Vente directe en Bourgogne
Un phénomène qui prend de l’ampleur
Année après année, et crise sur les marchés mondiaux d’exportation oblige, la vente directe de vins en Bourgogne s’est accrue entre 2006 et 2010. Le BIVB en a mesuré l’évolution. À suivre pour qui s’intéresse à l’œnotourisme.
Suite à l’étude de Viniflhor en 2006 dans différents vignobles français pour connaître le marché de la vente directe, le BIVB a reconduit une étude similaire propre à la Bourgogne. Plus de 300 entreprises y ont répondu. Pour mémoire, dans la définition retenue par les interprofessions viticoles, on considère que la vente directe concerne la vente aux particuliers (ou groupement de particuliers) français ou étrangers, sans intermédiaire (restaurateurs, cavistes, magasins, grossistes…) et faite en cave ou en caveau, sur un marché/salon ou par correspondance/Internet. Pour la Bourgogne, ce circuit est estimé à 15 % des ventes, soit près de 30 millions de bouteilles.
Améliorations notables
Les premiers résultats de l’enquête 2010 confirment ceux de l’étude 2006, mais avec des améliorations notables. Ainsi, pour la vente au caveau, si les professionnels sont toujours aussi nombreux à ouvrir leur porte aux clients (96 %), les conditions d’accueil ont été améliorées sur deux points : ils sont moins nombreux à n’accueillir que sur rendez-vous (30 % contre 36 % en 2006 en saison estivale par exemple) et plus nombreux à ouvrir désormais de 3 à 6 jours par semaine (25 % contre 18 %), 45 % restant ouverts tous les jours. Un accueil facilité par la présence renforcée d’un salarié dans 18 % des entreprises (12 % en 2006). La clientèle est devenue moins locale/amicale : la part de touristes étrangers a progressé, passant de 19 % à 23 %.
En termes d’activités annexes au domaine, ils sont désormais 54,5 % à faire visiter leur exploitation (48 % en 2006), 11,5 % à offrir une possibilité d’hébergement (7 % en 2006) et 6 % une restauration sur place (4 % en 2006). Pour 60 %, l’Ile de France est la région française la plus représentée. La Belgique est le pays d’origine le plus souvent représenté, loin devant la Grande-Bretagne et la Suisse. 61 % font désormais de la vente par correspondance (à peine 50 % en 2006). 8 % offrent la possibilité de passer une commande en ligne sur leur site Internet (5 % en 2006). La présence des Bourguignons s’est également renforcée sur les foires et salons (60 % contre 54 %), notamment sur les salons nationaux (35 % contre 30 %) et internationaux (11 % contre 8 %). Avec la crise, ils n’hésitent plus désormais à se rapprocher également des consommateurs en allant sur les marchés : 31 % en 2010 contre 7 % en 2006. La vente directe aux particuliers a encore de beaux jours devant elle, 73 % déclarant souhaiter développer encore la vente au domaine et 42 % vouloir augmenter leur vente par Internet.
Améliorations notables
Les premiers résultats de l’enquête 2010 confirment ceux de l’étude 2006, mais avec des améliorations notables. Ainsi, pour la vente au caveau, si les professionnels sont toujours aussi nombreux à ouvrir leur porte aux clients (96 %), les conditions d’accueil ont été améliorées sur deux points : ils sont moins nombreux à n’accueillir que sur rendez-vous (30 % contre 36 % en 2006 en saison estivale par exemple) et plus nombreux à ouvrir désormais de 3 à 6 jours par semaine (25 % contre 18 %), 45 % restant ouverts tous les jours. Un accueil facilité par la présence renforcée d’un salarié dans 18 % des entreprises (12 % en 2006). La clientèle est devenue moins locale/amicale : la part de touristes étrangers a progressé, passant de 19 % à 23 %.
En termes d’activités annexes au domaine, ils sont désormais 54,5 % à faire visiter leur exploitation (48 % en 2006), 11,5 % à offrir une possibilité d’hébergement (7 % en 2006) et 6 % une restauration sur place (4 % en 2006). Pour 60 %, l’Ile de France est la région française la plus représentée. La Belgique est le pays d’origine le plus souvent représenté, loin devant la Grande-Bretagne et la Suisse. 61 % font désormais de la vente par correspondance (à peine 50 % en 2006). 8 % offrent la possibilité de passer une commande en ligne sur leur site Internet (5 % en 2006). La présence des Bourguignons s’est également renforcée sur les foires et salons (60 % contre 54 %), notamment sur les salons nationaux (35 % contre 30 %) et internationaux (11 % contre 8 %). Avec la crise, ils n’hésitent plus désormais à se rapprocher également des consommateurs en allant sur les marchés : 31 % en 2010 contre 7 % en 2006. La vente directe aux particuliers a encore de beaux jours devant elle, 73 % déclarant souhaiter développer encore la vente au domaine et 42 % vouloir augmenter leur vente par Internet.