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Herd-book charolais

Une activité en demi-teinte

Le 25 mai, le HBC tenait son assemblée générale annuelle à la ferme du
Marault à Magny-Cours, avant d'inaugurer à quelques mètres de là son
nouveau siège social. En 2011, l'activité a été relativement stable,
dans un contexte difficile, mais beaucoup reste à faire.
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L'amphithéâtre du Marault était plein à l'occasion de l'AG du Herd-book charolais, le 25 mai. On est venu de toute la France, non seulement pour participer aux actes statutaires mais aussi –évènement rare– pour couper le ruban du nouveau siège social (lire ci-dessous). En dépit d'un contexte qualifié de « difficile » par Jérôme Sagne, directeur qui transmettait son poste à Cécilia Crapoulet ce même jour, le HBC se porte plutôt bien. En 2011, « nous avons enregistré moins de désaffections pour des raisons diverses –démissions Bovins Croissance, conjoncture, cessation pour cause de retraite– qu'en 2010 ». L'équipe n'a enregistré qu'une légère baisse de sept cheptels adhérents, soit -0,3 %, et ce « grâce à une démarche de prospection toujours active ». Au 31 décembre dernier, l'association comptait 2.173 adhérents, ce résultat, relativement stable, étant le fruit de 59 adhésions nouvelles et de 66 démissions ou cessations.

Plus de vaches cotisées


La bonne nouvelle, c'est que le HBC enregistre une hausse du nombre total des vaches cotisées. Avec 123.178 vaches perçues, le nombre a connu une hausse de +6,3 % par rapport à 2010, soit 7.290 vaches supplémentaires. Cela permet au HBC de revenir à l'effectif de 2009. Cependant, Jérôme Sagne relativise ce bon score pour trois raisons qui avaient impacté le calcul des cotisations en 2010 : « la diminution du nombre de veaux nés en moyenne en France en 2010 notamment du fait des conséquences de la FCO, le retard dans la saisie des certifications femelles de 3 ans lié aux avaries du système informatique, enfin la mise en place de la réforme de la certification de parenté bovine qui a occasionné un grand nombre de non validations de parenté pour un certain nombre de veaux, en l'absence du typage ADN du père présumé ».
En 2012, le nombre de cotisations appelées s'établit à 124.740, soit une augmentation estimée de +1,3 % par rapport à 2011, « ce qui atteste du dynamisme de la base de sélection » Ainsi, sur la période 2005-2012, la progression des effectifs est de +14,6 %, soit environ 15.851 vaches. Et ce n'est pas tout : « dans un certain nombre de départements, la marge de progression du HBC est substantielle et pourrait permettre de capter de nouvelles vaches pour développer encore la base de sélection si le contexte général s'améliorait ».

Une équipe renouvelée


Le président Michel Baudot, dans son rapport moral, n'a pas pu éviter de constater que les effectifs du HBC (23 salariés), qui avaient été relativement stables en 2011, sont promis à de profonds bouleversements en 2012. Même si l'équipe sortante a assumé les tracas inhérents à l'édification du nouveau siège social, c'est une nouvelle équipe qui va investir les lieux. Outre le départ de Jérôme Sagne, le directeur remplacé par Cécilia Crapoulet (lire ci-dessous), le HBC enregistre en cette fin de semestre d’autres mouvements au sein du personnel. À compter du 30 juin, Carole Cheneau, la chargée de communication, prendra de nouvelles fonctions sur Paris, et, depuis le 31 mai, Régis Grémion, le directeur technique, ancien salarié de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, est parti diriger une entreprise de sélection, Montbéliarde Sélection, dans le Jura.



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