AgriSolidarité
Une nouvelle étape
L’association AgriSolidarité tiendra son assemblée générale ce lundi 11 avril, l’occasion de passer en revue la nouvelle organisation du fonctionnement de l’accompagnement des agriculteurs en difficulté.
En 2011, AgriSolidarité prend un nouveau virage : les changements sont en effet nombreux pour l’association avec la fin du financement par le Fond social européen –le conseil général devenant de ce fait le principal financeur aux côtés de la chambre d’agriculture et de la MSA–, mais aussi et surtout du côté de son fonctionnement quotidien. Ce dernier vise –on le rappelle– à venir en appui aux exploitants en difficultés.
Sans revenir sur l’historique de la structure, les efforts portent cette année sur le nécessaire renforcement de la concertation entre la médiatrice territoriale ou la conseillère auprès des agriculteurs fragilisés –selon le zonage précisé sur la carte ci-jointe–, les travailleurs sociaux de la MSA et les conseillers de secteur chambre d’agriculture dont cinq sont plus spécifiquement dédiés à la première phase d'écoute et six à la réalisation d'études prévisionnelles technico-économiques et financières. Le nouveau dispositif a été officiellement lancé en février dernier.
Un engagement
« Pour chaque situation, il y a une solution », rappelle Agnès Grozellier, conseillère auprès des agriculteurs fragilisés, ce qui impose une phase d’écoute préalable plus importante de manière à aboutir à un état des lieux le plus précis possible. Pas de réponse standard, pas de solution préétablie, mais bien une solution à apporter en fonction de l’historique et de la situation actuelle. Aussi, est-il fondamental de rappeler, comme le fait Agnès Grozellier, que « plus que jamais, l’objectif premier reste de pouvoir mettre en place le plus en amont possible l’accompagnement nécessaire ».
Autre évolution importante, « l’accompagnement repose désormais sur l’engagement explicite –matérialisé par la signature d’un contrat– des exploitants à s’engager dans une dynamique dont ils sont un rouage essentiel ». L’association recherche en effet que les exploitants concernés soient pleinement acteurs du changement. Il ne peut y avoir en effet de changement sans acceptation de ce changement et sans volonté de modifier la situation présente.
Cet engagement se matérialise certes par la signature d’un contrat annuel, lequel s’accompagne d’une contribution symbolique demandée à l’exploitant de 100 €. « Ce contrat nous oblige à faire ponctuellement le point sur ce qui va et sur ce qui n’irait pas. Il donne la possibilité tant aux uns qu’aux autres de se retirer en cas de non-respect des engagements pris », commente Agnès Grozellier, qui insiste sur le travail d’équipe que suppose cet accompagnement, une équipe qui intègre au cœur de son dispositif l’exploitant lui-même.
En 2011, il est manifeste qu’AgriSolidarité commence à être bien rodée sur son fonctionnement. Certes, rien n’est jamais gagné, mais les quelque 187 exploitations suivies en 2010, qui représentent entre 220 et 230 exploitants, attendent beaucoup de cette dynamique. D’autres sans doute aussi… qui hésitent encore à franchir le pas.
Insérer ici la carte avec les deux contacts
Dacs-Agri
A l’heure du bilan
Sans revenir sur l’historique de la structure, les efforts portent cette année sur le nécessaire renforcement de la concertation entre la médiatrice territoriale ou la conseillère auprès des agriculteurs fragilisés –selon le zonage précisé sur la carte ci-jointe–, les travailleurs sociaux de la MSA et les conseillers de secteur chambre d’agriculture dont cinq sont plus spécifiquement dédiés à la première phase d'écoute et six à la réalisation d'études prévisionnelles technico-économiques et financières. Le nouveau dispositif a été officiellement lancé en février dernier.
Un engagement
« Pour chaque situation, il y a une solution », rappelle Agnès Grozellier, conseillère auprès des agriculteurs fragilisés, ce qui impose une phase d’écoute préalable plus importante de manière à aboutir à un état des lieux le plus précis possible. Pas de réponse standard, pas de solution préétablie, mais bien une solution à apporter en fonction de l’historique et de la situation actuelle. Aussi, est-il fondamental de rappeler, comme le fait Agnès Grozellier, que « plus que jamais, l’objectif premier reste de pouvoir mettre en place le plus en amont possible l’accompagnement nécessaire ».
Autre évolution importante, « l’accompagnement repose désormais sur l’engagement explicite –matérialisé par la signature d’un contrat– des exploitants à s’engager dans une dynamique dont ils sont un rouage essentiel ». L’association recherche en effet que les exploitants concernés soient pleinement acteurs du changement. Il ne peut y avoir en effet de changement sans acceptation de ce changement et sans volonté de modifier la situation présente.
Cet engagement se matérialise certes par la signature d’un contrat annuel, lequel s’accompagne d’une contribution symbolique demandée à l’exploitant de 100 €. « Ce contrat nous oblige à faire ponctuellement le point sur ce qui va et sur ce qui n’irait pas. Il donne la possibilité tant aux uns qu’aux autres de se retirer en cas de non-respect des engagements pris », commente Agnès Grozellier, qui insiste sur le travail d’équipe que suppose cet accompagnement, une équipe qui intègre au cœur de son dispositif l’exploitant lui-même.
En 2011, il est manifeste qu’AgriSolidarité commence à être bien rodée sur son fonctionnement. Certes, rien n’est jamais gagné, mais les quelque 187 exploitations suivies en 2010, qui représentent entre 220 et 230 exploitants, attendent beaucoup de cette dynamique. D’autres sans doute aussi… qui hésitent encore à franchir le pas.
Insérer ici la carte avec les deux contacts
Dacs-Agri
A l’heure du bilan
Le Dacs-Agri, plan d'aide mis en place en 2009, avait pour but d'accompagner les agriculteurs les plus en difficulté avec une prise en charge partielle de certains intérêts bancaires et de certaines cotisations sociales en 2010. Le conseil Ruminants de FranceAgriMer du 15 mars a dévoilé la proportion des filières représentée dans ce plan : 34,06 % pour les bovins lait et 30,95 % pour les bovins viande, 11,25 % pour les grandes cultures, 7,24 % pour la viticulture, 4,37 % pour les ovins, 3,28 % pour les porcs, 2,69 % pour l'aviculture, 1,34 % pour les caprins, 1,38 % pour l'arboriculture et 1,07 % pour le maraîchage. Dans ce plan encore, les dossiers ont été sélectionnés en fonction de la gravité de la situation.