2015, année internationale des sols
Une ressource oubliée
Un tiers des terres de la planète sont dégradées, constate la FAO qui a
fait de 2015 l’année internationale des sols. Objectif n° 1 : améliorer
les connaissances sur leur état pour aider les pouvoirs publics à
prendre des décisions.
fait de 2015 l’année internationale des sols. Objectif n° 1 : améliorer
les connaissances sur leur état pour aider les pouvoirs publics à
prendre des décisions.
La FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) a officiellement lancé l’année internationale des sols. C’est une priorité, selon elle, d’améliorer la qualité des sols de la planète - « une ressource oubliée » - pour assurer la sécurité alimentaire mondiale à long terme. Une étude présentée à l’occasion montre qu'un tiers des sols mondiaux sont dégradés en raison de l'érosion, du tassement, de l'imperméabilisation, de la salinisation, de la diminution de la matière organique, de l'épuisement des nutriments, de l'acidification, de la pollution et d'autres phénomènes causés par des pratiques de gestion non durable des terres.
Pour la FAO, il faut dans un premier temps établir un système d'information mondial sur les sols comportant des données et des informations fiables pour aider à la prise de décisions sur la gestion des sols.
Des marges de progrès
Les pays en développement sont les plus menacés par ce phénomène, et en particulier l’Afrique sub-saharienne où l’on estime que 180 millions de personnes sont affectées par la dégradation des terres, selon un rapport publié en parallèle de l’événement. L’agriculteur africain moyen produit environ une tonne de maïs par hectare de terre, contre 2,5 tonnes en Inde et 11 tonnes dans la Corn belt aux Etats-Unis.
Pourtant, un meilleur entretien des sols et le recours à des engrais pourraient porter les rendements en Afrique à plus de 6 t/ha, estiment les auteurs. L’amélioration de la qualité des sols est donc essentielle à la sécurité alimentaire mondiale surtout en Afrique subsaharienne où la population devrait passer de 900 millions en 2010 à 2 milliards en 2050.
La Chine, premier producteur mondial de riz et de blé, est aussi attentive à cette question. Des recherches récentes ont montré que plus de 19 % des échantillons de sol prélevés sur les terres agricoles chinoises ont révélé la présence de niveaux excessifs de métaux lourds ou de déchets chimiques. Pékin serait ainsi en train de réfléchir à limiter l'utilisation des engrais chimiques et des pesticides qui ont contribué à la contamination des sols.
Pour la FAO, il faut dans un premier temps établir un système d'information mondial sur les sols comportant des données et des informations fiables pour aider à la prise de décisions sur la gestion des sols.
Des marges de progrès
Les pays en développement sont les plus menacés par ce phénomène, et en particulier l’Afrique sub-saharienne où l’on estime que 180 millions de personnes sont affectées par la dégradation des terres, selon un rapport publié en parallèle de l’événement. L’agriculteur africain moyen produit environ une tonne de maïs par hectare de terre, contre 2,5 tonnes en Inde et 11 tonnes dans la Corn belt aux Etats-Unis.
Pourtant, un meilleur entretien des sols et le recours à des engrais pourraient porter les rendements en Afrique à plus de 6 t/ha, estiment les auteurs. L’amélioration de la qualité des sols est donc essentielle à la sécurité alimentaire mondiale surtout en Afrique subsaharienne où la population devrait passer de 900 millions en 2010 à 2 milliards en 2050.
La Chine, premier producteur mondial de riz et de blé, est aussi attentive à cette question. Des recherches récentes ont montré que plus de 19 % des échantillons de sol prélevés sur les terres agricoles chinoises ont révélé la présence de niveaux excessifs de métaux lourds ou de déchets chimiques. Pékin serait ainsi en train de réfléchir à limiter l'utilisation des engrais chimiques et des pesticides qui ont contribué à la contamination des sols.