Charte des bonnes pratiques d'élevage
Une mise à jour appréciée
Une quarantaine de techniciens, qui suivent les élevages allaitants et
laitiers de Bourgogne dans le cadre de la Charte des bonnes pratiques
d'élevage, viennent de participer à une journée d'information organisée
par la Chambre régionale d'agriculture.
laitiers de Bourgogne dans le cadre de la Charte des bonnes pratiques
d'élevage, viennent de participer à une journée d'information organisée
par la Chambre régionale d'agriculture.
La charte des bonnes pratiques d'élevage date de 1999, elle s'est enrichie depuis de nouveaux chapitres concernant la santé du troupeau, la qualité du lait, le bien-être des animaux, la sécurité des personnes intervenant sur l'exploitation, la protection de l'environnement... Elle est devenue le socle commun des cahiers des charges qualité des filières lait et viande.
En matière de risques au travail, gérer c'est d'abord prévoir
Fin 2012, 3336 élevages bovins viande et 1064 élevages bovins lait de Bourgogne sont engagés dans la Charte des bonnes pratiques d'élevage. Les techniciens qui les suivent sur le terrain ont assisté à une réunion d'information le 3 octobre dernier. Cette réunion, présidée par Emmanuel Bernard, président du secteur viande de la Charte des bonnes pratiques d'élevage, concernait deux sujets importants sur lesquels certaines marges de progrès subsistent : le document unique de prévention des risques et la récupération des emballages vides et des déchets d'élevage.
A l'occasion de la présentation du document unique d'évaluation des risques, Mathieu Danguin, responsable régional Santé et sécurité au travail de la MSA de Bourgogne, est intervenu sur la contention des bovins. Le secteur agricole est particulièrement accidentogène, beaucoup d'activités génèrent de multiples situations à risque pour la santé et la sécurité des opérateurs. Les chiffres concernant les accidents du travail (40% des accidentés ont moins d'un an d'ancienneté) et les coûts induits, sont parlants. Dans un contexte à haut risque, le document unique de prévention des risques en dresse l'inventaire pour mieux les évaluer et informer les personnes qui interviennent de façon permanente ou ponctuelle sur l'exploitation. Il ne faut pas oublier d'ailleurs, que la responsabilité civile du chef d'entreprise peut être engagée, l'employeur étant présumé responsable civilement pour le paiement des réparations. Le document doit donc établir un inventaire des risques par unité de travail et les évaluer, afin de réaliser un plan de prévention efficace.
S'informer pour mieux expliquer
Autres points d'information traités par Françoise Pierson de la Chambre régionale d'agriculture et Julie Cloupet, attachée régionale de Adivalor, (organisation nationale récupérant les déchets d'agrofourniture) : la récupération des emballages vides de produits d'hygiène en élevage laitier (EVPHEL) et des autres déchets d'élevage. Tout au long de cette grande chaîne de la récupération, chacun a son rôle à jouer, de l'agriculteur qui effectue le premier tri et la première préparation avant la collecte, à l'industriel qui valorise les matières récupérées. Pour adopter les bons réflexes et entretenir les bons gestes, information et pédagogie se combinent, à chaque étape de la chaîne de récupération, pour une efficacité optimale de l'ensemble.
Cette demi-journée d'information visait justement à sensibiliser les techniciens intervenant au titre de la Charte des bonnes pratiques d'élevage, afin qu'ils démultiplient ces informations essentielles sur les exploitations qu'ils suivent régulièrement. Objectif atteint, puisque les personnes concernées se sont déclarées satisfaites des interventions et des informations dispensées.
En matière de risques au travail, gérer c'est d'abord prévoir
Fin 2012, 3336 élevages bovins viande et 1064 élevages bovins lait de Bourgogne sont engagés dans la Charte des bonnes pratiques d'élevage. Les techniciens qui les suivent sur le terrain ont assisté à une réunion d'information le 3 octobre dernier. Cette réunion, présidée par Emmanuel Bernard, président du secteur viande de la Charte des bonnes pratiques d'élevage, concernait deux sujets importants sur lesquels certaines marges de progrès subsistent : le document unique de prévention des risques et la récupération des emballages vides et des déchets d'élevage.
A l'occasion de la présentation du document unique d'évaluation des risques, Mathieu Danguin, responsable régional Santé et sécurité au travail de la MSA de Bourgogne, est intervenu sur la contention des bovins. Le secteur agricole est particulièrement accidentogène, beaucoup d'activités génèrent de multiples situations à risque pour la santé et la sécurité des opérateurs. Les chiffres concernant les accidents du travail (40% des accidentés ont moins d'un an d'ancienneté) et les coûts induits, sont parlants. Dans un contexte à haut risque, le document unique de prévention des risques en dresse l'inventaire pour mieux les évaluer et informer les personnes qui interviennent de façon permanente ou ponctuelle sur l'exploitation. Il ne faut pas oublier d'ailleurs, que la responsabilité civile du chef d'entreprise peut être engagée, l'employeur étant présumé responsable civilement pour le paiement des réparations. Le document doit donc établir un inventaire des risques par unité de travail et les évaluer, afin de réaliser un plan de prévention efficace.
S'informer pour mieux expliquer
Autres points d'information traités par Françoise Pierson de la Chambre régionale d'agriculture et Julie Cloupet, attachée régionale de Adivalor, (organisation nationale récupérant les déchets d'agrofourniture) : la récupération des emballages vides de produits d'hygiène en élevage laitier (EVPHEL) et des autres déchets d'élevage. Tout au long de cette grande chaîne de la récupération, chacun a son rôle à jouer, de l'agriculteur qui effectue le premier tri et la première préparation avant la collecte, à l'industriel qui valorise les matières récupérées. Pour adopter les bons réflexes et entretenir les bons gestes, information et pédagogie se combinent, à chaque étape de la chaîne de récupération, pour une efficacité optimale de l'ensemble.
Cette demi-journée d'information visait justement à sensibiliser les techniciens intervenant au titre de la Charte des bonnes pratiques d'élevage, afin qu'ils démultiplient ces informations essentielles sur les exploitations qu'ils suivent régulièrement. Objectif atteint, puisque les personnes concernées se sont déclarées satisfaites des interventions et des informations dispensées.