Vente amiable de chevaux à Cluny
Une grande première en Saône-et-Loire
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le site d’Equivallée Cluny a accueilli pour la première fois une vente amiable de chevaux à destination des centres équestres. Une démarche qui s’est traduite par un joli succès commercial incitant à renouveler l’expérience.
Le 1er octobre, les meilleurs chevaux de Bourgogne de trois ans, hongres et femelles, étaient présents pour participer au concours régional organisé par l’Association des éleveurs de chevaux de sport de Bourgogne (AECSB). C’est à Equivallée Cluny qu’ont défilé les chevaux de petites tailles (1,64 et moins) et de grandes tailles (1,65 m et plus), de race Selle français. Ces quelque soixante-dix animaux ont évolué devant des juges sur quatre ateliers : le saut en liberté, le modèle, les allures sous la selle et le saut monté. Les meilleurs chevaux des quatre départements ont pu se qualifier pour le championnat de France des chevaux de trois ans Selle français qui se déroulera les 30 et 31 octobre à Equita’Lyon. Cette dernière compétition organisée par l’Association nationale de Selle français (ANSF) rassemblera une centaine des meilleurs trois ans hexagonaux.
Transactions inédites
Mais pour en revenir à Cluny et au 1er octobre, ce rendez-vous a aussi et surtout donné lieu à un événement inédit en France : la mise en marché de chevaux destinés aux centres équestres. Il s’agissait d'une vente amiable organisée dans le cadre du programme d’amélioration de la cavalerie d’enseignement par l’achat de jeunes chevaux produits en Bourgogne. Un programme qui est à l’initiative du Comité régional d’Equitation, présidé par Hervé de La Selle, en partenariat avec l’AESCB, présidée par Henriette Desbrosse. Cette démarche bénéficie du soutien financier du conseil régional et de l’Etat. Les centres équestres peuvent ainsi profiter d’une aide de 2.000 € répartie sur deux ans pour l’acquisition d’un jeune cheval et de 750 € par poney.
La création d’une telle action s’explique notamment par les difficultés rencontrées en matière de commercialisation des chevaux de sport. Des problèmes qui, au-delà de la crise actuelle, se sont amplifiés depuis trois ans. Force est aussi de constater que beaucoup de chevaux sur le marché ne répondent pas forcément aux attentes de la clientèle à la recherche d’animaux jolis, polyvalents et calmes. En outre, la structuration du marché est assez complexe et pas forcément adaptée aux besoins, à la demande des cavaliers amateurs. Quant aux prix de vente, il y a un vrai manque de lisibilité pour le potentiel acheteur. Au final, ce sont les chevaux "moyens de gamme" qui ont le plus de mal à trouver preneur d’autant plus qu’ils affluent sur le marché. De l’autre côté de la barrière, les centres équestres, de plus en plus nombreux (+20 % entre 2006 et 2011), constatent une stagnation voire une baisse des licenciés FFE, notamment chez les jeunes, ainsi qu’un important turn-over de leur clientèle. L’enjeu est donc de les fidéliser. Cela passe par les qualités de l’infrastructure, de l’enseignement et, bien évidemment, des chevaux. De ces deux problématiques est née l’idée de rapprocher centres équestres et éleveurs dans le cadre d’un programme spécifiquement bourguignon d’amélioration de la cavalerie des centres équestres. Le 1er octobre, suite à la participation aux différents ateliers et à des tests de comportement (non obligatoires), douze chevaux et poneys sur vingt ont trouvé preneur. Soit, au final, un bilan très positif avec des animaux dont les tarifs n’ont pas dépassé les 5.000 €.
Transactions inédites
Mais pour en revenir à Cluny et au 1er octobre, ce rendez-vous a aussi et surtout donné lieu à un événement inédit en France : la mise en marché de chevaux destinés aux centres équestres. Il s’agissait d'une vente amiable organisée dans le cadre du programme d’amélioration de la cavalerie d’enseignement par l’achat de jeunes chevaux produits en Bourgogne. Un programme qui est à l’initiative du Comité régional d’Equitation, présidé par Hervé de La Selle, en partenariat avec l’AESCB, présidée par Henriette Desbrosse. Cette démarche bénéficie du soutien financier du conseil régional et de l’Etat. Les centres équestres peuvent ainsi profiter d’une aide de 2.000 € répartie sur deux ans pour l’acquisition d’un jeune cheval et de 750 € par poney.
La création d’une telle action s’explique notamment par les difficultés rencontrées en matière de commercialisation des chevaux de sport. Des problèmes qui, au-delà de la crise actuelle, se sont amplifiés depuis trois ans. Force est aussi de constater que beaucoup de chevaux sur le marché ne répondent pas forcément aux attentes de la clientèle à la recherche d’animaux jolis, polyvalents et calmes. En outre, la structuration du marché est assez complexe et pas forcément adaptée aux besoins, à la demande des cavaliers amateurs. Quant aux prix de vente, il y a un vrai manque de lisibilité pour le potentiel acheteur. Au final, ce sont les chevaux "moyens de gamme" qui ont le plus de mal à trouver preneur d’autant plus qu’ils affluent sur le marché. De l’autre côté de la barrière, les centres équestres, de plus en plus nombreux (+20 % entre 2006 et 2011), constatent une stagnation voire une baisse des licenciés FFE, notamment chez les jeunes, ainsi qu’un important turn-over de leur clientèle. L’enjeu est donc de les fidéliser. Cela passe par les qualités de l’infrastructure, de l’enseignement et, bien évidemment, des chevaux. De ces deux problématiques est née l’idée de rapprocher centres équestres et éleveurs dans le cadre d’un programme spécifiquement bourguignon d’amélioration de la cavalerie des centres équestres. Le 1er octobre, suite à la participation aux différents ateliers et à des tests de comportement (non obligatoires), douze chevaux et poneys sur vingt ont trouvé preneur. Soit, au final, un bilan très positif avec des animaux dont les tarifs n’ont pas dépassé les 5.000 €.