Cuma de la Guiche
Un salarié en groupement d’employeur
Le 17 avril dernier, à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération des Cuma - antenne Saône-et-Loire, la Cuma "La Guichoise" a témoigné de son expérience en matière de salariat. Retour.
La Cuma "La Guichoise" a vu le jour en 1979. Automotrice d’ensilage en 1981 ; presse à balle carrée en 1992 ; tracteur et épandeurs à hérissons verticaux en 1998… En 1999, la Cuma construisait un hangar. A compter de cette date, elle a pu disposer d’un bâtiment fermé, réunissant l’ensemble de son parc matériel et doté d’un atelier et d’un bureau. Une structure qui permettait l’embauche d’un salarié en 2002. La même année, la Cuma s’équipait d’une pelle à chenilles et d’un camion porte-char. Quatre ans plus tard, La Guichoise créait cette fois un groupement d’employeurs. « Nous avions des temps creux en hiver, tandis que, de son côté, un artisan du bourg avait des besoins. Nous avons décidé de nous unir dans un groupement pour partager notre salarié », explique Serge Bonnot, président. En 2008, arrivait une moissonneuse-batteuse plus conséquente ainsi qu’une nouvelle pelle à chenilles.
« La Cuma compte aujourd’hui 35 adhérents et réalise un chiffre d’affaires d’environ 100.000 € », détaille le trésorier Dominique Tissier. Les principales activités sont de récolte (ensileuse, faucheuse-conditionneuse, presse balles carrées, moissonneuse-batteuse) - environ 50 % du chiffre d’affaires. Le terrassement (pelle, tracto… ) représente quant à lui 20 %. Le transport (tracteur, camion) 15 %.
Conduite et entretien des machines
« Les deux motifs qui nous ont conduit à embaucher un salarié sont la conduite et l’entretien de l’ensileuse. Deux ans de réflexion ont été nécessaires. Au départ, nous avions prévu la possibilité de mettre notre salarié à disposition des adhérents mais, avec le temps, il s’est très vite retrouvé pris à 100 % par la Cuma », témoigne Dominique Tissier. « Plus tard, lorsque nous avons été contraints de réfléchir à un groupement d’employeurs, il y avait la question de la période creuse et la possibilité de nous unir avec un artisan local. Cette idée nous plaisait et notre salarié n’y était pas opposé », confie Serge Bonnot. Au départ, il était prévu que le salarié consacre 60 % de son temps à la Cuma et 40 % à l’artisan.
Les clés de la réussite
En une dizaine d’années de fonctionnement avec un salarié, les responsables de la Cuma sont satisfaits de leur organisation. « Les clés de la réussite, c’est d’abord d’avoir un bâtiment. C’est le lieu de travail du salarié. Nous y avons un bureau et même une salle de réunion. Il faut une personne qui soit ouverte sur les autres, dotée du sens de la communication, de diplomatie et d’une bonne disponibilité. Un climat de confiance est capital », estime Serge Bonnot.
Parmi les nombreux avantages de la formule, le président signale que « c’est le salarié qui gère lui-même le planning d’ensilage. C’est à lui qu’on téléphone ! ». Autre point : « le salarié note toutes les données pour la facturation aux adhérents ; toutes les heures qu’il accomplit, les heures effectuées par les matériels ». Enfin, les responsables de la Cuma considèrent que « des heures de salariés à l’entretien des machines coûtent toujours moins cher que des heures de réparateur ! ». Sans parler « du coûts des heures perdues en cas de panne », ajoute Jean-Philippe Rousseau de Cuma Bourgogne.
Stéphane Lafay, salarié à la Cuma La Guichoise
« La Cuma compte aujourd’hui 35 adhérents et réalise un chiffre d’affaires d’environ 100.000 € », détaille le trésorier Dominique Tissier. Les principales activités sont de récolte (ensileuse, faucheuse-conditionneuse, presse balles carrées, moissonneuse-batteuse) - environ 50 % du chiffre d’affaires. Le terrassement (pelle, tracto… ) représente quant à lui 20 %. Le transport (tracteur, camion) 15 %.
Conduite et entretien des machines
« Les deux motifs qui nous ont conduit à embaucher un salarié sont la conduite et l’entretien de l’ensileuse. Deux ans de réflexion ont été nécessaires. Au départ, nous avions prévu la possibilité de mettre notre salarié à disposition des adhérents mais, avec le temps, il s’est très vite retrouvé pris à 100 % par la Cuma », témoigne Dominique Tissier. « Plus tard, lorsque nous avons été contraints de réfléchir à un groupement d’employeurs, il y avait la question de la période creuse et la possibilité de nous unir avec un artisan local. Cette idée nous plaisait et notre salarié n’y était pas opposé », confie Serge Bonnot. Au départ, il était prévu que le salarié consacre 60 % de son temps à la Cuma et 40 % à l’artisan.
Les clés de la réussite
En une dizaine d’années de fonctionnement avec un salarié, les responsables de la Cuma sont satisfaits de leur organisation. « Les clés de la réussite, c’est d’abord d’avoir un bâtiment. C’est le lieu de travail du salarié. Nous y avons un bureau et même une salle de réunion. Il faut une personne qui soit ouverte sur les autres, dotée du sens de la communication, de diplomatie et d’une bonne disponibilité. Un climat de confiance est capital », estime Serge Bonnot.
Parmi les nombreux avantages de la formule, le président signale que « c’est le salarié qui gère lui-même le planning d’ensilage. C’est à lui qu’on téléphone ! ». Autre point : « le salarié note toutes les données pour la facturation aux adhérents ; toutes les heures qu’il accomplit, les heures effectuées par les matériels ». Enfin, les responsables de la Cuma considèrent que « des heures de salariés à l’entretien des machines coûtent toujours moins cher que des heures de réparateur ! ». Sans parler « du coûts des heures perdues en cas de panne », ajoute Jean-Philippe Rousseau de Cuma Bourgogne.
Stéphane Lafay, salarié à la Cuma La Guichoise
Stéphane Lafay est le salarié de la Cuma La Guichoise depuis 2005. Diplômé d’un BEP et d’un bac pro qu’il aurait souhaité plus spécialisé dans le machinisme agricole, Stéphane a travaillé pendant quatre ans dans des exploitations bressannes à vocation plutôt céréalière. Depuis qu’il travaille au sein de la Cuma d’élevage de La Guiche, Stéphane apprécie à la fois la diversité des équipements et celle des tâches qui lui incombent. La possibilité de travailler en plus dans une entreprise de mécanique agricole - en groupement d’employeurs - lui procure « une formation supplémentaire dans le domaine du machinisme ».
