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Future Pac

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

La profession (FRSEA, JA, chambre régionale d’Agriculture...) et la Région se mobilisent depuis plus d’un an pour anticiper la prochaine réforme de la Pac. Cette dernière s’annonce difficile. Pas de mystère, les trois règlements proposés par la commission sont déjà écrits et c’est forcément à partir de ces documents que le nouveau parlement Européen devra se prononcer. L’équation du budget reste impossible à résoudre puisqu’il manque 100 milliards d’euros avec toujours plus d'obligations, "environnementales" notamment.

Par Publié par Cédric Michelin
Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

Alex Sontag

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

Alex Sontag

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

Alex Sontag

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

Alex Sontag

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

Alex Sontag

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

Alex Sontag

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Une nouvelle Pac plus verte avec moins d’aides

Ce n’est pas encore Pâques mais à Bruxelles, la délégation bourguignonne n’a pas toujours eu le même son de cloche en fonction des interlocuteurs. Il y a les personnes qui rassurent, telle que Virginie Jorissen, déléguée pour les affaires agricoles, à la représentation permanente pour la France auprès de l’Union Européenne : « on n’est pas très loin d’un accord, la France fait des propositions. Elle souhaite le maintien des dépenses, maintenir le budget Pac, limiter les autres dépenses, mettre en place de nouvelles ressources… L’équation n’est pas facile pour trouver 100 milliards d’euros ».
D’autres interlocuteurs sont moins optimistes. Les représentants de la direction générale de l’agriculture de la commission indiquent que la propositiond'un budget à 1,30 % du PIB a été refusé et qu'on s'oriente vers un bugdet de 1,13 % : soit une baisse de - 5 % sur le premier pilier et - 15 % sur le second pilier.

Vert ou être vert

Une fois n’est pas coutume quel que soit l’interlocuteur le point de vue sur l’environnement et le climat est toujours le même. La prochaine Pac sera plus verte, avec moins d’aides mais plus de contraintes. Le message est difficile à entendre. La profession rappelle que les agriculteurs n’ont pas toujours un revenu suffisant pour vivre et encore moins investir !

D’autant plus, que sur ce volet environnemental, il n’est pas possible de reconnaître l’existant. Le paiement vert sera intégré aux droits à paiement de base, l’indemnité compensatoire de handicaps naturels n’est pas considérée, pour l’instant, comme une mesure environnement climat. Enfin, il restera peu de moyens pour les mesures agroenvironnementales avec un deuxième pilier en forte baisse.

Finalement, tout est focalisé sur le nouveau dispositif « Eco-scheme », aide annuelle sur le premier pilier. Reste de nombreuses interrogations sur ce nouveau dispositif : quel pourcentage d’actions sera prévu et pour quel montant ?

La profession agricole a mis en avant être une solution au changement climatique et qu'« il n’est pas concevable que les exploitations, qui ont des systèmes vertueux, soient pénalisées ».

Obligation de résultats

Attention le diable se cache dans les détails. Il est annoncé une nouvelle Pac basée sur les résultats et non plus sur les moyens ! L’idée est de mettre en place des indicateurs pour mesurer la performance des aides.
Pour cela, la commission a identifié neuf objectifs essentiels : revenu, marché, chaîne de valeurs, climat, biodiversité, ressources naturelles, installation, emploi, alimentation & santé… avec 38 indicateurs de résultats et autant d’indicateurs de réalisation.

Sophie Helaine à la DG agri explique ainsi ce choix : « nous devons obtenir de meilleurs résultats en particulier pour la stratégie bas carbone, pour cela nous avons élaboré des indicateurs que les États Membres devront arrêter pour mesurer l’impact des politiques européennes ». Cette usine à gaz reste très théorique et pourra pénaliser financièrement les États Membres qui n'obtiennent pas de bons résultats ayant des systèmes vertueux. Les représentants de la France souhaitent déjà réduire de moitié le nombre de ces indicateurs.

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