Une plateforme pour le Big Agro Data
Smag, filiale d’In Vivo, a lancé une plateforme de Big Data adaptée au monde agricole. Elle s’est considérablement développée en 2017. Elle a pour objectif de permettre le développement de l’agriculture grâce aux datas.

En 2016 Smag, filiale d’In Vivo et leader Français des systèmes d’informations agronomiques de solutions informatiques pour agriculture et l'optimisation de productivité, a lancé une plateforme de Big Data adaptée aux volumes et types de données nécessaires aux analyses agronomiques et agricoles. Avec 30 000 utilisateurs, un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros et un tiers de la surface agricole française géré par la plateforme, l'entreprise possède donc un nombre important de données sur l’agriculture française. Cette masse importante de données en fait un acteur majeur du Big Agro Data. Ce dernier est défini comme le stockage, la valorisation et la diffusion des données relevant de la pratique agricole ou plus largement, permettant d’analyser, de comprendre et d’optimiser celle-ci. Sur cette plateforme plus de 300 giga de données sont intégrées chaque jour. Cette information est ensuite structurée pour pouvoir être utilisable par les conseillers agricoles et les exploitants. En 2017, les flux ont été mis en place et des modèles d’analyse plus complets ont été créés. Ainsi, avec l’outil « Datacropt », par exemple, les conseillers agricoles peuvent prédire les rendements du blé au stade épis 1 centimètre en simulant les itinéraires techniques. Cela leur permet de les adapter au mieux. Stéphane Marcel, dirigeant du pôle agro digitale d’In Vivo, précise que «la création de ces outils d’aide à la décision sont permis grâce aux flux importants de données qui nous arrivent chaque jour ».
50% des données agricoles en 2025
Un des objectifs de Smag est donc de rassembler, à l’horizon 2025, 50% des datas agricoles. La plateforme intègre actuellement des données météos et parcellaires. Elles sont issues de satellites et d’objets connectés. Didier Robert, directeur général adjoint de Smag, rappelle cependant que « l’objectif de Smag n’est pas de remplacer les conseillers agricoles, mais de leur fournir des outils leur permettant de délivrer des conseils de plus en plus précis ». En 2018, l’entreprise souhaite fournir les données de la plateforme aux experts et intégrer des indicateurs au sein des solutions opérationnelles. Stéphan Marcel estime que « ce travail est essentiel, car l’utilisation de data en agriculture est créatrice de valeur ajoutée et permet la mise en place de nouvelles pratiques agricoles. Le data fait partie des leviers pour faire évoluer l’agriculture ». Il rappelle aussi que ce type de projet permet « aux pouvoirs publics de se saisir de ces questions ». Pour accompagner la construction technologique de la production d’éléments visant à structurer la réflexion autour de données agricoles Smag a publié le 22 novembre un manifeste en 7 points autour de la réflexion Big Agro Data. Pour l’entreprise, ce travail devant être collaboratif, il espère que ces propositions (voir encadré) serviront de base à la création d’un véritable écosystème et à la mise en place de partenariats stratégiques entre différents acteurs. L’entreprise espère ainsi, dans le respect des autres acteurs, être leader dans la construction des initiatives autour du Big Agro Data. Stéphane Marcel estime que la France a « besoin d’entreprises ambitieuses pour développer le Big data ».
Une plateforme pour le Big Agro Data

En 2016 Smag, filiale d’In Vivo et leader Français des systèmes d’informations agronomiques de solutions informatiques pour agriculture et l'optimisation de productivité, a lancé une plateforme de Big Data adaptée aux volumes et types de données nécessaires aux analyses agronomiques et agricoles. Avec 30 000 utilisateurs, un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros et un tiers de la surface agricole française géré par la plateforme, l'entreprise possède donc un nombre important de données sur l’agriculture française. Cette masse importante de données en fait un acteur majeur du Big Agro Data. Ce dernier est défini comme le stockage, la valorisation et la diffusion des données relevant de la pratique agricole ou plus largement, permettant d’analyser, de comprendre et d’optimiser celle-ci. Sur cette plateforme plus de 300 giga de données sont intégrées chaque jour. Cette information est ensuite structurée pour pouvoir être utilisable par les conseillers agricoles et les exploitants. En 2017, les flux ont été mis en place et des modèles d’analyse plus complets ont été créés. Ainsi, avec l’outil « Datacropt », par exemple, les conseillers agricoles peuvent prédire les rendements du blé au stade épis 1 centimètre en simulant les itinéraires techniques. Cela leur permet de les adapter au mieux. Stéphane Marcel, dirigeant du pôle agro digitale d’In Vivo, précise que «la création de ces outils d’aide à la décision sont permis grâce aux flux importants de données qui nous arrivent chaque jour ».
50% des données agricoles en 2025
Un des objectifs de Smag est donc de rassembler, à l’horizon 2025, 50% des datas agricoles. La plateforme intègre actuellement des données météos et parcellaires. Elles sont issues de satellites et d’objets connectés. Didier Robert, directeur général adjoint de Smag, rappelle cependant que « l’objectif de Smag n’est pas de remplacer les conseillers agricoles, mais de leur fournir des outils leur permettant de délivrer des conseils de plus en plus précis ». En 2018, l’entreprise souhaite fournir les données de la plateforme aux experts et intégrer des indicateurs au sein des solutions opérationnelles. Stéphan Marcel estime que « ce travail est essentiel, car l’utilisation de data en agriculture est créatrice de valeur ajoutée et permet la mise en place de nouvelles pratiques agricoles. Le data fait partie des leviers pour faire évoluer l’agriculture ». Il rappelle aussi que ce type de projet permet « aux pouvoirs publics de se saisir de ces questions ». Pour accompagner la construction technologique de la production d’éléments visant à structurer la réflexion autour de données agricoles Smag a publié le 22 novembre un manifeste en 7 points autour de la réflexion Big Agro Data. Pour l’entreprise, ce travail devant être collaboratif, il espère que ces propositions (voir encadré) serviront de base à la création d’un véritable écosystème et à la mise en place de partenariats stratégiques entre différents acteurs. L’entreprise espère ainsi, dans le respect des autres acteurs, être leader dans la construction des initiatives autour du Big Agro Data. Stéphane Marcel estime que la France a « besoin d’entreprises ambitieuses pour développer le Big data ».