Un outil de promotion
Dans les allées, entre les stands par appellation, les visiteurs –parmi lesquels bon nombre d'étrangers, notamment des Asiatiques– ont pu découvrir les premiers atouts du millésime 2011.
Ce rendez-vous a aussi été l'occasion –lors de l'inauguration le samedi matin– de faire connaître et d'inviter à la signature du texte du Manifeste "Le vin, et si on en prenait toute la mesure". Pour cela, Marie-Christine Tarby-Maire, présidente de Vin & Société, rappelait l'importance de ce manifeste, pour réaffirmer la place du vin dans la culture, mais aussi dans l'économie de notre pays, lui qui occupe la deuxième place dans la balance commerciale française. Il appartient désormais à toutes celles et à tous ceux qui, dans la filière mais pas seulement, n'auraient pas encore signé le manifeste de le faire sans tarder.
Gare à la fiscalité
Lors de son intervention, Claude Chevalier s'est inquiété du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 qui prévoit, dans son article 16, une augmentation de la taxation sur certaines boissons alcoolisées les plus impliquées dans les comportements à risque, en particulier ceux des jeunes consommateurs. « Au cours des discussions à l'Assemblée nationale et au Sénat, les boissons alcoolisées touchées par cette mesure ont notamment proposé aux Parlementaires deux amendements visant d'une part à élargir l'augmentation de taxe à l'ensemble des boissons alcoolisées, dont le vin ; cet amendement a finalement été rejeté. Et d'autre part, à demander au gouvernement un rapport sur une refonte globale de la fiscalité sur les boissons alcoolisées, la finalité de ce rapport étant d'imposer une taxation au degré sur toutes les boissons alcoolisées ; l'amendement a été adopté au Sénat portant création de l'article 15 bis ». Et le président de mettre en garde : « ces amendements auraient de graves conséquences pour notre filière. En particulier, une fiscalité au degré entraînerait une augmentation de plus de 1.000 % des taxes sur le vin ! ».