Cahier des charges bourguignon en Beaujolais
Une digestion complexe
Le nouveau cahier des charges qui concerne l’appellation Bourgogne est
paru au journal officiel le 24 novembre dernier tandis que celui de
l’appellation Bourgogne aligoté devrait sortir dans les jours qui
viennent. Les services locaux de l’INAO souhaitent informer les
viticulteurs, producteurs de Bourgogne et Bourgogne aligoté en
Beaujolais sur les échéances importantes à venir concernant ces cahiers
des charges. Éléments d’explication avec Christèle Mercier, déléguée territoriale de l’unité Centre Est de l’INAO.
paru au journal officiel le 24 novembre dernier tandis que celui de
l’appellation Bourgogne aligoté devrait sortir dans les jours qui
viennent. Les services locaux de l’INAO souhaitent informer les
viticulteurs, producteurs de Bourgogne et Bourgogne aligoté en
Beaujolais sur les échéances importantes à venir concernant ces cahiers
des charges. Éléments d’explication avec Christèle Mercier, déléguée territoriale de l’unité Centre Est de l’INAO.
➢ Maintenant que les nouveaux cahiers des charges sont entérinés, qu’est-ce qui s’impose de nouveau aux viticulteurs du Beaujolais, notamment en vue des récoltes 2012 et 2013, voire suivantes ?
Christèle Mercier : dans un premier temps et de façon assez urgente, les professionnels qui souhaitent continuer à produire du Bourgogne ont jusqu’au 31 décembre 2011 pour effectuer leur « déclaration préalable d’affectation parcellaire ». Le formulaire est disponible sur les sites physiques et internet [WEB]de la CAVB, [/WEB]du Syndicat des Bourgognes et de l’UVB et doit être retourné à l’ODG ([WEB]soit à la CAVB, [/WEB]soit au Syndicat des Bourgognes) avant cette date.
➢ Où en est la procédure de délimitation des AOC Bourgogne et Bourgogne aligoté ?
C. M. : suite au travail effectué ces deux dernières années sur les principes et les critères de délimitation, de nouvelles aires géographiques ont été entérinées par le comité national vin pour ces deux appellations. Ce travail a consisté dans un premier temps, à définir les listes de communes dans lesquelles ces appellations pourraient être produites. L’ensemble des communes du Beaujolais a été concerné par ce travail. Pour le Bourgogne aligoté, ainsi que le Bourgogne rouge et rosé, les travaux de délimitation s’arrêtent là. Pour le Bourgogne blanc, l’étape suivante est la mise en œuvre de la procédure d’identification parcellaire au sein des communes retenues.
➢ En quoi consiste cette procédure d’identification parcellaire ?
C. M. : la procédure d’identification parcellaire poursuit les travaux de délimitation à une échelle plus fine que celle des communes. Le travail consiste désormais à déterminer les parcelles qui répondent aux critères définis par les experts et validés par le comité national vin, relatifs aux caractéristiques du sol, de l’altitude ou encore de l’exposition. Pour pouvoir être identifiées, ces parcelles doivent faire l’objet d’une demande de la part des viticulteurs. Pour les parcelles plantées en chardonnay, les viticulteurs ont jusqu’au 31 mars 2012 pour adresser leur demande d’identification parcellaire auprès de l’INAO. Pour les parcelles nues, les opérateurs pourront également faire une demande, et ce avant le 31 juillet de l’année précédant la plantation.
L’ensemble des formulaires sont disponibles auprès de l’INAO[WEB], de la CAVB[/WEB]et de l’UVB.
Les parcelles faisant l’objet d’une demande seront expertisées par les services de l’INAO accompagnés des experts afin d’établir des listes à soumettre au comité national pour validation. Les listes seront mises à jour régulièrement en fonction de l’avancée des travaux et des nouvelles demandes et au bout de cinq ans, un bilan sera établi. Attention donc à ne pas rater le coche du 31 mars 2012 pour les parcelles plantées en chardonnay.
➢ Et pour les parcelles des communes non retenues dans les aires géographiques ou non identifiées après examen de l’INAO, que se passe t-il ? Des mesures transitoires sont elles prévues ?
C. M. : en effet, des mesures transitoires ont été prévues pour tous les opérateurs concernés et afin de compenser les préjudices financiers éventuels. Une tolérance de 25 ans maximum est prévue, soit jusqu’en 2035 à moins d’arracher ses vignes d’ici là. Pour pouvoir bénéficier de ces tolérances, les viticulteurs concernés doivent remplir au plus tôt les formulaires disponibles sur les sites physiques et internet de l’INAO de l’UVB [WEB]et de la CAVB[/WEB], et les retourner à l’INAO.
Ces formulaires doivent être accompagnés d’une déclaration de récolte pour les productions concernées prouvant une revendication avant le 31 juillet 2010. Il n’y a pas de date butoir pour pouvoir bénéficier de ces tolérances mais le plus tôt les personnes se manifesteront, le plus tôt elles seront référencées. Ces mesures concernent à la fois le Bourgogne et le Bourgogne aligoté dont le cahier des charges doit, je le rappelle, sortir d’un moment à l’autre.
Christèle Mercier : dans un premier temps et de façon assez urgente, les professionnels qui souhaitent continuer à produire du Bourgogne ont jusqu’au 31 décembre 2011 pour effectuer leur « déclaration préalable d’affectation parcellaire ». Le formulaire est disponible sur les sites physiques et internet [WEB]de la CAVB, [/WEB]du Syndicat des Bourgognes et de l’UVB et doit être retourné à l’ODG ([WEB]soit à la CAVB, [/WEB]soit au Syndicat des Bourgognes) avant cette date.
➢ Où en est la procédure de délimitation des AOC Bourgogne et Bourgogne aligoté ?
C. M. : suite au travail effectué ces deux dernières années sur les principes et les critères de délimitation, de nouvelles aires géographiques ont été entérinées par le comité national vin pour ces deux appellations. Ce travail a consisté dans un premier temps, à définir les listes de communes dans lesquelles ces appellations pourraient être produites. L’ensemble des communes du Beaujolais a été concerné par ce travail. Pour le Bourgogne aligoté, ainsi que le Bourgogne rouge et rosé, les travaux de délimitation s’arrêtent là. Pour le Bourgogne blanc, l’étape suivante est la mise en œuvre de la procédure d’identification parcellaire au sein des communes retenues.
➢ En quoi consiste cette procédure d’identification parcellaire ?
C. M. : la procédure d’identification parcellaire poursuit les travaux de délimitation à une échelle plus fine que celle des communes. Le travail consiste désormais à déterminer les parcelles qui répondent aux critères définis par les experts et validés par le comité national vin, relatifs aux caractéristiques du sol, de l’altitude ou encore de l’exposition. Pour pouvoir être identifiées, ces parcelles doivent faire l’objet d’une demande de la part des viticulteurs. Pour les parcelles plantées en chardonnay, les viticulteurs ont jusqu’au 31 mars 2012 pour adresser leur demande d’identification parcellaire auprès de l’INAO. Pour les parcelles nues, les opérateurs pourront également faire une demande, et ce avant le 31 juillet de l’année précédant la plantation.
L’ensemble des formulaires sont disponibles auprès de l’INAO[WEB], de la CAVB[/WEB]et de l’UVB.
Les parcelles faisant l’objet d’une demande seront expertisées par les services de l’INAO accompagnés des experts afin d’établir des listes à soumettre au comité national pour validation. Les listes seront mises à jour régulièrement en fonction de l’avancée des travaux et des nouvelles demandes et au bout de cinq ans, un bilan sera établi. Attention donc à ne pas rater le coche du 31 mars 2012 pour les parcelles plantées en chardonnay.
➢ Et pour les parcelles des communes non retenues dans les aires géographiques ou non identifiées après examen de l’INAO, que se passe t-il ? Des mesures transitoires sont elles prévues ?
C. M. : en effet, des mesures transitoires ont été prévues pour tous les opérateurs concernés et afin de compenser les préjudices financiers éventuels. Une tolérance de 25 ans maximum est prévue, soit jusqu’en 2035 à moins d’arracher ses vignes d’ici là. Pour pouvoir bénéficier de ces tolérances, les viticulteurs concernés doivent remplir au plus tôt les formulaires disponibles sur les sites physiques et internet de l’INAO de l’UVB [WEB]et de la CAVB[/WEB], et les retourner à l’INAO.
Ces formulaires doivent être accompagnés d’une déclaration de récolte pour les productions concernées prouvant une revendication avant le 31 juillet 2010. Il n’y a pas de date butoir pour pouvoir bénéficier de ces tolérances mais le plus tôt les personnes se manifesteront, le plus tôt elles seront référencées. Ces mesures concernent à la fois le Bourgogne et le Bourgogne aligoté dont le cahier des charges doit, je le rappelle, sortir d’un moment à l’autre.