Une douce quiétude à Volesvres
Située à seulement quelques encablures de la commune de Paray-le-Monial, le village de Volesvres se distingue par sa douceur de vivre.

Sur la rive droite de la Bourbince, on découvre Volabra, ancienne paroisse au vocable de Saint Jean-Baptiste, qui était du patronage de l’évêque d’Autun. En sus des cent feux et des trois-cent communiants, on dénombrait en 1760 un bourgeois, trois meuniers, un fermier, vingt-six laboureurs ainsi que dix manouvriers. Les dépendances principales de cette paroisse étaient Cypierre dans une large plaine de riches pâturages. Au milieu du XIIe siècle, le seigneur de Cypierre prélevait dans les villages situés au Sud et à l’Ouest de Paray « un droit de vicaria » perçu par le viguier Hugues de Volesvres. Philibert de Marcilly de Cypierre, chevalier de l’Ordre et premier gentilhomme de la chambre du Roi, fut gouverneur de Charles IX. Il mourut en 1571 et le roi perdit là un précieux serviteur. Il fut inhumé dans la cathédrale d’Autun au côté de son frère, évêque du diocèse. Humbert de Cypierre, son fils, devint seigneur de Cypierre et lui rendit hommage en 1595. Au siècle suivant, cette terre appartenait à de nouveaux propriétaires. A signaler, enfin, que l’église de Volesvres a été construite au XIXe siècle.
Val d’Or
Comptant 636 habitants au dernier recensement, la commune de Volesvres, d’une superficie de 2.155 hectares, a une densité de 29 habitants au km². Dominant la vallée de la Bourbince, le canal et la voie ferrée, le bourg de Volesvres a une vocation résidentielle. Groupé autour de son église, le village domine ce que l’on appelle aujourd’hui la vallée du Val d’Or. Des hameaux importants se sont créés autour de nouvelles habitations : Le Seuil, Romay, La Beluze, Les Cadolles ou encore La Bruyère. Tous ces hameaux, situés à l’Ouest du bourg, sont plus près de Paray-le-Monial que du village.