Un millésime à haut risque
Ce 17 septembre, il n’y avait pas foule à la cave de Lugny. Les crémants terminés, les pinots bien engagés, l’attente de la maturité se faisait sentir au chai de Lugny. Néanmoins, le préfet et ses services, ainsi que parlementaires et élus, répondaient à l’invitation de l’Union viticole pour faire le point sur bien d’autres dossiers. A commencer par tous ceux qui sont restés bloqués par la dissolution de l’Assemblée.

À la moitié des vendanges, le président de la cave de Lugny, Marc Sangoy est comme les 300 autres coopérateurs : fini les crémants, bientôt pour les pinots mais les « derniers degrés sont difficiles à atteindre » pour les chardonnays, en raison de parcelles très hétérogènes. Trop tôt en revanche pour dire les niveaux de pertes dûes au mildiou et autres aléas (gel, grêle…) localisés. « Nous sommes dans Vignerons engagés, on a un domaine Bio et nous sommes certifiés HVE. Mais cette dernière réglementation ne nous aide pas, il y a besoin d’adaptations. Haies, couverts végétaux… L’administration va plus vite que la nature », plaide Marc Sangoy qui pointe là, un des nombreux iatus entre l’évolution et les solutions climatiques. L’absence de Gouvernement et de majorité à l’Assemblée nationale n’étant pas de nature à rassurer. À commencer par les promesses non abouties après l...
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