Philippe Jeandaux (58)
Un taureau qui tient ses promesses
Sélectionneur dans la Nièvre, Philippe Jeandaux était l’un des deux co-acquéreurs du veau le plus cher de la vente de Jalogny 2012. Cet hiver, il récolte les premiers produits de ce taureau déniché à la station saône-et-loirienne. Des veaux qui confirment ce que prédisaient les chiffres affichés au terme de l’évaluation.
Philippe Jeandaux conduit un troupeau de 140 charolaises inscrites à La Machine (58). Vendeur d’une vingtaine de reproducteurs par an, l’éleveur dit posséder un cheptel « mixte » avec cependant une prédilection pour les qualités d’élevage. « Seul sur mon exploitation, je veux des vêlages faciles. Mon objectif, c’est d’avoir un veau vivant par vache et par an », confie Philippe.
Pour choisir ses taureaux, ce dernier privilégie l’achat en ferme. « Je tiens à voir les parents », insiste-t-il. L’éleveur sélectionne des « veaux longs avec une bonne qualité de race - incontournable pour la vente de reproducteurs -, de bons aplombs ». Pour lui qui n’engraisse aucune bête, « la viande n’est pas primordiale ». Ce qui compte, c’est que l’animal soit « susceptible de bien se développer, qu’il ait un bassin large et long ».
Premier tri sur internet
Philippe reconnaît par ailleurs être devenu très attentif aux facilités de naissance et aux IVMat (index qualités maternelles) des mères. « Plus question d’acheter un veau d’une mère à seulement 90 d’IVMat ! », s’exclame le jeune éleveur.
C’est dans cet état d’esprit que Philippe est venu à la station de Jalogny l’an dernier. « Avec mon voisin, nous cherchions un bon taureau à mettre sur nos génisses. Nous avons regardé sur Internet la liste des veaux proposés à Jalogny. Nous en avons retenus une dizaine, tous dotés de bonnes facilités de naissance. Le jour de la vente, nous en avons finalement sélectionné trois. Nous nous étions fixé un budget de 6.000 € à deux. L’animal était également convoité par une entreprise de sélection. Du coup, nous avons dépassé notre budget de 130 € ! », confie l’éleveur nivernais.
Dénommé Gagneur, l’animal était doté de très bons chiffres à l’issue de l’évaluation. Il bénéficiait du label "Facilité de naissance" grâce à des parents indexés à 105 et 108 sur ce critère. De grand gabarit, ce descendant de Pinay sur Mermoz avait bien profité (1.491 g/j). En outre, il présentait « de bonnes qualités de race », fait remarquer Philippe.
Une production qui confirme
Au printemps suivant, le jeune reproducteur saillissait ses premières vaches, histoire de « voir », confie l’éleveur. Les premiers veaux sont nés cet hiver. Premier constat : le vêlage est effectivement facile avec des poids à la naissance allant de 40 à 45 kg. Les produits sont plutôt « élancés avec pas trop d’os », décrit Philippe. A ce stade, la production de ce taureau « reflète bien ce qui était annoncé par les index sortie de station ». Cette saison, Gagneur sera utilisé exclusivement sur génisses. L’éleveur en vend une vingtaine par an, à trente mois, pleines.
Pour choisir ses taureaux, ce dernier privilégie l’achat en ferme. « Je tiens à voir les parents », insiste-t-il. L’éleveur sélectionne des « veaux longs avec une bonne qualité de race - incontournable pour la vente de reproducteurs -, de bons aplombs ». Pour lui qui n’engraisse aucune bête, « la viande n’est pas primordiale ». Ce qui compte, c’est que l’animal soit « susceptible de bien se développer, qu’il ait un bassin large et long ».
Premier tri sur internet
Philippe reconnaît par ailleurs être devenu très attentif aux facilités de naissance et aux IVMat (index qualités maternelles) des mères. « Plus question d’acheter un veau d’une mère à seulement 90 d’IVMat ! », s’exclame le jeune éleveur.
C’est dans cet état d’esprit que Philippe est venu à la station de Jalogny l’an dernier. « Avec mon voisin, nous cherchions un bon taureau à mettre sur nos génisses. Nous avons regardé sur Internet la liste des veaux proposés à Jalogny. Nous en avons retenus une dizaine, tous dotés de bonnes facilités de naissance. Le jour de la vente, nous en avons finalement sélectionné trois. Nous nous étions fixé un budget de 6.000 € à deux. L’animal était également convoité par une entreprise de sélection. Du coup, nous avons dépassé notre budget de 130 € ! », confie l’éleveur nivernais.
Dénommé Gagneur, l’animal était doté de très bons chiffres à l’issue de l’évaluation. Il bénéficiait du label "Facilité de naissance" grâce à des parents indexés à 105 et 108 sur ce critère. De grand gabarit, ce descendant de Pinay sur Mermoz avait bien profité (1.491 g/j). En outre, il présentait « de bonnes qualités de race », fait remarquer Philippe.
Une production qui confirme
Au printemps suivant, le jeune reproducteur saillissait ses premières vaches, histoire de « voir », confie l’éleveur. Les premiers veaux sont nés cet hiver. Premier constat : le vêlage est effectivement facile avec des poids à la naissance allant de 40 à 45 kg. Les produits sont plutôt « élancés avec pas trop d’os », décrit Philippe. A ce stade, la production de ce taureau « reflète bien ce qui était annoncé par les index sortie de station ». Cette saison, Gagneur sera utilisé exclusivement sur génisses. L’éleveur en vend une vingtaine par an, à trente mois, pleines.