Genouilly
Une église au caractère médiéval
Petit bourg rural de 437 habitants niché dans la vallée de la Guye, à la
croisée des chemins, entre les collines calcaires où pousse la vigne et
celles, boisées, où affleurent les chaos granitiques, comme la "mer de
pierre", à la lisière du Clunisois, de la Côte chalonnaise et du
Charollais, Genouilly est un village qui dispose d’un riche patrimoine.
L’église
Saint Pierre est mentionnée dans une charte de Cartulaire de Saint
Vincent de Mâcon dans la première moitié du dixième siècle. C’est autour
de cette pierre angulaire de la commune que la vie s’est ordonnée.
Solide, lourde et massive avec son porche accueillant, elle donne un
caractère médiéval au village. Son porche, couvert en lave, abrite des
bancs de pierre placés jadis à l’entrée pour recevoir les pèlerins. Dans
cette église de style roman clunisien, le visiteur est frappé par son
aspect trapu, lourd et solide à l’image d’une église fortifiée. Une
bâtisse qui, au cours des siècles, eut beaucoup à souffrir des guerres
de religions et de la Révolution.
croisée des chemins, entre les collines calcaires où pousse la vigne et
celles, boisées, où affleurent les chaos granitiques, comme la "mer de
pierre", à la lisière du Clunisois, de la Côte chalonnaise et du
Charollais, Genouilly est un village qui dispose d’un riche patrimoine.
L’église
Saint Pierre est mentionnée dans une charte de Cartulaire de Saint
Vincent de Mâcon dans la première moitié du dixième siècle. C’est autour
de cette pierre angulaire de la commune que la vie s’est ordonnée.
Solide, lourde et massive avec son porche accueillant, elle donne un
caractère médiéval au village. Son porche, couvert en lave, abrite des
bancs de pierre placés jadis à l’entrée pour recevoir les pèlerins. Dans
cette église de style roman clunisien, le visiteur est frappé par son
aspect trapu, lourd et solide à l’image d’une église fortifiée. Une
bâtisse qui, au cours des siècles, eut beaucoup à souffrir des guerres
de religions et de la Révolution.
Entre pont et croix
Construit au dix-huitième siècle, le pont de la Guye rappelle le magnifique pont du hameau de Cortemblein situé sur la commune de Malay. Ce pont routier dispose de quatre arches en plein cintre, appareillées à l’origine de petites pierres de calcaire ocres, allongées et régulières, qui sont séparées par trois becs surmontés, au Nord, par des pyramidions. Les arches sont soigneusement extradossés et le tablier légèrement convexe. Une croix de pierre portant la date gravée 1832 charge la pile occidentale. Elle est sculptée d’une couronne d’épines à l’intersection des bras quadrangulaires. Les débris de la croix antérieure sont peut-être ceux que l’on remarque, encastrés au bas du mur Sud de l’église et dispersés en quatre fragments, dont deux fleurdelisés.
Par ailleurs, le village abrite plusieurs croix. On signalera la croix des Volans qui est aussi la plus ancienne. A son pied, il est possible de profiter d’une très belle vue sur la vallée. Pour ce qui est de la croix du cimetière, tout laisse à penser que lorsque le cimetière entourait l’église, elle était sur une tombe. Quant à la croix du marché, elle a longtemps été au centre de la place. En saison, elle est entourée d’une abondante floraison. On n’oubliera pas la croix de Santagny, située au carrefour de la route et du chemin des Pommeraies, et la croix de fer.
Construit au dix-huitième siècle, le pont de la Guye rappelle le magnifique pont du hameau de Cortemblein situé sur la commune de Malay. Ce pont routier dispose de quatre arches en plein cintre, appareillées à l’origine de petites pierres de calcaire ocres, allongées et régulières, qui sont séparées par trois becs surmontés, au Nord, par des pyramidions. Les arches sont soigneusement extradossés et le tablier légèrement convexe. Une croix de pierre portant la date gravée 1832 charge la pile occidentale. Elle est sculptée d’une couronne d’épines à l’intersection des bras quadrangulaires. Les débris de la croix antérieure sont peut-être ceux que l’on remarque, encastrés au bas du mur Sud de l’église et dispersés en quatre fragments, dont deux fleurdelisés.
Par ailleurs, le village abrite plusieurs croix. On signalera la croix des Volans qui est aussi la plus ancienne. A son pied, il est possible de profiter d’une très belle vue sur la vallée. Pour ce qui est de la croix du cimetière, tout laisse à penser que lorsque le cimetière entourait l’église, elle était sur une tombe. Quant à la croix du marché, elle a longtemps été au centre de la place. En saison, elle est entourée d’une abondante floraison. On n’oubliera pas la croix de Santagny, située au carrefour de la route et du chemin des Pommeraies, et la croix de fer.
