distorsions entre les besoins des entreprises et les souhaits des postulants, surtout en terme de fonctions. Là où les fonctions “recherche et développement” concernent 25 % des demandes, les offres d'emploi ciblent en priorité la fonction vente-achat. Le secteur de l'environnement et du développement local arrive en seconde position des demandes alors que ces emplois ne sont qu'en sixième position des offres.
La tension sur le marché de l'emploi due aux difficultés de recrutement joue en faveur de la sécurisation des postes : 65 % des offres concernent des CDI, une tendance que l'on retrouve au plan national pour 59 % des contrats.
Pour faciliter la recherche des candidats inscrits, l'Apecita a développé de nouveaux outils, comme un bilan professionnel gratuit, initié en septembre 2013 et destiné essentiellement aux personnes ne pouvant pas bénéficier de la prise en charge financière de leur bilan de compétences. Et côté entreprises, les Job dating se multiplient, à la satisfaction des employeurs qui apprécient ce type de démarche.
ANNE-MARIE KLEIN
