Un porte-greffe transgénique de vigne résistant au court-noué sans risque
Des chercheurs de l’Inra et du CNRS viennent de montrer que l’utilisation de porte-greffe transgénique de vigne résistant au virus du court-noué ne modifie pas les populations de virus et bactéries du sol, a révélé l’Inra le 14 septembre.

Voulant en avoir le cœur net, ils ont évalué, en milieu confiné, la possibilité d’un transfert de gènes. Ils n’ont pas détecté de transfert de la séquence transgénique du porte-greffe vers les virus ou les bactéries du sol après six à neuf ans de présence de vigne génétiquement modifiée. Ils ont « clairement montré que l’expression de la séquence transgénique est limitée aux tissus qui portent cette séquence, car aucune signature transgénique n’a pu être détectée au sein des greffons non transgéniques greffés sur les porte-greffes génétiquement modifiés ». Ces résultats sont disponibles en ligne dans la revue Plant Biotechnology Journal.