Un millésime de vignerons et d’œnologues pour les vins des Hospices de Beaune !
Méthodiquement, Ludivine Griveau trace son sillon aux Hospices de Beaune. La première régisseuse de l’histoire de cette vénérable institution de Bourgogne en profite pour faire acte de pédagogie… notamment auprès des journalistes qui ont, pour certains, tendance à être dogmatiques. Après avoir rappelé certaines vérités sur les traitements et le bio par le passé, Ludivine Griveau a recadré le débat autour de l’œnologie. Nature, elle, elle l’est définitivement. Et cela fait du bien.

Après avoir décrit parfaitement les difficultés de la campagne 2018, elle s’est montrée « ferme » pour revendiquer qu’il s’agit aussi d’un « millésime d’œnologue ». « Le millésime se faisait aussi et surtout en caves », « sans avoir eu la part belle par rapport aux décisions techniques œnologiques ». Pourquoi a-t-elle insisté sur ce point ? Certainement pour répondre aux affirmations de certains journalistes ne trouvant grâce que dans les vins natures, tendances. Alors que le domaine des Hospices est labélisé AB, et dans le cadre de ce cahier des charges bio, elle a fait l’éloge de l’œnologie. « Ne nous interdisons rien, la modernité, la technique, pourquoi pas ? ». Et de défendre la profession des œnologues, en rappelant « qu’au demeurant, faire une analyse, contrôler l’azote pour vérifier que les levures fermentent, savoir si avec une analyse on décide d’acidifier (pas eu besoin), faire un pigeage ou un remontage en fonction de la dégustation… c’est déjà de l’œnologie », répondait-elle aux critiques que les œnologues ne seraient bons qu’à « mettre des produits pour intervenir » sur le goût des vins. « Je suis très contente de dire que le millésime se fait aussi aux vignes mais j’insiste, en 2018, il se faisait aussi et surtout en caves ». Elle associait même à ce travail les tonneliers « pour ne pas avoir de domination par le bois » durant l’élevage des vins, grace à des choix concertés.
S’en suivait une question d’un journaliste de la RVF sur le cuivre dans les sols viticoles. Loin de se défausser, Ludivine Griveau répondait naturellement sur cette « problématique qui pourrait constituer le point d’achoppement de nos méthodes bio ». Et de lister ce qui a été mis en place pour « diminuer cette contamination des sols par ce métal » : qualité de pulvérisation, opérations en vert, les conditions d’application… « Il faudra encore et encore essayer de diminuer ces intrants ». Le Domaine teste d’ailleurs des stimulateurs de défense des plantes (algues, phosphonates…) « qui sont autant de molécules à l’état naturel qui nous permettraient de réussir à diminuer nos intrants pour augmenter la réceptivité de la vigne à des doses plus faibles ». Et de conclure, « pour le moment on en a besoin mais cela n’empêche pas de le raisonner » et espérer que la recherche trouve des solutions pour s’en passer.
Un millésime de vignerons et d’œnologues pour les vins des Hospices de Beaune !

Après avoir décrit parfaitement les difficultés de la campagne 2018, elle s’est montrée « ferme » pour revendiquer qu’il s’agit aussi d’un « millésime d’œnologue ». « Le millésime se faisait aussi et surtout en caves », « sans avoir eu la part belle par rapport aux décisions techniques œnologiques ». Pourquoi a-t-elle insisté sur ce point ? Certainement pour répondre aux affirmations de certains journalistes ne trouvant grâce que dans les vins natures, tendances. Alors que le domaine des Hospices est labélisé AB, et dans le cadre de ce cahier des charges bio, elle a fait l’éloge de l’œnologie. « Ne nous interdisons rien, la modernité, la technique, pourquoi pas ? ». Et de défendre la profession des œnologues, en rappelant « qu’au demeurant, faire une analyse, contrôler l’azote pour vérifier que les levures fermentent, savoir si avec une analyse on décide d’acidifier (pas eu besoin), faire un pigeage ou un remontage en fonction de la dégustation… c’est déjà de l’œnologie », répondait-elle aux critiques que les œnologues ne seraient bons qu’à « mettre des produits pour intervenir » sur le goût des vins. « Je suis très contente de dire que le millésime se fait aussi aux vignes mais j’insiste, en 2018, il se faisait aussi et surtout en caves ». Elle associait même à ce travail les tonneliers « pour ne pas avoir de domination par le bois » durant l’élevage des vins, grace à des choix concertés.
S’en suivait une question d’un journaliste de la RVF sur le cuivre dans les sols viticoles. Loin de se défausser, Ludivine Griveau répondait naturellement sur cette « problématique qui pourrait constituer le point d’achoppement de nos méthodes bio ». Et de lister ce qui a été mis en place pour « diminuer cette contamination des sols par ce métal » : qualité de pulvérisation, opérations en vert, les conditions d’application… « Il faudra encore et encore essayer de diminuer ces intrants ». Le Domaine teste d’ailleurs des stimulateurs de défense des plantes (algues, phosphonates…) « qui sont autant de molécules à l’état naturel qui nous permettraient de réussir à diminuer nos intrants pour augmenter la réceptivité de la vigne à des doses plus faibles ». Et de conclure, « pour le moment on en a besoin mais cela n’empêche pas de le raisonner » et espérer que la recherche trouve des solutions pour s’en passer.
Un millésime de vignerons et d’œnologues pour les vins des Hospices de Beaune !

Après avoir décrit parfaitement les difficultés de la campagne 2018, elle s’est montrée « ferme » pour revendiquer qu’il s’agit aussi d’un « millésime d’œnologue ». « Le millésime se faisait aussi et surtout en caves », « sans avoir eu la part belle par rapport aux décisions techniques œnologiques ». Pourquoi a-t-elle insisté sur ce point ? Certainement pour répondre aux affirmations de certains journalistes ne trouvant grâce que dans les vins natures, tendances. Alors que le domaine des Hospices est labélisé AB, et dans le cadre de ce cahier des charges bio, elle a fait l’éloge de l’œnologie. « Ne nous interdisons rien, la modernité, la technique, pourquoi pas ? ». Et de défendre la profession des œnologues, en rappelant « qu’au demeurant, faire une analyse, contrôler l’azote pour vérifier que les levures fermentent, savoir si avec une analyse on décide d’acidifier (pas eu besoin), faire un pigeage ou un remontage en fonction de la dégustation… c’est déjà de l’œnologie », répondait-elle aux critiques que les œnologues ne seraient bons qu’à « mettre des produits pour intervenir » sur le goût des vins. « Je suis très contente de dire que le millésime se fait aussi aux vignes mais j’insiste, en 2018, il se faisait aussi et surtout en caves ». Elle associait même à ce travail les tonneliers « pour ne pas avoir de domination par le bois » durant l’élevage des vins, grace à des choix concertés.
S’en suivait une question d’un journaliste de la RVF sur le cuivre dans les sols viticoles. Loin de se défausser, Ludivine Griveau répondait naturellement sur cette « problématique qui pourrait constituer le point d’achoppement de nos méthodes bio ». Et de lister ce qui a été mis en place pour « diminuer cette contamination des sols par ce métal » : qualité de pulvérisation, opérations en vert, les conditions d’application… « Il faudra encore et encore essayer de diminuer ces intrants ». Le Domaine teste d’ailleurs des stimulateurs de défense des plantes (algues, phosphonates…) « qui sont autant de molécules à l’état naturel qui nous permettraient de réussir à diminuer nos intrants pour augmenter la réceptivité de la vigne à des doses plus faibles ». Et de conclure, « pour le moment on en a besoin mais cela n’empêche pas de le raisonner » et espérer que la recherche trouve des solutions pour s’en passer.