Future AOC Lugny
Une "diversité" de sols
En prélude de l’assemblée générale qui se tiendra vendredi 6 septembre à
partir de 16 h 30 à la salle des fête de Saint-Gengoux-de-Scissé, les
vignerons du syndicat portant l’appellation lugny continuent d’étoffer
leur dossier qui sera prochainement présenté à l’INAO.
partir de 16 h 30 à la salle des fête de Saint-Gengoux-de-Scissé, les
vignerons du syndicat portant l’appellation lugny continuent d’étoffer
leur dossier qui sera prochainement présenté à l’INAO.
Mardi avait lieu la présentation géologique des sept profils ouverts dans les sols de plusieurs secteurs de la probable future zone de délimitation. Avec ce dossier géologique, le président du syndicat porteur, Pascal Gaguin constate que des « similitudes existent entre les deux vallées, semblables ». Confirmation par la géologue, Françoise Vannier-Petit de Dijon qui dévoilait quelques unes de ses conclusions en prélude de vendredi. Visiblement, il existe sur les sept profils, « une grande diversité de sous-sols ». Malgré la présence de calcaire sur l’ensemble, des secteurs présentent des sols « sans calcaire : décarbonatés », précise-t-elle. Une situation « cohérente » avec ce qui est observée dans le reste des appellations mâconnaises.
Mais alors, qu’en est-il du côté du goût des vins ? Les dégustations avec des vignerons, des amateurs et des techniciens tendent à prouver qu’il existe bien une spécificité pour ces futurs vins d’AOC Lugny. « Il est ressorti des vins déjà "marqués" » par ce terroir, se réjouit Pascal Gaguin.
Une particularité qui se retrouve aussi dans l’histoire de la commercialisation des vins de la région. Emmanuel Nonain continue d’ailleurs de se pencher sur la réputation, l’histoire des hommes et des cépages cultivés. Un travail « de longue haleine », tout comme la rédaction du futur cahier des charges. « Il est tourné comme les autres appellations mâconnaises mais avec quelques rajouts appartenant aux pratiques des vignerons de la zone », précise Pascal Gaguin. La Commission nationale de l’INAO pourrait éventuellement examiner tous ces volets au mois de mars. Avant de nouvelles étapes (commissions d’experts et d’études). Il faut en effet compter une dizaine d’année avant d’obtenir une appellation d’origine contrôlé.
Mais alors, qu’en est-il du côté du goût des vins ? Les dégustations avec des vignerons, des amateurs et des techniciens tendent à prouver qu’il existe bien une spécificité pour ces futurs vins d’AOC Lugny. « Il est ressorti des vins déjà "marqués" » par ce terroir, se réjouit Pascal Gaguin.
Une particularité qui se retrouve aussi dans l’histoire de la commercialisation des vins de la région. Emmanuel Nonain continue d’ailleurs de se pencher sur la réputation, l’histoire des hommes et des cépages cultivés. Un travail « de longue haleine », tout comme la rédaction du futur cahier des charges. « Il est tourné comme les autres appellations mâconnaises mais avec quelques rajouts appartenant aux pratiques des vignerons de la zone », précise Pascal Gaguin. La Commission nationale de l’INAO pourrait éventuellement examiner tous ces volets au mois de mars. Avant de nouvelles étapes (commissions d’experts et d’études). Il faut en effet compter une dizaine d’année avant d’obtenir une appellation d’origine contrôlé.