Chanvre industriel
Une culture de printemps aux intérêts indéniables
Dans un contexte de recherche de diversification des cultures, et suite
aux conditions difficiles rencontrées à l’automne 2013 pour les semis de
blé, le chanvre industriel est une culture de printemps à ne pas
oublier. En effet, le chanvre est une très bonne tête de rotation, un
très bon précédent à blé qui, de plus, ne nécessite aucun traitement
phytosanitaire.
aux conditions difficiles rencontrées à l’automne 2013 pour les semis de
blé, le chanvre industriel est une culture de printemps à ne pas
oublier. En effet, le chanvre est une très bonne tête de rotation, un
très bon précédent à blé qui, de plus, ne nécessite aucun traitement
phytosanitaire.
Néanmoins le chanvre est une culture sous contrat ce qui demande la présence d’un bassin de production à proximité. Cela permet d’assurer le débouché de la culture et d’avoir des solutions pour réaliser la récolte en limitant les investissements.
Une culture sous contrat
Compte-tenu des contraintes réglementaires sur le chanvre industriel, la culture ne peut se faire que sous contrat avec une unité de transformation. Le contrat permet d’assurer les débouchés de la culture aussi bien en paille qu’en chènevis (graine de chanvre). De plus, le contrat définit également les conditions de récolte de la culture qui sont souvent un frein à sa mise en place. Selon les bassins de production, la récolte est gérée de façon collective ou individuelle mais avec des appuis à son organisation.
Un choix variétal limité
Les variétés de chanvre se distinguent principalement par leur précocité. Actuellement, sept variétés peuvent être utilisées en France. Le choix variétal peut se faire soit en fonction du débouché visé, soit être imposé dans le contrat de production afin de faciliter l’organisation collective des chantiers de récolte. Pour un débouché mixte paille et chènevis, les variétés plus précoces seront favorisées alors que les variétés les plus tardives seront principalement utilisées pour une valorisation de la paille uniquement.
Soigner l’implantation pour assurer un bon démarrage de la culture
Le semis doit être réalisé dans les meilleures conditions possibles. Un travail profond n’est pas indispensable mais un sol bien structuré est impératif pour obtenir un enracinement profond et permettre un bon développement de la culture. Les conditions d’implantation optimales se font dans un sol bien ressuyé et réchauffé (environ 10-12 °C). En pratique, les semis se déroulent à partir de mi-avril avec une période optimale entre le 20 avril et le 05 mai. La profondeur de semis optimale se situe entre 2 et 4 cm et doit être adaptée selon les conditions climatiques et les types de sols. La petite graine de chanvre doit avoir le meilleur contact possible avec le sol et son humidité pour germer rapidement. Malgré tout la graine de chanvre est très sensible à l’hydromorphie et aux excès d’eau, les conditions de semis sont donc primordiales pour assurer son bon développement. La densité de semis du chanvre doit être comprise entre 45 et 50 kg/ha pour atteindre le meilleur compromis entre le rendement paille et le rendement chènevis. Le semis s’effectue avec un semoir céréales pour un écartement de 12 à 17 cm.
La fertilisation ne doit pas être négligée. Pour permettre un bon démarrage de la culture, de l’azote doit être disponible. Pour un potentiel de 8 t/ha de paille et 10 q/ha de chènevis, les besoins sont d’environ 115 unités d’azote. La totalité de l’azote sera apportée au semis. L’apport sera à raisonner selon le potentiel de minéralisation du sol. Veillez à respecter les doses plafonds mentionnées dans les arrêtés préfectoraux directive nitrates révisés récemment.
Si l’implantation est réussie, le chanvre couvre très rapidement le sol et étouffe les adventices. Aucun désherbage chimique n’est nécessaire. Par contre, si des problèmes sont rencontrés au moment de l’implantation, les adventices peuvent rapidement prendre le dessus sur le chanvre et fortement pénaliser le rendement. Dans ce cas, aucun rattrapage n’est possible car aucun produit phytosanitaire n’est homologué sur le chanvre. Une fois l’implantation réussie, aucune autre intervention dans la culture n’est à prévoir. La récolte a lieu entre fin août et fin septembre à des conditions précisées dans le contrat.
Vous trouverez sur le site internet www.cetiom.fr toutes les informations utiles sur la conduite culturale du chanvre industriel.
Une culture sous contrat
Compte-tenu des contraintes réglementaires sur le chanvre industriel, la culture ne peut se faire que sous contrat avec une unité de transformation. Le contrat permet d’assurer les débouchés de la culture aussi bien en paille qu’en chènevis (graine de chanvre). De plus, le contrat définit également les conditions de récolte de la culture qui sont souvent un frein à sa mise en place. Selon les bassins de production, la récolte est gérée de façon collective ou individuelle mais avec des appuis à son organisation.
Un choix variétal limité
Les variétés de chanvre se distinguent principalement par leur précocité. Actuellement, sept variétés peuvent être utilisées en France. Le choix variétal peut se faire soit en fonction du débouché visé, soit être imposé dans le contrat de production afin de faciliter l’organisation collective des chantiers de récolte. Pour un débouché mixte paille et chènevis, les variétés plus précoces seront favorisées alors que les variétés les plus tardives seront principalement utilisées pour une valorisation de la paille uniquement.
Soigner l’implantation pour assurer un bon démarrage de la culture
Le semis doit être réalisé dans les meilleures conditions possibles. Un travail profond n’est pas indispensable mais un sol bien structuré est impératif pour obtenir un enracinement profond et permettre un bon développement de la culture. Les conditions d’implantation optimales se font dans un sol bien ressuyé et réchauffé (environ 10-12 °C). En pratique, les semis se déroulent à partir de mi-avril avec une période optimale entre le 20 avril et le 05 mai. La profondeur de semis optimale se situe entre 2 et 4 cm et doit être adaptée selon les conditions climatiques et les types de sols. La petite graine de chanvre doit avoir le meilleur contact possible avec le sol et son humidité pour germer rapidement. Malgré tout la graine de chanvre est très sensible à l’hydromorphie et aux excès d’eau, les conditions de semis sont donc primordiales pour assurer son bon développement. La densité de semis du chanvre doit être comprise entre 45 et 50 kg/ha pour atteindre le meilleur compromis entre le rendement paille et le rendement chènevis. Le semis s’effectue avec un semoir céréales pour un écartement de 12 à 17 cm.
La fertilisation ne doit pas être négligée. Pour permettre un bon démarrage de la culture, de l’azote doit être disponible. Pour un potentiel de 8 t/ha de paille et 10 q/ha de chènevis, les besoins sont d’environ 115 unités d’azote. La totalité de l’azote sera apportée au semis. L’apport sera à raisonner selon le potentiel de minéralisation du sol. Veillez à respecter les doses plafonds mentionnées dans les arrêtés préfectoraux directive nitrates révisés récemment.
Si l’implantation est réussie, le chanvre couvre très rapidement le sol et étouffe les adventices. Aucun désherbage chimique n’est nécessaire. Par contre, si des problèmes sont rencontrés au moment de l’implantation, les adventices peuvent rapidement prendre le dessus sur le chanvre et fortement pénaliser le rendement. Dans ce cas, aucun rattrapage n’est possible car aucun produit phytosanitaire n’est homologué sur le chanvre. Une fois l’implantation réussie, aucune autre intervention dans la culture n’est à prévoir. La récolte a lieu entre fin août et fin septembre à des conditions précisées dans le contrat.
Vous trouverez sur le site internet www.cetiom.fr toutes les informations utiles sur la conduite culturale du chanvre industriel.