Situé dans la vallée du Botoret, au pied des montagnes du Haut-Beaujolais, le chef-lieu de canton qu’est Chauffailles s’est développé le long d’une ancienne route reliant Lyon à Autun. Loin des grandes voies de circulation, au sud de la Bourgogne, le Brionnais reste encore aujourd’hui une région méconnue qui abrite notamment un intéressant trésor architectural religieux romain qui émaille son paysage de bocage verdoyant. Le col des Echarmeaux, qui culmine à 720 m d’altitude, est encore le point de passage obligé pour tous ceux qui, venant de la vallée du Rhône ou de la Saône, souhaitent découvrir cette ville de 4.000 habitants.
Du fil à l’étoffe
L’histoire locale a retenu que la seigneurie de Chauffailles était en la possession de la famille D'Amanzé dont il reste l’actuel château, édifié au quinzième siècle. Saccagé pendant la Révolution, il a été transformé au dix-neuvième siècle. Aujourd'hui, il abrite notamment à la belle saison des expositions de peintures. Ses deux grosses tours rondes, coiffées de toitures coniques, font partie des clichés traditionnels de la ville. D’autant plus qu’elles s’abandonnent aux reflets des eaux de l’étang voisin qui fait le bonheur des pêcheurs.
Par ailleurs, l’un des principaux centres d’intérêt de la commune se situe au 46 bis, rue du 8 mai. Le musée du tissage –car c’est de lui dont il s’agit– présente au public toutes les manipulations, du fil à l’étoffe. Que ce soit sur métier à tisser avec ratière pour le travail manuel ou sur métier mécanique. C’est à partir de 1842 que débute le tissage de la soie à Chauffailles. Mais c’est seulement en 1880 que des usines lyonnaises de tissage mécanique de la soie ont pris la décision de venir s’installer dans cette ville. Les visiteurs peuvent découvrir, d’avril à septembre, de très anciennes machines à pédales ainsi que l’évolution de ces machines vers le matériel à moteur. Quatre métiers à bras, entièrement en bois, sont en état de marche ainsi que trois métiers mécaniques des années vingt.
Du fil à l’étoffe
L’histoire locale a retenu que la seigneurie de Chauffailles était en la possession de la famille D'Amanzé dont il reste l’actuel château, édifié au quinzième siècle. Saccagé pendant la Révolution, il a été transformé au dix-neuvième siècle. Aujourd'hui, il abrite notamment à la belle saison des expositions de peintures. Ses deux grosses tours rondes, coiffées de toitures coniques, font partie des clichés traditionnels de la ville. D’autant plus qu’elles s’abandonnent aux reflets des eaux de l’étang voisin qui fait le bonheur des pêcheurs.
Par ailleurs, l’un des principaux centres d’intérêt de la commune se situe au 46 bis, rue du 8 mai. Le musée du tissage –car c’est de lui dont il s’agit– présente au public toutes les manipulations, du fil à l’étoffe. Que ce soit sur métier à tisser avec ratière pour le travail manuel ou sur métier mécanique. C’est à partir de 1842 que débute le tissage de la soie à Chauffailles. Mais c’est seulement en 1880 que des usines lyonnaises de tissage mécanique de la soie ont pris la décision de venir s’installer dans cette ville. Les visiteurs peuvent découvrir, d’avril à septembre, de très anciennes machines à pédales ainsi que l’évolution de ces machines vers le matériel à moteur. Quatre métiers à bras, entièrement en bois, sont en état de marche ainsi que trois métiers mécaniques des années vingt.
