Gibles
Une église récente
Au XIXe siècle, la commune de Gibles a vu à la fois s’ériger une nouvelle église et se créer une voie ferrée.
Comptant un peu plus de 600 habitants, Gibles a une superficie de 1.977 hectares. Alors que l’on peut apercevoir 33 calvaires disséminés sur le territoire de la commune - soit le plus grand nombre de tout le canton -, Gibles dispose d’une église relativement récente. L’ancien lieu de culte posait problème. Étant donné le nombre important de fidèles, il y avait désordre pendant les offices. Pour aller communier, les femmes devaient sortir dehors, traverser une partie du cimetière qui entourait l’église et traverser la chapelle réservée aux hommes. Cette situation ne pouvant plus durer, il fut décidé qu’un nouveau lieu de culte serait bâti à l’emplacement de l’ancien. La première pierre fut posée en présence d’une foule considérable en avril 1851. Le 24 juin, des volontaires équipés d’échelles grimpaient sur le toit de la vieille église dont certaines parties dataient du Xe siècle. En moins de deux heures, les tuiles étaient à terre. D’autres volontaires armés de pics et de barres à mines s’attaquaient aux murs avec une peine inouïe tant la solidité était parfaite. Un carrier d’Ouroux devait livrer toutes les pierres de taille, mais ne parvenant pas à les fournir avec la même rapidité qu’elles étaient employées, le curé dû s’adresser à d’autres carriers. Il en fit venir de Saint-Maurice, de Vareilles et de Saint-Symphorien-des-Bois, ce qui explique la variété et la couleur différente des pierres dans l’actuelle église. Les murs, le couvert, les voûtes, le clocher et une partie des sculptures furent achevés en 1852. La flèche du clocher est celle de l’ancienne église, qu’il a fallu modifier pour lui donner une largeur suffisante correspondant à celle de la tour, plus large que la précédente. La consécration eut lieu le 29 mai 1854 en présence de l’évêque d’Autun.
Passage d’une voie ferrée
La vie du village a aussi été marqué par la présence d’une voie ferrée. C’était la ligne Roanne - Chalon-sur-Saône. Les voies ainsi que la gare ont été construites entre 1887 et 1889. La ligne traversait la commune sur 4,5 km et a nécessité l’édification de trois ponts. Sur Gibles, il y avait cinq passages à niveau. Huit trains passaient chaque jour, dont six pour les voyageurs. La gare avait donné une grande importance à la foire locale, pour les porcs en particulier. Il y eut jusqu’à 52 wagons en partance de Gibles les jours de foire. Il fut alors construit un deuxième quai pour embarquer les animaux. Avec la modernisation, la ligne Roanne - Chalon a vu peu à peu son activité péricliter. Le dernier train qui est monté à Gibles a amené des réfugiés luxembourgeois en 1940. Il n’est plus resté ensuite que le tronçon La Clayette - Gibles qui fut arrêté officiellement le 4 janvier 1943...
Passage d’une voie ferrée
La vie du village a aussi été marqué par la présence d’une voie ferrée. C’était la ligne Roanne - Chalon-sur-Saône. Les voies ainsi que la gare ont été construites entre 1887 et 1889. La ligne traversait la commune sur 4,5 km et a nécessité l’édification de trois ponts. Sur Gibles, il y avait cinq passages à niveau. Huit trains passaient chaque jour, dont six pour les voyageurs. La gare avait donné une grande importance à la foire locale, pour les porcs en particulier. Il y eut jusqu’à 52 wagons en partance de Gibles les jours de foire. Il fut alors construit un deuxième quai pour embarquer les animaux. Avec la modernisation, la ligne Roanne - Chalon a vu peu à peu son activité péricliter. Le dernier train qui est monté à Gibles a amené des réfugiés luxembourgeois en 1940. Il n’est plus resté ensuite que le tronçon La Clayette - Gibles qui fut arrêté officiellement le 4 janvier 1943...