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Société d’agriculture d’Autun

Une nouvelle page à écrire

Cela fait un an que la Société d’agriculture d’Autun a élu Frédéric Brochot à sa présidence. Dans le courant de l’hiver dernier, la disparition soudaine du regretté François Grillot a rendu ce passage de témoins encore plus difficile. Secouée par cette perte inattendue, la Société d’agriculture semble aujourd’hui prête à relever de nouveaux défis. 
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Le 31 mai dernier, la Société d’agriculture d’Autun était réunie à Curgy en assemblée générale. C’était la première de Frédéric Brochot, lequel a été élu président il y a tout juste un an. Mais c’était aussi la première assemblée sans François Grillot, emporté par la maladie l’hiver dernier. « Lorsque François m’a passé le flambeau, je comptais sur son soutien et ses conseils acquis durant ses 24 années de présidence… », débutait, ému, Frédéric Brochot. Devant une salle silencieuse, le président livrait en guise d’hommage un constat en forme d’aveu : « François faisait beaucoup de travail, œuvrait énormément pour la Société d’agriculture et cela nous convenait très bien ! ».
Car c’est peu dire que la succession de François Grillot s’annonçait difficile tant son charisme et son dévouement étaient grands, et sa disparition soudaine a rendu la tâche encore plus immense. Face à ce défi, la nouvelle équipe s’est mobilisée et les chevilles ouvrières de l’ancienne mandature n’ont heureusement pas lâché le navire. Répartition des tâches, volontarisme et générosité font toujours le sel de la Société d’agriculture. Une efficacité qui donne toute sa mesure lors des préparatifs (montage/démontage) des concours d’animaux. En réduisant le nombre de jours d’occupation, elle permet d’ailleurs de contenir les frais de location du parc des expositions d’Autun.

Utilité avérée


En dépit de ses modestes moyens, la Société d’agriculture d’Autun entend « encore progresser dans la promotion et l’organisation de ses manifestations ». Une promotion qu’elle juge « utile pour la vie économique ainsi que la notoriété de l’Autunois », argumentait Frédéric Brochot. Cette volonté a commencé de se concrétiser lors du dernier concours de reproducteurs en novembre dernier. En collaboration avec la Communauté de communes de l’Autunois, la Société d’agriculture avait conduit une opération de communication pour promouvoir l’évènement. Des affiches mettant en scène Héraclès, le champion du National veaux 2012, natif de Laizy, et immortalisé devant le Temple de Janus, avaient été diffusées. Cette publicité avait aussi permis de promouvoir le traditionnel "dîner charolais", organisé dans le cadre du concours. Ce repas a connu un succès plus important que les autres années avec la participation de nombreuses personnalités.

Les vins du Couchois aussi


Autre nouveauté, la Société d’agriculture de l’arrondissement d’Autun compte désormais parmi ses partenaires la Société vinicole du château de Couches. Cette dernière fournit désormais tous les vins servis aux manifestations de la Société d’agriculture. Elle est aussi à l’origine d’une participation au « week-end des régions et terroirs à Paris », évènement qui a permis de faire la promotion de la viande charolaise à la capitale.


Activité 2012-2013

La crise économique pèse sur les manifestations


Comme de coutume, l’activité de la Société d’agriculture d’Autun a débuté en 2012 par le salon "Bourgogne en Bouche", organisé par le Lions club d’Autun. Un salon gastronomique qui a souffert de la crise avec une baisse du nombre de visiteurs. La société y a servi 115 pavés charolais au lieu de 150 habituellement. Cela ne l’a cependant pas empêché de remettre 200 € au Lions club d’Autun pour ses œuvres sociales.

Fin mars, c’était le concours de bovins de boucherie qui réunissait cette année-là 301 animaux d’une qualité remarquable. Là encore, la crise économique a fait des siennes ce qui s’est traduit par une baisse des commandes de la part des acheteurs d’où un taux de vente de seulement 75 % et des prix à la baisse. Le public s’était moins mobilisé que d’habitude.

Fin septembre, la Société d’agriculture participait pour la seconde fois à la Foire économique d’Autun se chargeant de présenter des animaux de viande en race charolaise. 

Joli concours de reproducteurs


 L’activité 2012 s’est achevée par le concours de reproducteurs en novembre. Une fin de saison en beauté puisque, après une édition 2011 très décevante, le public et les participants étaient de retour. Joli concours (233 animaux) avec pas mal d’adultes.

L’année 2013 démarre un peu sur la même tendance que 2012. Début mars, la Société d’agriculture a réduit sa participation au salon "Bourgogne en Bouche" en se limitant à une dégustation de viande charolaise. Quelques jours plus tard, la morosité était encore de mise sur le concours d’animaux de boucherie. En dépit des 300 bovins d’exception présents, le commerce n’était en revanche pas au rendez-vous et seulement 70 à 75 % des bêtes auraient trouvé preneur.




Concours charolais et vente aux enchères

Bientôt un site internet commun


La Société d’agriculture d’Autun s’est associée à lason homologue du Charollais ainsi qu’au comité de concours du Val-d’Arroux Gueugnon et à l’association des éleveurs d’Entre Saône et Loire pour créer un site internet commun. Cet outil aura pour mission de promouvoir les six grandes manifestations charolaises organisées par les quatre associations départementales : concours de reproducteurs de Gueugnon, Autun et Charolles ; concours de bovins de boucherie d’Autun ; festival du Bœuf ; vente aux enchères de Charolles. Le site aura un volet "Présentation" des quatre structures : historique, actualités, informations pratiques… La grande innovation sera de permettre de réaliser les inscriptions sur internet. Le procédé a été mis au point avec l’EDE, expliquait Jean-Charles Pallot, l’une des chevilles ouvrières du projet. Pour réaliser ses inscriptions d’animaux en ligne, l’éleveur aurait simplement à se munir de son numéro d’élevage et d’un code d’accès, puis il n’aurait plus qu’à cliquer sur le numéro de l’animal qu’il souhaite engager. La démarche vise à remplacer les inscriptions par courrier, très coûteuses pour les organisateurs, et aussi à réduire les risques d’erreur. Un troisième volet plus commercial permettraient aux éleveurs d’annoncer leurs animaux à vendre.


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