Un millésime à venir plus compliqué pour l'Union des producteurs de Viré-Clessé
A l’occasion de son assemblée générale qui se tenait le 19 juin dernier, l’Union des producteurs de Viré-Clessé a présenté un bilan plutôt encourageant. Même si certains épisodes météorologiques de ce printemps peuvent légitiment faire naître quelques inquiétudes.

C’est en une journée particulièrement chaude et lourde que s’est déroulée, le 19 juin, l’assemblée générale de l’Union des producteurs de Viré-Clessé. Un rendez-vous qui laisse apparaître un résultat de l’année très légèrement négatif (- 26 K€ contre 14 K€ douze mois plus tôt), notamment dû au Printemps du cru. Lorsque l’on se penche sur le volet économique, il y avait 431 hectares de superficie en production en 2018 contre 429 hectares en 2017 avec 29.678 hectolitres l’an passé contre 24.464 hectolitres douze mois auparavant. Les rendements ont notablement augmenté, passant de 57 hectolitres par hectare à 62 hectolitres par hectare. Côté communication, on notera notamment la participation à la Fête des grands vins de Bourgogne, l’habituelle distinction du cru et, bien évidemment, le 21ème Printemps du Viré-Clessé. Lors de ce dernier événement, la fréquentation a été en baisse avec 3.695 verres vendus. Avec, néanmoins, un point positif : le rajeunissement de la clientèle.
Quelques inquiétudes
Lors de son rapport moral, le président Benjamin Dananchet a évoqué quelques inquiétudes. « En terme de production, cette année a été marquée pour la plupart d’entre nous par un belle récolte 2018, à la fois en qualité et en quantité. Malheureusement, celle-ci sera suivie d’un millésime plus compliqué. Le gel a touché dans la nuit du 4 au 5 avril toute la Bourgogne mais a été particulièrement ravageur dans le Mâconnais et dans notre secteur. Ces dernières semaines, c’est le vent qui semble vouloir terminer les dégâts engagés par le gel ». En terme technique, il y a eu deux nouveautés : une visite de vigne de printemps et le dispositif de surveillance du vignoble contre la flavescence dorée. « La priorité de la prospection collective est maintenue puisque c’est ce qui a pour l’instant donné les meilleurs résultats. Mais nous rencontrons dans notre aire d’appellation des difficultés récurrents quant à la participation de certains domaines. La CAVB a travaillé la main dans la main avec le SRAL pour élaborer des outils juridiques contraignants ». Espérons que la prospection collective affiche complet cette année.
Un millésime à venir plus compliqué pour l'Union des producteurs de Viré-Clessé

C’est en une journée particulièrement chaude et lourde que s’est déroulée, le 19 juin, l’assemblée générale de l’Union des producteurs de Viré-Clessé. Un rendez-vous qui laisse apparaître un résultat de l’année très légèrement négatif (- 26 K€ contre 14 K€ douze mois plus tôt), notamment dû au Printemps du cru. Lorsque l’on se penche sur le volet économique, il y avait 431 hectares de superficie en production en 2018 contre 429 hectares en 2017 avec 29.678 hectolitres l’an passé contre 24.464 hectolitres douze mois auparavant. Les rendements ont notablement augmenté, passant de 57 hectolitres par hectare à 62 hectolitres par hectare. Côté communication, on notera notamment la participation à la Fête des grands vins de Bourgogne, l’habituelle distinction du cru et, bien évidemment, le 21ème Printemps du Viré-Clessé. Lors de ce dernier événement, la fréquentation a été en baisse avec 3.695 verres vendus. Avec, néanmoins, un point positif : le rajeunissement de la clientèle.
Quelques inquiétudes
Lors de son rapport moral, le président Benjamin Dananchet a évoqué quelques inquiétudes. « En terme de production, cette année a été marquée pour la plupart d’entre nous par un belle récolte 2018, à la fois en qualité et en quantité. Malheureusement, celle-ci sera suivie d’un millésime plus compliqué. Le gel a touché dans la nuit du 4 au 5 avril toute la Bourgogne mais a été particulièrement ravageur dans le Mâconnais et dans notre secteur. Ces dernières semaines, c’est le vent qui semble vouloir terminer les dégâts engagés par le gel ». En terme technique, il y a eu deux nouveautés : une visite de vigne de printemps et le dispositif de surveillance du vignoble contre la flavescence dorée. « La priorité de la prospection collective est maintenue puisque c’est ce qui a pour l’instant donné les meilleurs résultats. Mais nous rencontrons dans notre aire d’appellation des difficultés récurrents quant à la participation de certains domaines. La CAVB a travaillé la main dans la main avec le SRAL pour élaborer des outils juridiques contraignants ». Espérons que la prospection collective affiche complet cette année.