Donzy-le-Pertuis
Une origine plus que millénaire
Bien que son origine remonte à plusieurs milliers d’années, la commune de Donzy-le-Pertuis n’existe en tant que telle que depuis un peu plus de deux cent ans.
Tout laisse à penser que son peuplement remonte à plusieurs millénaires. Des silex taillés ont en effet été retrouvés en deux endroits de la commune. La toponymie témoigne de la présence à Donzy de populations ayant apporté dans la région les premières formes d’élevage et d’agriculture dès le début du premier millénaire avant J.C. L’installation des Celtes est subodorée par la présence de certains indices et mots (Donzy, de Dun, extrémité de colline). C’est vraisemblablement à cette période que commence le lent épierrement du sol sur les terrains calcaires pour permettre la culture des champs. Transportées en bordure des parcelles, les pierres servent à la fois de clôtures et de terrasses pour retenir la terre. Telle est l’origine des "murger"s qui découpent en puzzle le territoire. Ces murs en pierres sèches peuvent atteindre plus de deux mètres à la base. C’est un terroir déjà largement mis en valeur, gagné sur la lande et la forêt, que la colonisation romaine trouve. La paix romaine permet à quelques villae (domaines) de se développer. Les Burgondes, qui envahissent à leur tour le Mâconnais au Ve siècle, laissent aussi des traces de leur implantation.
Rivalité entre Blanot et Donzy
En 952, le village apparaît dans les sources écrites sous le vocable "Ager Donziacus". C’est vers le XIIe siècle que fut construite l’église et que le village actuel s’est regroupé autour du petit cimetière qui la jouxtait. L’exploitation de la terre est en dépendance directe de l’abbaye clunisienne. Les propriétés du monastère sont cultivées sous le contrôle d’un moine, appelé obédiencier ou doyen. Il est rapidement remplacé par un laïc, sorte de régisseur. Il est vraisemblable que la plantation de vignes remonte à cette époque. Pour l’essentiel, on produisait des céréales, base de la nourriture de l’époque. L’élevage, sauf le petit bétail possédé par les familles, reste très limité. Avec l’affaiblissement de la féodalité, la vie de la communauté donzironne bat au rythme des transformations et des difficultés qui agitent le monastère de Cluny jusqu’au départ des moines en 1791. Dans le dénombrement pouillé des biens de l’Abbaye en 1513, l’église de Donzy est unie à celle de Blanot et rattaché à son prieuré. Cela permet de comprendre la rivalité déclarée entre les deux communes au début du XIXe siècle. Ce n’est qu’en 1791 que Donzy devient une commune indépendante.
Rivalité entre Blanot et Donzy
En 952, le village apparaît dans les sources écrites sous le vocable "Ager Donziacus". C’est vers le XIIe siècle que fut construite l’église et que le village actuel s’est regroupé autour du petit cimetière qui la jouxtait. L’exploitation de la terre est en dépendance directe de l’abbaye clunisienne. Les propriétés du monastère sont cultivées sous le contrôle d’un moine, appelé obédiencier ou doyen. Il est rapidement remplacé par un laïc, sorte de régisseur. Il est vraisemblable que la plantation de vignes remonte à cette époque. Pour l’essentiel, on produisait des céréales, base de la nourriture de l’époque. L’élevage, sauf le petit bétail possédé par les familles, reste très limité. Avec l’affaiblissement de la féodalité, la vie de la communauté donzironne bat au rythme des transformations et des difficultés qui agitent le monastère de Cluny jusqu’au départ des moines en 1791. Dans le dénombrement pouillé des biens de l’Abbaye en 1513, l’église de Donzy est unie à celle de Blanot et rattaché à son prieuré. Cela permet de comprendre la rivalité déclarée entre les deux communes au début du XIXe siècle. Ce n’est qu’en 1791 que Donzy devient une commune indépendante.
