Contre la libéralisation des droits de plantation
Un nouvel allié de poids : l'Espagne
La Ministre espagnole à l’agriculture, Madame Rosa Aguilar, a souscrit à
la lettre envoyée par neuf ministres au Commissaire Ciolos contre la
libéralisation des droits de plantation. La question est maintenant
posée de savoir dans quel texte sera rediscutée cette question.
la lettre envoyée par neuf ministres au Commissaire Ciolos contre la
libéralisation des droits de plantation. La question est maintenant
posée de savoir dans quel texte sera rediscutée cette question.
Dans une lettre adressée au Commissaire Ciolos le 5 mai dernier, la Ministre espagnole à l’agriculture –Rosa Aguilar– exprime clairement son appui aux droits de plantation et incite le Commissaire, comme l’ont fait les autres neuf États membres, à présenter une proposition législative allant contre la décision prise lors de la réforme de 2008. Rappelons que l’Espagne s’était prononcée en faveur de la libéralisation des plantations lors de la dernière réforme de l’OCM.
Riccardo Ricci Curbastro, le Président d’Efow, se félicite de cette évolution importante dans le rapport de force au sein des États membres. En effet, il estime « qu’il est très positif et très important que ce grand pays producteur qu’est l'Espagne soit à présent parmi le groupe des États membres producteurs de vin contre la suppression des droits de plantation ». Il lance un appel aux dix pays signataires afin qu’ils « travaillent du point de vue politique et diplomatique pour trouver l’appui nécessaire pour atteindre la majorité qualifiée au Conseil ». Pour rappel, les dix pays signataires forment une large minorité de blocage mais il manque encore quatre États membres et 85 voix pour former une majorité qualifiée.
L’autre question déterminante pour le maintien de ce système de régulation viticole est maintenant de savoir quelle fenêtre législative européenne permettra de revenir sur cette décision de libéralisation. Efow considère qu’il est essentiel de traiter le sujet à l’occasion de la réforme de la Pac et qu’il ne faut pas attendre le rapport d’étape que doit rédiger la Commission européenne en 2012 sur l’application de la dernière réforme de la viticulture. Il faut agir à présent car rien ne garantit que le rapport d’étape que doit rédiger la Commission européenne en 2012 sur l’application de l’OCM débouchera sur une proposition législative. Comme l’explique Pierre Aguilas, Président de la Cnaoc, « il est dangereux de suspendre les décisions à une éventuelle réforme en 2013 ou au-delà, il est urgent de légiférer, nous demandons que le sujet soit abordé et réglé à l’occasion de la prochaine réforme de la Pac ».
Riccardo Ricci Curbastro, le Président d’Efow, se félicite de cette évolution importante dans le rapport de force au sein des États membres. En effet, il estime « qu’il est très positif et très important que ce grand pays producteur qu’est l'Espagne soit à présent parmi le groupe des États membres producteurs de vin contre la suppression des droits de plantation ». Il lance un appel aux dix pays signataires afin qu’ils « travaillent du point de vue politique et diplomatique pour trouver l’appui nécessaire pour atteindre la majorité qualifiée au Conseil ». Pour rappel, les dix pays signataires forment une large minorité de blocage mais il manque encore quatre États membres et 85 voix pour former une majorité qualifiée.
L’autre question déterminante pour le maintien de ce système de régulation viticole est maintenant de savoir quelle fenêtre législative européenne permettra de revenir sur cette décision de libéralisation. Efow considère qu’il est essentiel de traiter le sujet à l’occasion de la réforme de la Pac et qu’il ne faut pas attendre le rapport d’étape que doit rédiger la Commission européenne en 2012 sur l’application de la dernière réforme de la viticulture. Il faut agir à présent car rien ne garantit que le rapport d’étape que doit rédiger la Commission européenne en 2012 sur l’application de l’OCM débouchera sur une proposition législative. Comme l’explique Pierre Aguilas, Président de la Cnaoc, « il est dangereux de suspendre les décisions à une éventuelle réforme en 2013 ou au-delà, il est urgent de légiférer, nous demandons que le sujet soit abordé et réglé à l’occasion de la prochaine réforme de la Pac ».