Sedarb
Un Printemps bio technique
La semaine du Printemps bio est une belle occasion pour le grand public
de découvrir ou approfondir ses connaissances en Agriculture biologique.
Les produits sont à l’honneur. Mais derrière se cache le savoir-faire.
Cette semaine fut donc aussi une opportunité pour découvrir les réunions
techniques du Sedarb, qui rencontre régulièrement les vignerons.
Extrait d’une d’entre elles à Rully dans la Côte chalonnaise.
de découvrir ou approfondir ses connaissances en Agriculture biologique.
Les produits sont à l’honneur. Mais derrière se cache le savoir-faire.
Cette semaine fut donc aussi une opportunité pour découvrir les réunions
techniques du Sedarb, qui rencontre régulièrement les vignerons.
Extrait d’une d’entre elles à Rully dans la Côte chalonnaise.
Plusieurs dizaines de rendez-vous grand public se sont tenus du 1er au 8 juin dans le cadre du Printemps bio. En parallèle, les viticulteurs pouvaient découvrir les aspects techniques des itinéraires. Et au vu de la climatologie actuelle, les vignerons sont sur le qui-vive, scrutant le ciel pour bien positionner leurs traitements mildiou, Black-rot et oïdium dans une moindre mesure. A Rully, au Domaine Brelière, la conseillère viticole du Sedarb, Odile Cadiou, faisait un tour de table. « L’année va être longue », finissaient par plaisanter les viticulteurs. Ces derniers échangeaient sur leur formulations, doses de cuivre, dates de traitement et matériel de pulvérisation, les formes de cuivre agissant par contact…
Il faut dire qu’avec la climatologie de cette année la pression phytosanitaire grimpe dans les parcelles. Les fenêtres de tir sont réduites. « La pression est globalement forte. C’est comme en 2008 sauf que là, c’est plus précoce », résumait Odile Cadiou. Les averses et autres orages lessivent les solutions cuivrées. Le préventif et l’observation sont à la base en viticulture bio. Visiblement, cette notion est bien intégrée et la principale problématique est désormais d’appliquer la juste dose au bon moment. De même, plus question « de raisonner les traitements sur l’ensemble des parcelles de la même façon ». Les viticulteurs indiquaient les secteurs à risque, dans des secteurs plus ou moins précoces pour les maladies. Professionnels jusqu’au bout, ils évacuaient ainsi ensemble visiblement la « prise de risque » qui est la leur cette année et en profitaient pour s’échanger astuces et conseils.
Il faut dire qu’avec la climatologie de cette année la pression phytosanitaire grimpe dans les parcelles. Les fenêtres de tir sont réduites. « La pression est globalement forte. C’est comme en 2008 sauf que là, c’est plus précoce », résumait Odile Cadiou. Les averses et autres orages lessivent les solutions cuivrées. Le préventif et l’observation sont à la base en viticulture bio. Visiblement, cette notion est bien intégrée et la principale problématique est désormais d’appliquer la juste dose au bon moment. De même, plus question « de raisonner les traitements sur l’ensemble des parcelles de la même façon ». Les viticulteurs indiquaient les secteurs à risque, dans des secteurs plus ou moins précoces pour les maladies. Professionnels jusqu’au bout, ils évacuaient ainsi ensemble visiblement la « prise de risque » qui est la leur cette année et en profitaient pour s’échanger astuces et conseils.
