Piégeage des nuisibles
Une activité très encadrée
Piéger n’est pas autorisé à tout le monde. Pour le faire, il faut être
détenteur d’un agrément, lequel impose de suivre scrupuleusement la
réglementation en vigueur. Quarante agriculteurs ont été formés cette
année dans le cadre du partenariat entre la FDSEA, le CIVB et la FDC 71.
détenteur d’un agrément, lequel impose de suivre scrupuleusement la
réglementation en vigueur. Quarante agriculteurs ont été formés cette
année dans le cadre du partenariat entre la FDSEA, le CIVB et la FDC 71.
Les 19 et 26 novembre, la FDSEA 71 organisait une formation de piégeurs agréés. Patrick Sintier, responsable du service technique à la Fédération des chasseurs de Saône-et-Loire, est intervenu sur deux jours pour présenter la réglementation nationale et départementale applicable à cette activité, laquelle nécessite un agrément préfectoral. La première journée en salle a permis aux stagiaires de prendre conscience de leurs obligations vis-à-vis des différentes espèces animales. En effet, il est important de savoir différencier les animaux domestiques, des animaux d’élevages et les animaux sans propriétaire. Cette troisième catégorie est découpée en trois sous catégories, les espèces protégées, les espèces chassées et les espèces susceptibles d’être classées nuisibles.
Pas n’importe comment !
La réglementation distingue trois listes d’espèces susceptibles d’être classées nuisibles pour chaque département. C’est le ministre de l’Ecologie ou le préfet qui inscrit l’animal sur l’une des trois listes en vigueur. Ces listes sont revues régulièrement et chaque piégeur agréé doit se tenir informé des espèces classées nuisibles sur son secteur géographique. Attention donc aux spécificités locales de ces classements !
Ainsi, on peut rappeler les principales obligations des piégeurs agréés :
• le piégeur doit avant tout être référencé au niveau de son département. En cas de déménagement, il doit en informer le préfet pour être radié de la liste du département et doit se faire inscrire sur son nouveau département ;
• la pose de pièges doit être déclarée à la mairie de la commune où est pratiqué le piégeage. Cette déclaration est faite au moins une fois par an, et cela avant la pose des pièges. Elle est valable jusqu’au 30 juin de chaque année ;
• pour les pièges tuants, la signalisation sur le terrain est obligatoire, sur les chemins et voies d’accès ;
• les piégeurs sont tenus de marquer leurs pièges avec leur numéro d’agrément ;
• les pièges doivent être visités chaque matin (et dans les deux heures qui suivent le lever du soleil pour les pièges à capture non mortel) ;
• en cas de capture d’animaux non nuisibles (rapaces, chats…), ces animaux doivent être relâchés sur le champ ;
• les piégeurs agréés doivent tenir à jour quotidiennement leur carnet de piégeur et doivent fournir un bilan annuel des prises réalisées entre le 1er juillet et le 30 juin. Ce bilan doit être communiqué avant le 30 septembre au préfet et à la Fédération des chasseurs du lieu de piégeage.
Le respect de ces obligations doit permettre au piégeur de conserver son agrément pour une durée illimitée et de piéger sur l’ensemble du territoire dans les règles.
Une question aussi de santé publique
La seconde journée a permis de vérifier les informations théoriques apprises précédemment. Les différents types de pièges étaient ainsi présentés et manipulés en présence de piégeurs aguerris. Leurs bons conseils pratiques ont permis aux stagiaires de connaître les astuces qui augmentent les chances de captures des nuisibles. Enfin l’identification des espèces locales (traces sur le sol, études des terriers, habitudes alimentaires) a été un bon complément pour le choix et le placement des pièges utilisés.
La FDSEA 71 en partenariat avec la Fédération des chasseurs a ainsi pu former une quarantaine de piégeurs sur le département. Les besoins sont toutefois importants, les nuisibles restant encore bien trop nombreux. Il y a les risques sanitaires, dont la leptospirose, qui pèsent sur la santé humaine mais aussi sur la santé du cheptel, comme cela a été rappelé lors de la dernière assemblée générale du GDS 71 (lire notre édition du 4 décembre en page 3). Les exploitants victimes de destructions de récoltes ou de prédation par les corbeaux freux, les corneilles, les pies, les ragondins, les renards sont invités à s’inscrire lors des prochaines sessions prévues sur 2016.
Pour plus d’information, contactez Jean-Marc Fransioli à la FDSEA 71 par téléphone au 03.85.29.57.24.
Pas n’importe comment !
La réglementation distingue trois listes d’espèces susceptibles d’être classées nuisibles pour chaque département. C’est le ministre de l’Ecologie ou le préfet qui inscrit l’animal sur l’une des trois listes en vigueur. Ces listes sont revues régulièrement et chaque piégeur agréé doit se tenir informé des espèces classées nuisibles sur son secteur géographique. Attention donc aux spécificités locales de ces classements !
Ainsi, on peut rappeler les principales obligations des piégeurs agréés :
• le piégeur doit avant tout être référencé au niveau de son département. En cas de déménagement, il doit en informer le préfet pour être radié de la liste du département et doit se faire inscrire sur son nouveau département ;
• la pose de pièges doit être déclarée à la mairie de la commune où est pratiqué le piégeage. Cette déclaration est faite au moins une fois par an, et cela avant la pose des pièges. Elle est valable jusqu’au 30 juin de chaque année ;
• pour les pièges tuants, la signalisation sur le terrain est obligatoire, sur les chemins et voies d’accès ;
• les piégeurs sont tenus de marquer leurs pièges avec leur numéro d’agrément ;
• les pièges doivent être visités chaque matin (et dans les deux heures qui suivent le lever du soleil pour les pièges à capture non mortel) ;
• en cas de capture d’animaux non nuisibles (rapaces, chats…), ces animaux doivent être relâchés sur le champ ;
• les piégeurs agréés doivent tenir à jour quotidiennement leur carnet de piégeur et doivent fournir un bilan annuel des prises réalisées entre le 1er juillet et le 30 juin. Ce bilan doit être communiqué avant le 30 septembre au préfet et à la Fédération des chasseurs du lieu de piégeage.
Le respect de ces obligations doit permettre au piégeur de conserver son agrément pour une durée illimitée et de piéger sur l’ensemble du territoire dans les règles.
Une question aussi de santé publique
La seconde journée a permis de vérifier les informations théoriques apprises précédemment. Les différents types de pièges étaient ainsi présentés et manipulés en présence de piégeurs aguerris. Leurs bons conseils pratiques ont permis aux stagiaires de connaître les astuces qui augmentent les chances de captures des nuisibles. Enfin l’identification des espèces locales (traces sur le sol, études des terriers, habitudes alimentaires) a été un bon complément pour le choix et le placement des pièges utilisés.
La FDSEA 71 en partenariat avec la Fédération des chasseurs a ainsi pu former une quarantaine de piégeurs sur le département. Les besoins sont toutefois importants, les nuisibles restant encore bien trop nombreux. Il y a les risques sanitaires, dont la leptospirose, qui pèsent sur la santé humaine mais aussi sur la santé du cheptel, comme cela a été rappelé lors de la dernière assemblée générale du GDS 71 (lire notre édition du 4 décembre en page 3). Les exploitants victimes de destructions de récoltes ou de prédation par les corbeaux freux, les corneilles, les pies, les ragondins, les renards sont invités à s’inscrire lors des prochaines sessions prévues sur 2016.
Pour plus d’information, contactez Jean-Marc Fransioli à la FDSEA 71 par téléphone au 03.85.29.57.24.