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Pois d’hiver

Une année marquée par l’hétérogénéité des pois d'hiver avec des rendements globalement corrects à satisfaisants.

Cette année,  les pois d’hiver ont atteint des rendements satisfaisants malgré une très forte variabilité locale. Dans les secteurs favorisés par des précipitations durant la floraison, les rendements dépassent les 40 q/ha. Dans les secteurs défavorisés par le gel tardif (mi-avril) et la sécheresse en début floraison, les rendements oscillent entre 20 et 30 q/ha.


 

Par Publié par Cédric Michelin
Une année marquée par l’hétérogénéité des pois d'hiver avec des rendements globalement corrects à satisfaisants.

Les semis se sont plutôt bien déroulés. Les précipitations inférieures aux normales engendrant des créneaux de semis assez larges. L’implantation des pois d’hiver a été plus difficile en certains endroits comme en Lorraine, dû en partie à un mauvais ressuyage des sols. Un effort de décalage des dates de semis vers les périodes optimales (comprises entre le 25/10 et le 15/11) a d’ailleurs été observé par rapport à l’année dernière. Puis le froid qui s’est installé tôt et progressivement a bien permis aux pois de s’endurcir pour un hiver certes marqué mais qui n’a pas posé de problèmes. La présence de neige a protégé les pois dans certains secteurs. Au final peu de dégâts de gels sont observés sur jeunes pois d’hiver en janvier.

Un développement végétatif poussif et marqué par le froid

Le mois de mars est ponctué par des épisodes de gel. A ces endroits, des observations en plaine font état de cultures peu poussantes et des symptômes de gel (nécrose noir et/ou étranglement sur tige). Le plus impactant pour certaines parcelles de pois sont les épisodes gélifs arrivés mi-avril, faisant des dégâts irréversibles tel que le gel des boutons floraux. A noter, la présence de foyers de bactériose dans certaines parcelles, mais moins intense et fréquente que l’an passé.

Une floraison touchée par la sécheresse

En début de floraison, les pois d’hiver subissent de plein fouet la sècheresse et localement de fortes chaleurs, ce qui a pour conséquence une réduction du nombre d’étages fructifères, de fleurs et de gousses avortées ainsi qu’un nombre de graines par gousses limité. Seul point positif de cette année pour le pois d’hiver : le rayonnement excédentaire qui est favorable à la nouaison, à condition bien sûr d’avoir bénéficié d’un minimum de précipitations efficaces.

Un bon état sanitaire

Cette année les conditions climatiques n’ont pas été propices au développement des maladies. Les ravageurs ont été régulièrement signalés, notamment les bruches et les tordeuses. C’est une année favorable à la présence des ravageurs (soleil et sec) même si l’incidence finale semble être limitée dans la plupart des cas.

Le désherbage a été dans l’ensemble efficace et n’a pas constitué, sauf rares cas, un facteur limitant ceci notamment grâce à des semis pas trop précoces. Certains producteurs vont refaire du pois d’hiver pour sa contribution à la maitrise des graminées dans leurs systèmes de culture.

B. Delhaye – D. de Fornel - Terres Inovia

Une année marquée par l’hétérogénéité des pois d'hiver avec des rendements globalement corrects à satisfaisants.

Une année marquée par l’hétérogénéité des pois d'hiver avec des rendements globalement corrects à satisfaisants.

Les semis se sont plutôt bien déroulés. Les précipitations inférieures aux normales engendrant des créneaux de semis assez larges. L’implantation des pois d’hiver a été plus difficile en certains endroits comme en Lorraine, dû en partie à un mauvais ressuyage des sols. Un effort de décalage des dates de semis vers les périodes optimales (comprises entre le 25/10 et le 15/11) a d’ailleurs été observé par rapport à l’année dernière. Puis le froid qui s’est installé tôt et progressivement a bien permis aux pois de s’endurcir pour un hiver certes marqué mais qui n’a pas posé de problèmes. La présence de neige a protégé les pois dans certains secteurs. Au final peu de dégâts de gels sont observés sur jeunes pois d’hiver en janvier.

Un développement végétatif poussif et marqué par le froid

Le mois de mars est ponctué par des épisodes de gel. A ces endroits, des observations en plaine font état de cultures peu poussantes et des symptômes de gel (nécrose noir et/ou étranglement sur tige). Le plus impactant pour certaines parcelles de pois sont les épisodes gélifs arrivés mi-avril, faisant des dégâts irréversibles tel que le gel des boutons floraux. A noter, la présence de foyers de bactériose dans certaines parcelles, mais moins intense et fréquente que l’an passé.

Une floraison touchée par la sécheresse

En début de floraison, les pois d’hiver subissent de plein fouet la sècheresse et localement de fortes chaleurs, ce qui a pour conséquence une réduction du nombre d’étages fructifères, de fleurs et de gousses avortées ainsi qu’un nombre de graines par gousses limité. Seul point positif de cette année pour le pois d’hiver : le rayonnement excédentaire qui est favorable à la nouaison, à condition bien sûr d’avoir bénéficié d’un minimum de précipitations efficaces.

Un bon état sanitaire

Cette année les conditions climatiques n’ont pas été propices au développement des maladies. Les ravageurs ont été régulièrement signalés, notamment les bruches et les tordeuses. C’est une année favorable à la présence des ravageurs (soleil et sec) même si l’incidence finale semble être limitée dans la plupart des cas.

Le désherbage a été dans l’ensemble efficace et n’a pas constitué, sauf rares cas, un facteur limitant ceci notamment grâce à des semis pas trop précoces. Certains producteurs vont refaire du pois d’hiver pour sa contribution à la maitrise des graminées dans leurs systèmes de culture.

B. Delhaye – D. de Fornel - Terres Inovia

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