Elevage équin
Un secteur sur le qui-vive
L’élevage de chevaux n’est pas de tout repos. L’année 2011 en a été
l’illustration. Pour la FNC, la Fédération nationale du cheval, il n’a
pas été question d’année tranquille. 2012 ne devrait pas plus l’être…
Passage en revue.
l’illustration. Pour la FNC, la Fédération nationale du cheval, il n’a
pas été question d’année tranquille. 2012 ne devrait pas plus l’être…
Passage en revue.
Côté production équine, l'année 2011 a été riche en combats syndicaux, et 2012 nécessite d'ores et déjà l'investissement sans relâche de la Fédération nationale du cheval (FNC), association spécialisée de la FNSEA, pour passer le cap de la crise à la fois brutale et tenace, que connaît l'ensemble de la filière.
Ainsi, de nombreux événements ont-il contraint la FNC à intervenir en 2011 notamment pour :
- le maintien d'un taux réduit de TVA, lequel demeure une priorité absolue et qui nous occupe, rappelons-le, depuis 2007. L'amendement obtenu par le collectif "L’équitation en péril", dans la Loi de finances rectificative pour 2011 est incontestablement une victoire. Pour autant, la condamnation de la France par la Cour de justice de l'Union européenne oblige la profession à plus encore de vigilance pour trouver les outils fiscaux euro-compatibles ;
- l'accès de tous les détenteurs d'équidés professionnels aux actions de solidarité sécheresse conduites par le réseau des FDSEA et des JA (Opérations paille, bourses au fourrage, exploitation des jachères, procédures calamités agricoles...). Pour le monde équin, c'est une grande première qui confirme l'importance de nouer des relations constructives, entretenues de longue date, avec l'ensemble des organisations professionnelles agricoles, et qui devront demain se démultiplier au niveau local ;
- la possibilité offerte également à tous les professionnels de réaliser une majorité d'actes vétérinaires. Cette réussite doit permettre aux éleveurs d'améliorer encore leurs pratiques et de cibler les meilleurs leviers d'action pour réduire leurs charges, et cela avec l'appui des références technico-économiques et du "Guide des bonnes pratiques sanitaires" qu’a édité la FNC et le RESPE ;
- l'allégement des contraintes administratives sur l'aide à l'engraissement des poulains de trait, qui doit encourager la profession à accentuer la veille réglementaire et illustre en tous cas la nécessité qu’il y a à maintenir la pression pour obtenir la généralisation du système d'identification par boutons auriculaires des chevaux de trait destinés à la filière viande.
Générateur de dynamismes
En 2012, pour la FNC et la FDSEA, de nombreux chantiers viennent d'ores et déjà s'ajouter à ces actions. Parmi ceux-ci, citons notamment :
- la mise en place d'une Assurance fourrage pour tous les agriculteurs et d'un fonds de mutualisation sanitaire (de la naissance à la mort pour le secteur équin), deux dossiers cruciaux pour réduire les charges dans les élevages de chevaux et anticiper les risques ;
- la Pac 2014 est quant à elle au cœur des débats de la FNSEA qui y travaille depuis l'automne avec son réseau. La FNC a déjà fait des propositions pour que notre production et les activités qui en découlent s'inscrivent dans le premier et le second piliers ;
- le plan stratégique pour les chevaux de trait au sein de FranceAgriMer est également essentiel à construire pour expérimenter les mesures qui permettront demain de concilier performance économique et maintien de la biodiversité.
Quant au statut d'animal de rente du cheval, il est indispensable de continuer, jour après jour, à le défendre opiniâtrement, tant les attaques sont nombreuses.
L'efficience de la politique d'encouragements par un accès prioritaire aux agriculteurs professionnels du cheval est également à obtenir pour préserver l'élevage partout en France.
Autant d'éléments qui seront très prochainement rappelés à tous les décideurs français et européens à l'aide du manifeste "Pour une politique nationale du cheval génératrice d'emplois, d'économie et de biodiversité".
Autant de raisons de garder un syndicalisme agricole cheval fort et indépendant.
Et aussi…
Ainsi, de nombreux événements ont-il contraint la FNC à intervenir en 2011 notamment pour :
- le maintien d'un taux réduit de TVA, lequel demeure une priorité absolue et qui nous occupe, rappelons-le, depuis 2007. L'amendement obtenu par le collectif "L’équitation en péril", dans la Loi de finances rectificative pour 2011 est incontestablement une victoire. Pour autant, la condamnation de la France par la Cour de justice de l'Union européenne oblige la profession à plus encore de vigilance pour trouver les outils fiscaux euro-compatibles ;
- l'accès de tous les détenteurs d'équidés professionnels aux actions de solidarité sécheresse conduites par le réseau des FDSEA et des JA (Opérations paille, bourses au fourrage, exploitation des jachères, procédures calamités agricoles...). Pour le monde équin, c'est une grande première qui confirme l'importance de nouer des relations constructives, entretenues de longue date, avec l'ensemble des organisations professionnelles agricoles, et qui devront demain se démultiplier au niveau local ;
- la possibilité offerte également à tous les professionnels de réaliser une majorité d'actes vétérinaires. Cette réussite doit permettre aux éleveurs d'améliorer encore leurs pratiques et de cibler les meilleurs leviers d'action pour réduire leurs charges, et cela avec l'appui des références technico-économiques et du "Guide des bonnes pratiques sanitaires" qu’a édité la FNC et le RESPE ;
- l'allégement des contraintes administratives sur l'aide à l'engraissement des poulains de trait, qui doit encourager la profession à accentuer la veille réglementaire et illustre en tous cas la nécessité qu’il y a à maintenir la pression pour obtenir la généralisation du système d'identification par boutons auriculaires des chevaux de trait destinés à la filière viande.
Générateur de dynamismes
En 2012, pour la FNC et la FDSEA, de nombreux chantiers viennent d'ores et déjà s'ajouter à ces actions. Parmi ceux-ci, citons notamment :
- la mise en place d'une Assurance fourrage pour tous les agriculteurs et d'un fonds de mutualisation sanitaire (de la naissance à la mort pour le secteur équin), deux dossiers cruciaux pour réduire les charges dans les élevages de chevaux et anticiper les risques ;
- la Pac 2014 est quant à elle au cœur des débats de la FNSEA qui y travaille depuis l'automne avec son réseau. La FNC a déjà fait des propositions pour que notre production et les activités qui en découlent s'inscrivent dans le premier et le second piliers ;
- le plan stratégique pour les chevaux de trait au sein de FranceAgriMer est également essentiel à construire pour expérimenter les mesures qui permettront demain de concilier performance économique et maintien de la biodiversité.
Quant au statut d'animal de rente du cheval, il est indispensable de continuer, jour après jour, à le défendre opiniâtrement, tant les attaques sont nombreuses.
L'efficience de la politique d'encouragements par un accès prioritaire aux agriculteurs professionnels du cheval est également à obtenir pour préserver l'élevage partout en France.
Autant d'éléments qui seront très prochainement rappelés à tous les décideurs français et européens à l'aide du manifeste "Pour une politique nationale du cheval génératrice d'emplois, d'économie et de biodiversité".
Autant de raisons de garder un syndicalisme agricole cheval fort et indépendant.
Et aussi…
La FNC organise également les ventes Cavalescence ou encore la finale nationale de labour équin, laquelle se tiendra les 14, 15 et 15 septembre prochain dans le Tarn.
La prochaine assemblée générale de la FNC se tiendra le 23 octobre. Elle sera l’occasion de rappeler que l'élevage français et la diversification agricole Cheval sont des valeurs sûres qui méritent plus que jamais d'être défendues.