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Guides, numéros spéciaux et réseaux sociaux

Un vrai changement de paradigme en viticulture entre guides, numéros spéciaux et autres réseaux sociaux

A l’heure où se multiplient les médias, il devient de plus en plus complexe de mesurer l’influence réelle ici d’un guide là d’un blogueur voire d’un magazine spécialisé faisant la promotion des vignerons. Voici quelques clés de lecture pour y voir un peu plus clair.

Il y a encore deux décennies, les choses étaient claires : on achetait un guide ou deux et on lisait la presse "promotionnelle" pour procéder (presque les yeux fermés) à ses achats de vin. Mais ce temps là est bien révolu ou presque. Et la relation de confiance entre prescripteur et acheteur s’est grandement distendue. Voire étiolée. Pour ne pas dire évanescente dans certains cas. Avec la multiplication des médias, les avis ont été décuplés. Et plus le fait de professionnels mais aussi de tout à chacun, des novices, amateurs et semi-professionnels. Avec, en corollaire, la difficulté grandissante de juger de leur pertinence.

Quelques incontournables

Toutefois, il reste, tel le phare en mer, quelques repères précieux. Ainsi, du côté du BIVB, on continue à travailler avec les principaux guides et médias. A l’image de la Revue des Vins de France - la RVF pour les intimes - pour laquelle sont organisées des dégustations pour les numéros spéciaux et les dossiers consacrés aux vins de Bourgogne. Terre de vins également est un autre incontournable. On n’oubliera pas, de manière plus ponctuelle, Cuisine et Vins de France ou Vert de Vin.

Lorsque le BIVB est sollicité par des publications peu voire pas connue, la démarche est fort simple. Cela commence par la demande d’exemplaires du magazine et du kit média. « Nous sommes très prudents au départ lorsque nous ne connaissons pas un média. Lorsqu’il s’agit de médias étrangers, nous nous renseignons auprès des importateurs, de notre réseau (professionnels, commission communication du BIVB…). Et lorsque nous contactons un viticulteur suite à une sollicitation, nous sommes très transparents sur qui est le média concerné » précise Cécile Mathiaud, responsable des relations presse au sein du BIVB.

Par ailleurs, même s’ils ont perdu de leur prestige, les guides demeurent des passages obligés. A commencer par le guide Hachette qui a toutefois vu son influence se réduire depuis une décennie mais qui reste, par exemple, une référence dans le domaine de la grande distribution (lire encadré à ce sujet). Il est également important aux yeux des professionnels puisque pour le guide 2020, 1.109 entreprises (+ 11 % par rapport à l'édition 2019)  ont déposé des échantillons au nombre de 3.804. Au final, 1.364 vins de Bourgogne ont été sélectionnés (soit 35,8 % des vins présentés) avec 91 Coups de Cœur (+ 13,75 % par rapport à 2019). Ce qui en fait le second vignoble le plus représenté en nombre de vins, derrière Bordeaux. Logique, alors, que le BIVB organise à son intention des dégustations. On citera aussi Bettane et Desseauve dont la sphère d’influence va bien au-delà du simple guide.

Nouveaux influenceurs

Avec le rôle majeur joué aujourd’hui par Internet (web, newsletters, applications...), force est de constater l’arrivée de blogueurs, facebookeurs, youtubeurs et autres vidéologueurs (ou vlogueurs), plus ou moins sérieux et professionnels. Avec une vraie montée en puissance depuis cinq à dix ans de ces influenceurs connectés. Bien évidemment une certaine prudence s’impose. « Nous regardons aussi bien le nombre d’abonnés que la quantité et la régularité des publications, l’audience, le type de publication… précise Cécile Mathiaud. Mais il n’y en a pas tant que cela ». Des influenceurs qui ont souvent, pour les plus importants, des débouchés auprès de différents médias. Néanmoins, leur durée de "vie" est assez courte car il s'agit plus souvent pour eux d'une activité secondaire, parallèle à leur métier. « Les vignerons peuvent contacter le service presse du BIVB pour vérifier qui est vraiment leur interlocuteur s’ils ont un doute concernant un média ». Mais parfois, le jeu peut en valoir la chandelle et une belle "publicité" à peu de frais...

Un vrai changement de paradigme en viticulture entre guides, numéros spéciaux et autres réseaux sociaux

Il y a encore deux décennies, les choses étaient claires : on achetait un guide ou deux et on lisait la presse "promotionnelle" pour procéder (presque les yeux fermés) à ses achats de vin. Mais ce temps là est bien révolu ou presque. Et la relation de confiance entre prescripteur et acheteur s’est grandement distendue. Voire étiolée. Pour ne pas dire évanescente dans certains cas. Avec la multiplication des médias, les avis ont été décuplés. Et plus le fait de professionnels mais aussi de tout à chacun, des novices, amateurs et semi-professionnels. Avec, en corollaire, la difficulté grandissante de juger de leur pertinence.

Quelques incontournables

Toutefois, il reste, tel le phare en mer, quelques repères précieux. Ainsi, du côté du BIVB, on continue à travailler avec les principaux guides et médias. A l’image de la Revue des Vins de France - la RVF pour les intimes - pour laquelle sont organisées des dégustations pour les numéros spéciaux et les dossiers consacrés aux vins de Bourgogne. Terre de vins également est un autre incontournable. On n’oubliera pas, de manière plus ponctuelle, Cuisine et Vins de France ou Vert de Vin.

Lorsque le BIVB est sollicité par des publications peu voire pas connue, la démarche est fort simple. Cela commence par la demande d’exemplaires du magazine et du kit média. « Nous sommes très prudents au départ lorsque nous ne connaissons pas un média. Lorsqu’il s’agit de médias étrangers, nous nous renseignons auprès des importateurs, de notre réseau (professionnels, commission communication du BIVB…). Et lorsque nous contactons un viticulteur suite à une sollicitation, nous sommes très transparents sur qui est le média concerné » précise Cécile Mathiaud, responsable des relations presse au sein du BIVB.

Par ailleurs, même s’ils ont perdu de leur prestige, les guides demeurent des passages obligés. A commencer par le guide Hachette qui a toutefois vu son influence se réduire depuis une décennie mais qui reste, par exemple, une référence dans le domaine de la grande distribution (lire encadré à ce sujet). Il est également important aux yeux des professionnels puisque pour le guide 2020, 1.109 entreprises (+ 11 % par rapport à l'édition 2019)  ont déposé des échantillons au nombre de 3.804. Au final, 1.364 vins de Bourgogne ont été sélectionnés (soit 35,8 % des vins présentés) avec 91 Coups de Cœur (+ 13,75 % par rapport à 2019). Ce qui en fait le second vignoble le plus représenté en nombre de vins, derrière Bordeaux. Logique, alors, que le BIVB organise à son intention des dégustations. On citera aussi Bettane et Desseauve dont la sphère d’influence va bien au-delà du simple guide.

Nouveaux influenceurs

Avec le rôle majeur joué aujourd’hui par Internet (web, newsletters, applications...), force est de constater l’arrivée de blogueurs, facebookeurs, youtubeurs et autres vidéologueurs (ou vlogueurs), plus ou moins sérieux et professionnels. Avec une vraie montée en puissance depuis cinq à dix ans de ces influenceurs connectés. Bien évidemment une certaine prudence s’impose. « Nous regardons aussi bien le nombre d’abonnés que la quantité et la régularité des publications, l’audience, le type de publication… précise Cécile Mathiaud. Mais il n’y en a pas tant que cela ». Des influenceurs qui ont souvent, pour les plus importants, des débouchés auprès de différents médias. Néanmoins, leur durée de "vie" est assez courte car il s'agit plus souvent pour eux d'une activité secondaire, parallèle à leur métier. « Les vignerons peuvent contacter le service presse du BIVB pour vérifier qui est vraiment leur interlocuteur s’ils ont un doute concernant un média ». Mais parfois, le jeu peut en valoir la chandelle et une belle "publicité" à peu de frais...

Un vrai changement de paradigme en viticulture entre guides, numéros spéciaux et autres réseaux sociaux

Il y a encore deux décennies, les choses étaient claires : on achetait un guide ou deux et on lisait la presse "promotionnelle" pour procéder (presque les yeux fermés) à ses achats de vin. Mais ce temps là est bien révolu ou presque. Et la relation de confiance entre prescripteur et acheteur s’est grandement distendue. Voire étiolée. Pour ne pas dire évanescente dans certains cas. Avec la multiplication des médias, les avis ont été décuplés. Et plus le fait de professionnels mais aussi de tout à chacun, des novices, amateurs et semi-professionnels. Avec, en corollaire, la difficulté grandissante de juger de leur pertinence.

Quelques incontournables

Toutefois, il reste, tel le phare en mer, quelques repères précieux. Ainsi, du côté du BIVB, on continue à travailler avec les principaux guides et médias. A l’image de la Revue des Vins de France - la RVF pour les intimes - pour laquelle sont organisées des dégustations pour les numéros spéciaux et les dossiers consacrés aux vins de Bourgogne. Terre de vins également est un autre incontournable. On n’oubliera pas, de manière plus ponctuelle, Cuisine et Vins de France ou Vert de Vin.

Lorsque le BIVB est sollicité par des publications peu voire pas connue, la démarche est fort simple. Cela commence par la demande d’exemplaires du magazine et du kit média. « Nous sommes très prudents au départ lorsque nous ne connaissons pas un média. Lorsqu’il s’agit de médias étrangers, nous nous renseignons auprès des importateurs, de notre réseau (professionnels, commission communication du BIVB…). Et lorsque nous contactons un viticulteur suite à une sollicitation, nous sommes très transparents sur qui est le média concerné » précise Cécile Mathiaud, responsable des relations presse au sein du BIVB.

Par ailleurs, même s’ils ont perdu de leur prestige, les guides demeurent des passages obligés. A commencer par le guide Hachette qui a toutefois vu son influence se réduire depuis une décennie mais qui reste, par exemple, une référence dans le domaine de la grande distribution (lire encadré à ce sujet). Il est également important aux yeux des professionnels puisque pour le guide 2020, 1.109 entreprises (+ 11 % par rapport à l'édition 2019)  ont déposé des échantillons au nombre de 3.804. Au final, 1.364 vins de Bourgogne ont été sélectionnés (soit 35,8 % des vins présentés) avec 91 Coups de Cœur (+ 13,75 % par rapport à 2019). Ce qui en fait le second vignoble le plus représenté en nombre de vins, derrière Bordeaux. Logique, alors, que le BIVB organise à son intention des dégustations. On citera aussi Bettane et Desseauve dont la sphère d’influence va bien au-delà du simple guide.

Nouveaux influenceurs

Avec le rôle majeur joué aujourd’hui par Internet (web, newsletters, applications...), force est de constater l’arrivée de blogueurs, facebookeurs, youtubeurs et autres vidéologueurs (ou vlogueurs), plus ou moins sérieux et professionnels. Avec une vraie montée en puissance depuis cinq à dix ans de ces influenceurs connectés. Bien évidemment une certaine prudence s’impose. « Nous regardons aussi bien le nombre d’abonnés que la quantité et la régularité des publications, l’audience, le type de publication… précise Cécile Mathiaud. Mais il n’y en a pas tant que cela ». Des influenceurs qui ont souvent, pour les plus importants, des débouchés auprès de différents médias. Néanmoins, leur durée de "vie" est assez courte car il s'agit plus souvent pour eux d'une activité secondaire, parallèle à leur métier. « Les vignerons peuvent contacter le service presse du BIVB pour vérifier qui est vraiment leur interlocuteur s’ils ont un doute concernant un média ». Mais parfois, le jeu peut en valoir la chandelle et une belle "publicité" à peu de frais...