Bilan de campagne 2010
Une année « complexe »
Lors des réunions pré-vendanges à Saint-Désert et Fuissé, le Service Vigne & Vin de la Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire réalisait un bilan de la campagne 2010. Avec un bilan estival « complexe » au niveau de la pression sanitaire, qualifiée « d'élevée parfois » sur ce millésime 2010.
Pour recaler les esprits sur le déroulement climatique et sanitaire de l'année, Anne Sophie Rousseau et Benjamin Alban, du Service Vigne & Vin de la Chambre d'Agriculture revenaient sur l'année écoulée. Pour le secteur chalonnais, la station de Rully a enregistré deux faits marquants : « On a observé des dégâts de gel d'hiver sur certaines parcelles de Givry, Mercurey et Cheilly-les-Maranges. L'autre fait marquant, ce sont des orages de grêles », expliquait Anne-Sophie Rousseau. Dans le mâconnais, les maux sont les mêmes, mais la liste des communes touchées était malheureusement plus conséquente. Benjamin Alban a notamment observé un « taux de mortalité allant jusqu’à 85 % et concernant une centaine d'ha, principalement situé dans des cuvettes ».
La pression mildiou était « qualifiée d'élevée cette année ». Jusqu'au mois d'août, les parcelles étaient plutôt saines niveau oïdium, mais, « en fin de campagne, des symptômes sont apparus sur les parcelles initialement préservées ». Dans le mâconnais, c'est plutôt l'oïdium qui apparaissait « sous forme de spots puisque des parcelles sont complètement indemnes et jouxte des parcelles touchées », précisait Benjamin Alban. Une situation qui sur chardonnay et « jusqu'à véraison » oblige « à assurer une protection dans les secteurs à risque ». L’oïdium peut provoquer « jusqu'à 30 % de perte de récolte ».
Le Black-rot: la mauvaise nouveauté!
Les deux conseillers notaient que la « nouveauté 2010, malheureusement, c'est l'attaque très conséquente de Black-Rot, en progression sur l'ensemble du département ». Une maladie à surveiller puisqu'elle peut « entraîner jusqu'à 50 % de perte de récolte ».
Pour le botrytis, au 9 septembre, il était « trop tôt pour conclure sur la pourriture, mais elle a été bien maîtrisée pour l'heure ». Une des caractéristique principale du millésime sera d'avoir eu « une floraison qui s'est mal passée », d'ailleurs, « plus dans le Nord du mâconnais que dans le Sud », précisait Benjamin Alban. Des coulures et le millerandage ayant provoqué des pertes.
En conclusion, le service Vigne & Vin est d'accord pour reconnaître que « la météo a été complexe, avec des influences positives et négatives. Néanmoins, les côtés néfastes l'emportent. C'est une année mixte en termes de pression sanitaire avec du mildiou ET de l'oïdium. Mais c'est surtout la montée en puissance du black-rot qu'il faudra surveiller ». Heureusement, il n'y a que peu eu de ravageurs. Des réunions de préconisation, sur les choix des produits..., sont d'ores et déjà programmées du 15 au 20 novembre.
La pression mildiou était « qualifiée d'élevée cette année ». Jusqu'au mois d'août, les parcelles étaient plutôt saines niveau oïdium, mais, « en fin de campagne, des symptômes sont apparus sur les parcelles initialement préservées ». Dans le mâconnais, c'est plutôt l'oïdium qui apparaissait « sous forme de spots puisque des parcelles sont complètement indemnes et jouxte des parcelles touchées », précisait Benjamin Alban. Une situation qui sur chardonnay et « jusqu'à véraison » oblige « à assurer une protection dans les secteurs à risque ». L’oïdium peut provoquer « jusqu'à 30 % de perte de récolte ».
Le Black-rot: la mauvaise nouveauté!
Les deux conseillers notaient que la « nouveauté 2010, malheureusement, c'est l'attaque très conséquente de Black-Rot, en progression sur l'ensemble du département ». Une maladie à surveiller puisqu'elle peut « entraîner jusqu'à 50 % de perte de récolte ».
Pour le botrytis, au 9 septembre, il était « trop tôt pour conclure sur la pourriture, mais elle a été bien maîtrisée pour l'heure ». Une des caractéristique principale du millésime sera d'avoir eu « une floraison qui s'est mal passée », d'ailleurs, « plus dans le Nord du mâconnais que dans le Sud », précisait Benjamin Alban. Des coulures et le millerandage ayant provoqué des pertes.
En conclusion, le service Vigne & Vin est d'accord pour reconnaître que « la météo a été complexe, avec des influences positives et négatives. Néanmoins, les côtés néfastes l'emportent. C'est une année mixte en termes de pression sanitaire avec du mildiou ET de l'oïdium. Mais c'est surtout la montée en puissance du black-rot qu'il faudra surveiller ». Heureusement, il n'y a que peu eu de ravageurs. Des réunions de préconisation, sur les choix des produits..., sont d'ores et déjà programmées du 15 au 20 novembre.