Colza
Une nouvelle Réglette azote plus performante
Pour mieux répondre aux enjeux liés à la production, à l’économie et à
l’environnement, le Cetiom a révisé la règle de calcul de la
fertilisation azotée du colza d’hiver. A cette occasion, le Cetiom
propose une nouvelle Réglette azote colza disponible sur web et bientôt sur smartphone sous forme d'application.
l’environnement, le Cetiom a révisé la règle de calcul de la
fertilisation azotée du colza d’hiver. A cette occasion, le Cetiom
propose une nouvelle Réglette azote colza disponible sur web et bientôt sur smartphone sous forme d'application.

Incontournables aujourd’hui, le support web et les applications smartphones font parties des outils utilisés par les producteurs. C’est une des raisons pour laquelle le Cetiom a choisi de privilégier ces supports numériques. L’autre raison de ce choix tient à la prise en compte de nouveaux postes, notamment ceux des produits organiques. Le recours aux outils informatisés permet d’intégrer les nouvelles connaissances tout en conservant un outil d’aide à la décision simple et rapide d’utilisation. L’application smartphone, compatible Android (Google) et iOS (Apple), permettra une utilisation aux champs même dans les secteurs non couverts par les réseaux téléphoniques mobiles.
Un outil complet et fonctionnel
Le premier atout de l’outil est de mieux prendre en compte la diversité des situations telles que les apports de produits résiduaires organiques ou bien encore les colzas associés à un couvert de légumineuses gélif.
Environ 40 % des surfaces en colza reçoivent des apports d’azote organique à l’automne. La culture valorise parfaitement ces fertilisants car ces apports sont intégrés dans le raisonnement de la fertilisation azotée au printemps. La nouvelle règle de décision pour le calcul de la fertilisation azotée prend en compte la fourniture d’azote par les différents produits résiduaires organiques épandus sur la culture à l’automne. Elle prend aussi en compte la fourniture d’azote liée à l’historique des apports organiques sur la parcelle.
Les paramètres évoluent
Les paramètres mobilisés dans le nouvel outil Réglette azote colza ont été optimisés. Ainsi la valeur du besoin unitaire (b), qui correspond à la quantité d’azote que la plante doit absorber pour produire un quintal de graines, est réévalué à 7 kg N / ha.
Le besoin en azote du colza est plafonné à 330 kg N/ha. Au-delà de cette quantité d’azote absorbé par les plantes, l’augmentation du rendement n’est plus dépendante des quantités d’azote absorbé mais d’autres facteurs pédoclimatiques.
Les coefficients de conversion de la biomasse (poids de matière fraîche aérienne) en azote absorbé ont également été révisés pour chaque période de mesure (50 à l’entrée de l’hiver et 65 à la sortie de l’hiver).
En l’absence de perte de feuilles liée au gel hivernal ou en l’absence de mesure de biomasse à l’entrée de l’hiver, la quantité d’azote absorbé par le colza se calcule comme suit : poids vert aérien à la sortie de l’hiver (kg/m²) x 65.
Dans les situations où la biomasse régresse en hiver, un calcul spécifique mobilise les deux coefficients de conversion (50 et 65) pour tenir compte de la réabsorption d’une part de l’azote contenu dans les feuilles gelées pendant l’hiver.
Soyez objectif sur le potentiel de rendement et la biomasse sortie hiver
Un outil complet et fonctionnel
Le premier atout de l’outil est de mieux prendre en compte la diversité des situations telles que les apports de produits résiduaires organiques ou bien encore les colzas associés à un couvert de légumineuses gélif.
Environ 40 % des surfaces en colza reçoivent des apports d’azote organique à l’automne. La culture valorise parfaitement ces fertilisants car ces apports sont intégrés dans le raisonnement de la fertilisation azotée au printemps. La nouvelle règle de décision pour le calcul de la fertilisation azotée prend en compte la fourniture d’azote par les différents produits résiduaires organiques épandus sur la culture à l’automne. Elle prend aussi en compte la fourniture d’azote liée à l’historique des apports organiques sur la parcelle.
Les paramètres évoluent
Les paramètres mobilisés dans le nouvel outil Réglette azote colza ont été optimisés. Ainsi la valeur du besoin unitaire (b), qui correspond à la quantité d’azote que la plante doit absorber pour produire un quintal de graines, est réévalué à 7 kg N / ha.
Le besoin en azote du colza est plafonné à 330 kg N/ha. Au-delà de cette quantité d’azote absorbé par les plantes, l’augmentation du rendement n’est plus dépendante des quantités d’azote absorbé mais d’autres facteurs pédoclimatiques.
Les coefficients de conversion de la biomasse (poids de matière fraîche aérienne) en azote absorbé ont également été révisés pour chaque période de mesure (50 à l’entrée de l’hiver et 65 à la sortie de l’hiver).
En l’absence de perte de feuilles liée au gel hivernal ou en l’absence de mesure de biomasse à l’entrée de l’hiver, la quantité d’azote absorbé par le colza se calcule comme suit : poids vert aérien à la sortie de l’hiver (kg/m²) x 65.
Dans les situations où la biomasse régresse en hiver, un calcul spécifique mobilise les deux coefficients de conversion (50 et 65) pour tenir compte de la réabsorption d’une part de l’azote contenu dans les feuilles gelées pendant l’hiver.
Soyez objectif sur le potentiel de rendement et la biomasse sortie hiver
- Le premier facteur de variation de la dose d’azote prévisionnelle reste le choix de l’objectif de rendement. Avec les nouveaux paramètres, la recherche d’une dose d’azote sécuritaire en surestimant l’objectif de rendement est inutile et dégrade la marge brute.
- L’estimation de la biomasse sortie hiver reste la clé de voute du raisonnement de la fertilisation azotée du colza. Plusieurs méthodes existent, de la pesée à des outils d’analyse d’image (ex : ImageIT) ou satellitaire