Accès au contenu
Adasea de Saône-et-Loire

Une page se tourne

L'Adasea de Saône-et-Loire a tenu son assemblée générale le 6 septembre, quelques jours avant la session de la chambre. À compter du 1er octobre, les salariés de l'Adasea intégreront les services de la chambre d'agriculture.
120655--2457_AG_Adasea_Photo_1.jpg
« Il n'y aura pas de rupture dans l'accompagnement de l'Installation ». Les choses sont dites et répétées. Elles l'ont été à plusieurs reprises lors de la dernière assemblée générale de l'Adasea, Association départementale pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles, le 6 septembre à Jalogny, tant par Louis Accary, président, par Rémy Guillot, directeur, que par les représentants des différentes organisations agricoles. Et c'était une question centrale que de ne pas entraver une politique qui, en Saône-et-Loire, fait l'unanimité, tant l'installation engendre du dynamisme, de la richesse dans nos campagnes.
Pour autant, le schéma actuel sera non reconductible en 2012. De fait, en 2011, les missions d'installation et de transmission, confiées aux chambres d'agriculture par le législateur, avaient conduit la chambre de Saône-et-Loire à confier –par le biais d'un appel d'offres– cette mission de service de service publique à l'Adasea. Ce schéma non reconductible en 2012, conduit à la nécessité de concevoir une autre organisation, laquelle conduira à la dissolution de l'Adasea, après plus de quarante ans de bons et loyaux services.
Du côté du personnel, on se souvient que la structure n'avait conservé, en 2011, que quatre de ses sept salariés. Ces derniers rejoindront le 1er octobre prochain les services de la chambre, la session de cette dernière en ayant validé le principe le 15 septembre à Fontaines.
Pour Louis Accary, « une page se tourne, mais nous avons veillé à ce que cela se fasse au mieux tant dans le souci de conserver et les compétences et le savoir-faire, mais aussi afin de ne pas handicaper la dynamique à l'installation ». Une décision courageuse qui conduisait le président à remercier les salariés, le directeur et les administrateurs dans leur soutien, mais une page que Louis Accary met clairement sur le compte du désengagement de l'État. « Et ceci en dépit des discours à la tribune », ajoutait pour sa part Bernard Lacour, secrétaire général de la FDSEA. « L'État se désengage. Il impose et la profession assure derrière », complétait David Bichet, président des Jeunes agriculteurs.
Dès lors, chacun se tournait résolument vers l'avenir, « pour surmonter cette épreuve et conserver une dynamique départementale forte en faveur de l'installation » et travailler davantage encore en synergie.


Un projet commun


La page de l'Adasea se tourne, celle du Coti s'ouvre. Le Coti pour Comité d'orientation Transmission Installation prend en effet corps. L'ensemble des missions de l'Adasea seront reprises par la chambre, à commencer par les missions de service public.

Autre évolution notable, le montage des PDE (Plan de développement de l'exploitation, ex Epi) sera désormais réalisé par une seule et même structure, en l'occurrence la chambre d'agriculture, une convention dans ce sens venant tout juste d'être signée avec le CER France Saône-et-Loire. Quant au centre AS 71 qui déléguait historiquement le traitement de cette tâche à l'Adasea, il en sera de même.

« Les JA ont créé un consensus entre tous les acteurs de l'installation autour d'une nouvelle organisation de l'installation », se félicitait Louis Accary. Cette harmonisation va dans le bon sens, même si le suivi post-installation doit encore être précisé entre les différentes parties.