Bourgogne-Nature
Une écrevisse qui dévisse
En Bourgogne, vous aurez encore une chance d’apercevoir l’Écrevisse à
pattes blanches dans de petits cours d’eau (entre 0,5 et 1 m de large)
restés naturels et situés en forêt de feuillus ou en prairie. Elle
trouve alors refuge dans le chevelu racinaire des sous-berges.
pattes blanches dans de petits cours d’eau (entre 0,5 et 1 m de large)
restés naturels et situés en forêt de feuillus ou en prairie. Elle
trouve alors refuge dans le chevelu racinaire des sous-berges.
Mais les scientifiques constatent une régression généralisée de l’espèce. Seulement 26 % des stations bourguignonnes connues avant 1980 contiennent encore de l'Écrevisse à pattes blanches en 2000. Cette régression se poursuit encore actuellement : l'espèce a disparu de 20 % des stations depuis 2000.
Les raisons de cette disparition progressive ? Certaines causes, globales, sont probables (urbanisation, plantations de forêts de résineux), mais d’autres sont mieux identifiées :
– les travaux hydrauliques (90 % des stations ayant subi des travaux hydrauliques n’abritent pas d’Écrevisses à pattes blanches) ;
– le drainage des zones humides et des zones de sources ;
– les pratiques agricoles (le piétinement des bovins, l’utilisation de produits phytosanitaires)
– l’exploitation forestière (le débardage) ;
– les pollutions volontaires ou accidentelles ;
– les événements climatiques (sécheresse) ;
– la présence d’espèces concurrentes.
Parmi ces espèces, il en est une qu’il ne faut prendre ni à la légère ni avec des pincettes : l’Écrevisse américaine.
Les Américaines débarquent
L’Écrevisse américaine est originaire de la côte est des États-Unis. Elle s’est introduite en Europe par l’Allemagne en 1890. Elle est arrivée en France en 1911. L’Écrevisse américaine présente une bonne faculté d’adaptation à des habitats très variés et s’accommode d’une eau de qualité médiocre. Elle est vectrice de maladies comme la peste des écrevisses. Elle se reproduit rapidement et colonise de nouveaux espaces qu’elle gagne sur les espèces locales.
Elle contribue ainsi à la disparition des espèces françaises dont l’Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et l’Écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus). Du coup, elle est présente sur la quasi-totalité du territoire et constitue l’espèce invasive la plus répandue en France.
Qu’est ce qu’une espèce invasive ?
Une espèce est dite invasive si elle réalise trois conditions :
– elle est introduite, intentionnellement hors de son aire de répartition naturelle ;
– elle se multiplie d’elle-même sur ce territoire et y forme une population pérenne ;
– elle perturbe les activités humaines ou nuit à la diversité biologique ;
– elle produit des changements significatifs de composition, de structure et/ou de fonctionnement des écosystèmes.
N’oubliez pas de noter vos observations en ligne sur E-Observations. Vos données participent à une meilleure connaissance des espèces en région et votre aide est indispensable. Rendez-vous sur www.bourgogne-nature.fr. Renseignements : contact@bourgogne-nature.fr ou au 03 86 76 07 36.
Les raisons de cette disparition progressive ? Certaines causes, globales, sont probables (urbanisation, plantations de forêts de résineux), mais d’autres sont mieux identifiées :
– les travaux hydrauliques (90 % des stations ayant subi des travaux hydrauliques n’abritent pas d’Écrevisses à pattes blanches) ;
– le drainage des zones humides et des zones de sources ;
– les pratiques agricoles (le piétinement des bovins, l’utilisation de produits phytosanitaires)
– l’exploitation forestière (le débardage) ;
– les pollutions volontaires ou accidentelles ;
– les événements climatiques (sécheresse) ;
– la présence d’espèces concurrentes.
Parmi ces espèces, il en est une qu’il ne faut prendre ni à la légère ni avec des pincettes : l’Écrevisse américaine.
Les Américaines débarquent
L’Écrevisse américaine est originaire de la côte est des États-Unis. Elle s’est introduite en Europe par l’Allemagne en 1890. Elle est arrivée en France en 1911. L’Écrevisse américaine présente une bonne faculté d’adaptation à des habitats très variés et s’accommode d’une eau de qualité médiocre. Elle est vectrice de maladies comme la peste des écrevisses. Elle se reproduit rapidement et colonise de nouveaux espaces qu’elle gagne sur les espèces locales.
Elle contribue ainsi à la disparition des espèces françaises dont l’Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et l’Écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus). Du coup, elle est présente sur la quasi-totalité du territoire et constitue l’espèce invasive la plus répandue en France.
Qu’est ce qu’une espèce invasive ?
Une espèce est dite invasive si elle réalise trois conditions :
– elle est introduite, intentionnellement hors de son aire de répartition naturelle ;
– elle se multiplie d’elle-même sur ce territoire et y forme une population pérenne ;
– elle perturbe les activités humaines ou nuit à la diversité biologique ;
– elle produit des changements significatifs de composition, de structure et/ou de fonctionnement des écosystèmes.
N’oubliez pas de noter vos observations en ligne sur E-Observations. Vos données participent à une meilleure connaissance des espèces en région et votre aide est indispensable. Rendez-vous sur www.bourgogne-nature.fr. Renseignements : contact@bourgogne-nature.fr ou au 03 86 76 07 36.