Syndicat de défense du fromage mâconnais
Un potentiel de développement important
Si tout n’est pas forcément rose, le Syndicat de défense du fromage mâconnais dispose d'un vrai potentiel de développement. Une évolution conditionnée par l’installation de nouveaux producteurs qui souhaitent apporter un surcroît de dynamisme à une filière qui attise les convoitises.
« Petit mais costaud. » Le Syndicat de défense du fromage mâconnais pourrait aisément reprendre à son compte le slogan de la publicité des années 80 de La Pie qui chante. Car si la structure ne compte que sept opérateurs adhérents - soit trois producteurs fermiers, deux producteurs de lait et deux transformateurs laitiers -, la belle image dont jouit l’AOP attise les convoitises, amenant certains opérateurs à usurper l’identité auprès d’enseignes d’envergure nationale. Une tentative visiblement peu appréciée par ces grands groupes qui, une fois la supercherie dévoilée au grand jour, ont agi en conséquence en direction de leur fournisseur indélicat. Cette image porteuse a toutefois pour intérêt de séduire de potentiels nouveaux producteurs. C’est ainsi qu’il devrait y avoir prochainement d’une part une installation, d’autre part un recentrage sur cette production. Deux nouvelles exploitations qui permettraient de rapidement augmenter un volume qui tend à stagner depuis maintenant quatre années.
Une AOP millionnaire
Lors de l’assemblée générale le 30 août à Saint-Maurice-de-Satonnay en préambule au concours du lendemain sur le même site, le président du syndicat Thierry Chevenet a rappelé que, « de manière générale, nous sommes dans une conjoncture délicate pour les fromages et les producteurs avec notamment des coûts de matières premières élevés. Il y a une baisse des volumes de fromages de chèvre AOP. Pour sa part, le mâconnais progresse, mais manque de volume pour assurer un développement plus important. L’AOP recherche des producteurs. Nous avons une filière certes petite, mais dynamique ». Avec, à la clé, 1.200.000 litres de lait AOC. En outre, le cap du million de fromages mâconnais fabriqué vient d’être franchi. Ce qui représente 65 tonnes de fromage AOP 100 % lait cru. « Le mâconnais tire plutôt bien son épingle du jeu ».
Lorsque l’on s’intéresse au bilan des contrôles en 2012, on note un contrôle sur site de l’ODG, un contrôle interne chez deux opérateurs et un audit interne supplémentaire chez deux autres opérateurs à la demande de l’organisme de contrôle. Cela s’est accompagné de réunions bipartite ODG-INAO en mars 2013 et tripartite ODG-INAO-organisme de contrôle en avril 2013. Côté examens organoleptiques, 100 % des opérateurs ont été contrôlés, pour certains deux fois. Une seule non-conformité a été relevée pour un problème de taux de sel. Suite aux conditions climatiques qui ont perturbé la mise à l’herbe et la récolte des fourrages, une demande de dérogation a été formulée sur un plusieurs points : nombre de jours de mise à l’herbe, utilisation de la luzerne déshydratée hors concentrée, quantité annuelle de concentré et achat de fourrage hors zone.
Communiquer pour exister
Thierry Chevenet et son équipe sont parfaitement conscients que, pour exister, il faut communiquer. Ce qui a été fait lors de l’année écoulée. Qu’il s’agisse de se rendre seul sur des foires et manifestations (Saint-Vincent de Mâcon, salon de l’agriculture à Paris, salon des vins de Charnay-lès-Mâcon, rallye des vins Mâcon, foire de Saint-Maurice-de-Satonnay), de bénéficier de stands communs (grand marché des AOC à Bourg-en-Bresse, salon de la gastronomie de Louhans, foire de Dijon) ou de s’appuyer sur le collectif des cinq AOC non viticoles du département (Francos gourmandes à Tournus, concert de Julien Clerc et Glorieuse de Bresse à Louhans). Parmi les rendez-vous à venir, on signalera l’Echappée gourmande à Palinges le 8 septembre, Fantastic Picnic à Pierre-de-Bresse en septembre, le Marché des saveurs à Lyon et la Foire de Dijon en novembre, le Festival du bœuf de Charolles et les Glorieuses de Bresse en décembre. Des opérations qui peuvent aussi prendre des formes plus originales comme cette association en 2014 avec deux mille boulangers du Grand Est qui disposeront d’affiches, de documentation et de sacs à pain visant à promouvoir les fromages du Mâconnais. Enfin, une réflexion est menée quant à la création d’un événement printanier, professionnel et grand public, avec l’idée de se rapprocher du Grand site Solutré-Pouilly-Vergisson.
Une AOP millionnaire
Lors de l’assemblée générale le 30 août à Saint-Maurice-de-Satonnay en préambule au concours du lendemain sur le même site, le président du syndicat Thierry Chevenet a rappelé que, « de manière générale, nous sommes dans une conjoncture délicate pour les fromages et les producteurs avec notamment des coûts de matières premières élevés. Il y a une baisse des volumes de fromages de chèvre AOP. Pour sa part, le mâconnais progresse, mais manque de volume pour assurer un développement plus important. L’AOP recherche des producteurs. Nous avons une filière certes petite, mais dynamique ». Avec, à la clé, 1.200.000 litres de lait AOC. En outre, le cap du million de fromages mâconnais fabriqué vient d’être franchi. Ce qui représente 65 tonnes de fromage AOP 100 % lait cru. « Le mâconnais tire plutôt bien son épingle du jeu ».
Lorsque l’on s’intéresse au bilan des contrôles en 2012, on note un contrôle sur site de l’ODG, un contrôle interne chez deux opérateurs et un audit interne supplémentaire chez deux autres opérateurs à la demande de l’organisme de contrôle. Cela s’est accompagné de réunions bipartite ODG-INAO en mars 2013 et tripartite ODG-INAO-organisme de contrôle en avril 2013. Côté examens organoleptiques, 100 % des opérateurs ont été contrôlés, pour certains deux fois. Une seule non-conformité a été relevée pour un problème de taux de sel. Suite aux conditions climatiques qui ont perturbé la mise à l’herbe et la récolte des fourrages, une demande de dérogation a été formulée sur un plusieurs points : nombre de jours de mise à l’herbe, utilisation de la luzerne déshydratée hors concentrée, quantité annuelle de concentré et achat de fourrage hors zone.
Communiquer pour exister
Thierry Chevenet et son équipe sont parfaitement conscients que, pour exister, il faut communiquer. Ce qui a été fait lors de l’année écoulée. Qu’il s’agisse de se rendre seul sur des foires et manifestations (Saint-Vincent de Mâcon, salon de l’agriculture à Paris, salon des vins de Charnay-lès-Mâcon, rallye des vins Mâcon, foire de Saint-Maurice-de-Satonnay), de bénéficier de stands communs (grand marché des AOC à Bourg-en-Bresse, salon de la gastronomie de Louhans, foire de Dijon) ou de s’appuyer sur le collectif des cinq AOC non viticoles du département (Francos gourmandes à Tournus, concert de Julien Clerc et Glorieuse de Bresse à Louhans). Parmi les rendez-vous à venir, on signalera l’Echappée gourmande à Palinges le 8 septembre, Fantastic Picnic à Pierre-de-Bresse en septembre, le Marché des saveurs à Lyon et la Foire de Dijon en novembre, le Festival du bœuf de Charolles et les Glorieuses de Bresse en décembre. Des opérations qui peuvent aussi prendre des formes plus originales comme cette association en 2014 avec deux mille boulangers du Grand Est qui disposeront d’affiches, de documentation et de sacs à pain visant à promouvoir les fromages du Mâconnais. Enfin, une réflexion est menée quant à la création d’un événement printanier, professionnel et grand public, avec l’idée de se rapprocher du Grand site Solutré-Pouilly-Vergisson.