Couleur limousine à Cluny
Une belle réussite !
Le premier interrégional de la race limousine organisé en Saône-et-Loire est une réussite. L’évènement réunissait près de 200 bovins : limousins mais pas seulement ! Pour le public venu nombreux durant le week-end, ce fut une occasion de découvrir « l’autre » grande race à viande et d’assister à un magnifique show, le tout dans un climat très convivial.
Le concours interrégional de la race limousine (1) a eu lieu le week-end dernier à Cluny. 170 bovins limousins ont concouru, auxquels il faut ajouter la présentation d’une dizaine d’animaux gras ainsi que 26 spécimens d’autres races allaitantes. Une première qui a été en tout point une réussite. Durant les deux jours, le public est venu nombreux. Parmi eux, les passionnés de la race rousse, mais aussi des éleveurs d’autres races venus en curieux. Adeptes de la limousine ou pas, ils n’ont pas été déçus du voyage ! Tout au long du samedi, les jugements se sont enchaînés à un rythme effreiné. Huit sections de génisses de l’année ; trois sections de génisses ; une de vache ; sept de mâles. Un spectacle musclé, coloré et très bien orchestré, qui a impressionné les visiteurs.
Ambiance chaleureuse
Il faut dire que le juge unique qui a eu à classer les quelque 170 bovins a fait un travail remarquable. Visiblement expérimenté et très à l’aise au micro, le sélectionneur ariégeois a bien explicité ses choix de manière à la fois transparente et très didactique pour les novices. De leur côté, les concurrents ont été très « fair play », acceptant le verdict du jugement quel qu’il soit.
C’est l’autre grande leçon de ce concours : une ambiance bon enfant, moins tendue que ce que sont les concours de berceaux de races. Il y avait pourtant des candidats aguerris ! Sur la cinquantaine d’exposants présents, la moitié provenait du Cantal et de la Lozère. Des éleveurs très motivés et redoutables sur l’interrégional, lequel se déroule habituellement sur leurs terres. Ces représentants du sud Massif Central n’ont pas hésité à faire le déplacement et ils ont d’ailleurs raflé la plupart des grands prix. Au total, douze départements différents étaient représentés. Des exposants provenant des régions Rhône-Alpes, Auvergne et même PACA.
Coup de chapeau aux éleveurs bourguignons
Bien que faisant figure de petit département « limousin » en comparaison de poids lourds tels que le Cantal ou la Lozère, la Saône-et-Loire était tout de même le troisième par le nombre d’animaux : plus d’une trentaine en provenance de sept élevages. Trois exposants de la Côte-d’Or et deux de la Nièvre complétaient cette remarquable délégation bourguignonne. A l’image de leurs présidents de section et de syndicat (Philippe Vannier et Lionel Blanchard), les éleveurs sud-bourguignons ont fait de gros efforts pour accueillir dignement cet interrégional limousin. Plusieurs d’entre-eux participaient pour la toute première fois à un concours de la race. Des éleveurs bourguignons qui n’ont d’ailleurs pas démérité. C’est un côte-d’orien (Pierre-Jacques Groen) qui remporte le titre de « meilleure jeune femelle du concours ». En Saône-et-Loire, le Gaec Robin Vannier obtient un premier prix avec une génisse de trente mois.
Un concours ouvert
L’autre grande prouesse de ce « couleur limousine » aura été de joindre plusieurs autres races allaitantes à ce concours. C’était le pari audacieux que les organisateurs avaient fait dès le départ. Une volonté d’ouverture dont on a pu mesurer tout le bienfondé à Cluny. Aubrac, Parthenaise, Hereford et même Charolaise étaient présentes au sein de ce « couleur limousine ». Tous saluaient l’initiative de Philippe Vannier et de Lionel Blanchard. Cette invitation leur a donné la toute première occasion d’exposer des animaux « rustiques » à une manifestation saône-et-loirienne. Tous en étaient très reconnaissants.
(1) Le concours interrégional limousin réunit les sections « Bourgogne Rhône-Alpes-PACA » et « Auvergne » du Herd-Book Limousin.
Dans une prochaine édition, l’Exploitant agricole reviendra sur ce « couleur limousine » et notamment sur la présentation des races « rustiques ».
Ambiance chaleureuse
Il faut dire que le juge unique qui a eu à classer les quelque 170 bovins a fait un travail remarquable. Visiblement expérimenté et très à l’aise au micro, le sélectionneur ariégeois a bien explicité ses choix de manière à la fois transparente et très didactique pour les novices. De leur côté, les concurrents ont été très « fair play », acceptant le verdict du jugement quel qu’il soit.
C’est l’autre grande leçon de ce concours : une ambiance bon enfant, moins tendue que ce que sont les concours de berceaux de races. Il y avait pourtant des candidats aguerris ! Sur la cinquantaine d’exposants présents, la moitié provenait du Cantal et de la Lozère. Des éleveurs très motivés et redoutables sur l’interrégional, lequel se déroule habituellement sur leurs terres. Ces représentants du sud Massif Central n’ont pas hésité à faire le déplacement et ils ont d’ailleurs raflé la plupart des grands prix. Au total, douze départements différents étaient représentés. Des exposants provenant des régions Rhône-Alpes, Auvergne et même PACA.
Coup de chapeau aux éleveurs bourguignons
Bien que faisant figure de petit département « limousin » en comparaison de poids lourds tels que le Cantal ou la Lozère, la Saône-et-Loire était tout de même le troisième par le nombre d’animaux : plus d’une trentaine en provenance de sept élevages. Trois exposants de la Côte-d’Or et deux de la Nièvre complétaient cette remarquable délégation bourguignonne. A l’image de leurs présidents de section et de syndicat (Philippe Vannier et Lionel Blanchard), les éleveurs sud-bourguignons ont fait de gros efforts pour accueillir dignement cet interrégional limousin. Plusieurs d’entre-eux participaient pour la toute première fois à un concours de la race. Des éleveurs bourguignons qui n’ont d’ailleurs pas démérité. C’est un côte-d’orien (Pierre-Jacques Groen) qui remporte le titre de « meilleure jeune femelle du concours ». En Saône-et-Loire, le Gaec Robin Vannier obtient un premier prix avec une génisse de trente mois.
Un concours ouvert
L’autre grande prouesse de ce « couleur limousine » aura été de joindre plusieurs autres races allaitantes à ce concours. C’était le pari audacieux que les organisateurs avaient fait dès le départ. Une volonté d’ouverture dont on a pu mesurer tout le bienfondé à Cluny. Aubrac, Parthenaise, Hereford et même Charolaise étaient présentes au sein de ce « couleur limousine ». Tous saluaient l’initiative de Philippe Vannier et de Lionel Blanchard. Cette invitation leur a donné la toute première occasion d’exposer des animaux « rustiques » à une manifestation saône-et-loirienne. Tous en étaient très reconnaissants.
(1) Le concours interrégional limousin réunit les sections « Bourgogne Rhône-Alpes-PACA » et « Auvergne » du Herd-Book Limousin.
Dans une prochaine édition, l’Exploitant agricole reviendra sur ce « couleur limousine » et notamment sur la présentation des races « rustiques ».