Exportations françaises de vins 2012
Un record historique
Avec un excédent de 9 milliards d’euros, les exportations de vins et
spiritueux représentent 83 % de l’excédent agroalimentaire français et
le deuxième poste d’excédent de notre balance commerciale derrière
l’aéronautique.
spiritueux représentent 83 % de l’excédent agroalimentaire français et
le deuxième poste d’excédent de notre balance commerciale derrière
l’aéronautique.
La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) aime bien comparer les bilans des exportations françaises de ces produits, avec ceux de l’aéronautique. Ce qui se conçoit, puisque les exportations de vins et spiritueux représentent le 2ème excédent de notre balance commerciale derrière l’aéronautique, avec 9,5 milliards d’euros contre 20 milliards. Les exportations de vins et spiritueux ont représenté en 2012, 11,2 Mrds €, soit l’équivalent de 130 avions de combat Rafale, en progrès de 10 % par rapport à 2011. A la différence près que le Rafale ne se vend pas, alors que les vins et spiritueux s’exportent très bien. Pour le seul secteur vin, le chiffre d’affaires atteint 7,597 Mrds €, soit une progression de 8,5 %, avec deux locomotives, le Bordeaux, qui bat d’une courte tête le Champagne, respectivement 2,282 Mrds € et 2,238 Mrds, le premier progressant de 15,5 % et le second de 4,7 %. Le Bourgogne réalise un chiffre d’affaires de 716 millions d’€ en hausse de 8,5 %. Mais il est intéressant de constater que l’ensemble des segments profite de ce dynamisme. Ainsi, la progression la plus spectaculaire est celle des vins sans indication géographique mais avec indication de cépage : + 24,6 %.
Le Cognac en tête
Les exportations de spiritueux ont augmenté de 13,5 % avec, bien évidemment en tête, le Cognac qui affiche une avancée de 17 %. En volume, le bilan est plus modeste, puisque les vins ont encore progressé de 3,4 %, les spiritueux régressaient de 3,7 %, excepté le Cognac, à +3,5 %. Ce qui confirme la difficulté que rencontrent les vins français à gagner des parts de marché en volume, la progression étant plus axée sur la valeur. L’équilibre de nos exportations se modifie sensiblement. L’Union européenne ne représente plus que 41 % de nos exportations du secteur, contre 59 % pour les pays tiers, en notant entre autres la progression de la Russie de 37 %, avec 138,8 M€, ce qui la place au 13ème rang de nos clients. Notre premier marché, les Etats-Unis, se consolide encore en augmentant de 13 %, pour 1,95 Mrd € ; le Royaume-Uni conserve sa seconde place avec 1,5 Mrd €, soit + 9 %, et reste notre premier acheteur de vin. La Chine occupe la 3ème place parmi nos clients de vins et spiritueux : 1 Mrd € et une augmentation de 17 % (dont 25 % pour le vin). Parmi les rares marchés en régression, on notera l’Allemagne , - 0,7 %, notre 4ème débouché, l’Italie, -11,6 % et surtout Hong Kong en raison d’une forte baisse de ses achats de grands crus bordelais. Louis Fabrice Latour, le président de FEVS, se félicite, à juste titre de ce bilan record mais insiste sur le fait que la filière, dans l’hexagone, doit prendre conscience du besoin de proposer des produits adaptés aux différents marchés. Car, conclut-il : « si nous ne prenons pas soin d’assurer un développement de nos parts de marché en volume, nous prenons le risque de fragiliser l’ensemble de notre filière… ».
Le Cognac en tête
Les exportations de spiritueux ont augmenté de 13,5 % avec, bien évidemment en tête, le Cognac qui affiche une avancée de 17 %. En volume, le bilan est plus modeste, puisque les vins ont encore progressé de 3,4 %, les spiritueux régressaient de 3,7 %, excepté le Cognac, à +3,5 %. Ce qui confirme la difficulté que rencontrent les vins français à gagner des parts de marché en volume, la progression étant plus axée sur la valeur. L’équilibre de nos exportations se modifie sensiblement. L’Union européenne ne représente plus que 41 % de nos exportations du secteur, contre 59 % pour les pays tiers, en notant entre autres la progression de la Russie de 37 %, avec 138,8 M€, ce qui la place au 13ème rang de nos clients. Notre premier marché, les Etats-Unis, se consolide encore en augmentant de 13 %, pour 1,95 Mrd € ; le Royaume-Uni conserve sa seconde place avec 1,5 Mrd €, soit + 9 %, et reste notre premier acheteur de vin. La Chine occupe la 3ème place parmi nos clients de vins et spiritueux : 1 Mrd € et une augmentation de 17 % (dont 25 % pour le vin). Parmi les rares marchés en régression, on notera l’Allemagne , - 0,7 %, notre 4ème débouché, l’Italie, -11,6 % et surtout Hong Kong en raison d’une forte baisse de ses achats de grands crus bordelais. Louis Fabrice Latour, le président de FEVS, se félicite, à juste titre de ce bilan record mais insiste sur le fait que la filière, dans l’hexagone, doit prendre conscience du besoin de proposer des produits adaptés aux différents marchés. Car, conclut-il : « si nous ne prenons pas soin d’assurer un développement de nos parts de marché en volume, nous prenons le risque de fragiliser l’ensemble de notre filière… ».