Château de Pierreclos
Un passé mouvementé
Véritable emblème de la commune de Pierreclos, le château a eu un passé particulièrement mouvementé.
Alors que Pierreclos se trouve un peu en retrait de la zone inondable de la Petite Grosne, sur un petit affluent de cette dernière, le château occupe l’extrémité sud d’une butte qui domine de plus de vingt mètres le fond de la vallée et le village. L’ancien village occupait sans doute, à l’origine, l’ensemble de cette butte puisque l’église paroissiale y était construite. Il est ainsi mentionné dans les textes à partir du Xe siècle. La "villa" (du latin villa, qui signifie ferme) de Pierreclos est connue à partir des années 887-926 grâce aux chartes de Cluny. Une chapelle est mentionnée au milieu du Xe siècle. Le mot chapelle est remplacé par celui d’église dès 996. La paroisse n’est attestée qu’en 1147. Cette église a été partiellement détruite par les Huguenots en 1562. Du début du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle, Pierreclos semble être divisé en plusieurs alleux appartenant à des familles différentes, mais qui ont en commun d’être de puissants lignages. Les Bâgé et les Berzé y ont des terres.
Des origines floues
Les bribes de textes et les indices collectés ne permettent que d’avoir une vue assez floue de l’histoire du château avant le XVe siècle. Il est né de la fortification d’un enclos ecclésial préexistant. Il apparaît dans les textes en 1282 aux mains d’Etienne de Berzé, puis en 1391 dans le testament de Marguerite de Beaujeu. Louis de Savoie, prince de Morée, hérite de Pierreclos en 1402. Il le donna l’année suivante à Humbaud de Bletterans, considérant les grands et inestimables services que ce dernier et ses ancêtres avaient rendus. Au fil du temps, plusieurs conflits vont voir le château assiégé et même pris d’assaut, comme en août 1422 suite au combat entre les Armagnacs et les Bourguignons, puis en 1431 avec la compagnie des routiers espagnols de Rodrigue de Villandrando, engagée dans l’armée du Roi aux côtés des troupes d’Humbert de Groslée. Ce fut encore le cas en février 1471. Lors de la période révolutionnaire, le château sera complètement ravagé et à demi brûlé par des bandes de paysans des montagnes descendus des villages forestiers. La suite sera plus paisible. En 1826, le château est acquis par la famille Chaland-Thillier qui le gardera jusqu’en 1909. Au XXe siècle, plusieurs famille s’y succèdent : Darnat jusqu’à la seconde guerre mondiale, Fouilloux jusqu’en 1985 et Masson qui entreprend la restauration du château. Depuis 1989, il appartient à la famille Pidault laquelle a engagé une série de travaux pour en proposer l’accès au public.
Des origines floues
Les bribes de textes et les indices collectés ne permettent que d’avoir une vue assez floue de l’histoire du château avant le XVe siècle. Il est né de la fortification d’un enclos ecclésial préexistant. Il apparaît dans les textes en 1282 aux mains d’Etienne de Berzé, puis en 1391 dans le testament de Marguerite de Beaujeu. Louis de Savoie, prince de Morée, hérite de Pierreclos en 1402. Il le donna l’année suivante à Humbaud de Bletterans, considérant les grands et inestimables services que ce dernier et ses ancêtres avaient rendus. Au fil du temps, plusieurs conflits vont voir le château assiégé et même pris d’assaut, comme en août 1422 suite au combat entre les Armagnacs et les Bourguignons, puis en 1431 avec la compagnie des routiers espagnols de Rodrigue de Villandrando, engagée dans l’armée du Roi aux côtés des troupes d’Humbert de Groslée. Ce fut encore le cas en février 1471. Lors de la période révolutionnaire, le château sera complètement ravagé et à demi brûlé par des bandes de paysans des montagnes descendus des villages forestiers. La suite sera plus paisible. En 1826, le château est acquis par la famille Chaland-Thillier qui le gardera jusqu’en 1909. Au XXe siècle, plusieurs famille s’y succèdent : Darnat jusqu’à la seconde guerre mondiale, Fouilloux jusqu’en 1985 et Masson qui entreprend la restauration du château. Depuis 1989, il appartient à la famille Pidault laquelle a engagé une série de travaux pour en proposer l’accès au public.