Des abeilles et des hommes
Un voyage initiatique
Avec son documentaire "Des abeilles et des hommes", Markus Imhoof invite chacun à réaliser un voyage initiatique dans le monde entier pour prendre conscience de l’importance de ce pollinisateur hors pair, dont la survie même est en cause.
Deux chiffres : entre 50 et 90 % des colonies d'abeilles ont disparu depuis quinze ans. Un tiers de ce que nous mangeons n’existerait pas sans la présence de cet insecte. Des données brutes que le documentaire de Markus Imhoof intitulé "Des abeilles et des hommes" permet d’analyser avec plus d’acuité. Grâce à son voyage entrepris autour du monde, il aide à comprendre l’univers de cet insecte si essentiel dans notre chaîne alimentaire à travers de nombreux exemples et d’images absolument incroyables. L’occasion de s’immiscer à l’intérieur d’une ruche et de découvrir le miracle de la naissance d’une reine, l’éclosion d’une larve, le remplissage des alvéoles par le nectar récolté dans les fleurs ou encore l’accouplement de deux abeilles.
Sans abeilles point de salut ?
De Fred Jaggi, apiculteur suisse, qui se bat pour préserver la pureté d’une variété d’abeilles noires en s’appuyant sur des traditions ancestrales à John Miller, qui possède une immense entreprise chargée de polliniser de multiples surfaces agricoles aux Etats-Unis de manière quasi-industrielle, on touche du doigt ce qui sépare une vision romantique et artisanale d’une démarche où le business est roi. Le réalisateur n’hésite pas à faire un crochet par la Chine où l’emploi massif de pesticides a détruit, dans des régions entières, l’ensemble des abeilles. Ce qui aboutit à une conséquence inattendue : ce sont des hommes et des femmes qui procèdent à une pollinisation manuelle de leurs arbres fruitiers ! On signalera aussi l’apparition au Brésil puis aux Etats-Unis d’abeilles tueuses échappées d’un laboratoire et issues de recherches génétiques.
Au final, Markus Imhoof invite à se rendre en Australie où subsistent les dernières abeilles saines. Ici comme dans d’autres pays sont réalisés d’importantes recherches visant à sélectionner des patrimoines génétiques afin de créer de nouvelles espèces. Seule la diversité des espèces peut être le moyen de lutter contre une épidémie de masse qui semble toucher davantage certaines abeilles que d’autres.
Vous pouvez dès à présent retrouver ce documentaire en DVD. Pour tout renseignement, tél. : 01.40.22.92.15.
Sans abeilles point de salut ?
De Fred Jaggi, apiculteur suisse, qui se bat pour préserver la pureté d’une variété d’abeilles noires en s’appuyant sur des traditions ancestrales à John Miller, qui possède une immense entreprise chargée de polliniser de multiples surfaces agricoles aux Etats-Unis de manière quasi-industrielle, on touche du doigt ce qui sépare une vision romantique et artisanale d’une démarche où le business est roi. Le réalisateur n’hésite pas à faire un crochet par la Chine où l’emploi massif de pesticides a détruit, dans des régions entières, l’ensemble des abeilles. Ce qui aboutit à une conséquence inattendue : ce sont des hommes et des femmes qui procèdent à une pollinisation manuelle de leurs arbres fruitiers ! On signalera aussi l’apparition au Brésil puis aux Etats-Unis d’abeilles tueuses échappées d’un laboratoire et issues de recherches génétiques.
Au final, Markus Imhoof invite à se rendre en Australie où subsistent les dernières abeilles saines. Ici comme dans d’autres pays sont réalisés d’importantes recherches visant à sélectionner des patrimoines génétiques afin de créer de nouvelles espèces. Seule la diversité des espèces peut être le moyen de lutter contre une épidémie de masse qui semble toucher davantage certaines abeilles que d’autres.
Vous pouvez dès à présent retrouver ce documentaire en DVD. Pour tout renseignement, tél. : 01.40.22.92.15.
