Passy
Une église au passé extrêmement riche
Traversée par les ruisseaux de la Petite Guye et des Brettaux, la
commune de Passy était connue en 962 sous la dénomination de Villa
Pagiacus Cum Capella Santi Germain.
commune de Passy était connue en 962 sous la dénomination de Villa
Pagiacus Cum Capella Santi Germain.
Le Cartulaire de Saint Vincent de Mâcon, entre 1096 et 1124, mentionne un Stephanus de Pasiaco et un pouillé de 1513 signale l’Eclesia Passiaci unie à celle de Chevagny-sur-Guye. Puis, dans le dernier quart du seizième siècle, Passy était le siège d’une seigneurie.
De l’église d’origine romane du milieu du onzième siècle –placée sous le vocable Saint Roch après avoir été sous celui de Saint Germain–, il subsiste une tour carrée qui était séparée de la bâtisse par un passage de soixante centimètres. Cette tour est devenue le clocher de l’actuelle église. Il comporte un étage de baies trigéminées avec des retombées communes des cintres sur les colonnettes jumelées munies de chapiteaux frustes. À l’extérieur, la façade présente une porte en accolade, au dessin tourmenté. La toiture en bâtière du clocher, couverte en tuiles plates, a été complètement reconstruite en 1999, avec remaniement des deux pignons en saillie. Cette église offre le seul exemple de la région mâconnaise d’un transept où la croisée n’est pas voûtée. Les quatre grands arcs sont en plein cintre sur piliers carrés massifs à tailloirs rudimentaires.
Un tabernacle de couleur noire
En entrant dans l’église, on voit sur la gauche un mur ancien avec deux contreforts et des arcades intérieures. Cette muraille nord demeure la seule de l’origine. De grandes arcades appliquées en plein cintre y dessinent à l’intérieur trois travées. Les fenêtres de la première et de la troisième sont les ouvertures primitives, petites, très étroites et ébrasées. À remarquer les fenêtres romanes qui sont inversées, la partie la plus large se trouvant aujourd’hui à l’extérieur. Le mur méridional a été entièrement reconstruit et on n’y voit pas d’arcades appliquées. Il n’offre qu’une grande fenêtre sans caractère. L’abside en hémicycle voûtée en cul-de-four termine l’église. On notera la présence d’un tabernacle de 1650 taillé dans un bloc de pierre noire.
Alors que les chapelles ont été édifiées en 1879 par Marmorat Jacques du Gros Chigy, le presbytère a été construit en 1864 au sud de l’église. Il est devenu bureau du facteur receveur en 1909 jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Il est ensuite redevenu une habitation comme lors de la période 1884 – 1909.
De l’église d’origine romane du milieu du onzième siècle –placée sous le vocable Saint Roch après avoir été sous celui de Saint Germain–, il subsiste une tour carrée qui était séparée de la bâtisse par un passage de soixante centimètres. Cette tour est devenue le clocher de l’actuelle église. Il comporte un étage de baies trigéminées avec des retombées communes des cintres sur les colonnettes jumelées munies de chapiteaux frustes. À l’extérieur, la façade présente une porte en accolade, au dessin tourmenté. La toiture en bâtière du clocher, couverte en tuiles plates, a été complètement reconstruite en 1999, avec remaniement des deux pignons en saillie. Cette église offre le seul exemple de la région mâconnaise d’un transept où la croisée n’est pas voûtée. Les quatre grands arcs sont en plein cintre sur piliers carrés massifs à tailloirs rudimentaires.
Un tabernacle de couleur noire
En entrant dans l’église, on voit sur la gauche un mur ancien avec deux contreforts et des arcades intérieures. Cette muraille nord demeure la seule de l’origine. De grandes arcades appliquées en plein cintre y dessinent à l’intérieur trois travées. Les fenêtres de la première et de la troisième sont les ouvertures primitives, petites, très étroites et ébrasées. À remarquer les fenêtres romanes qui sont inversées, la partie la plus large se trouvant aujourd’hui à l’extérieur. Le mur méridional a été entièrement reconstruit et on n’y voit pas d’arcades appliquées. Il n’offre qu’une grande fenêtre sans caractère. L’abside en hémicycle voûtée en cul-de-four termine l’église. On notera la présence d’un tabernacle de 1650 taillé dans un bloc de pierre noire.
Alors que les chapelles ont été édifiées en 1879 par Marmorat Jacques du Gros Chigy, le presbytère a été construit en 1864 au sud de l’église. Il est devenu bureau du facteur receveur en 1909 jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Il est ensuite redevenu une habitation comme lors de la période 1884 – 1909.
