Vinipôle Sud Bourgogne
Une volonté commune durable
Jeudi 3 avril à Davayé, le Vinipôle Sud Bourgogne a été officiellement
inauguré. Le vignoble bourguignon, et plus particulièrement la
Saône-et-Loire, est désormais doté d’un lieu pour les professionnels
réunissant conseils, formation, expérimentation… En face du lycée
viticole, cette structure – fruit d’une volonté commune – place la
viticulture durable au cœur de ses priorités, tant sur le volet
environnement, qu’économie et aspect social et humain.
inauguré. Le vignoble bourguignon, et plus particulièrement la
Saône-et-Loire, est désormais doté d’un lieu pour les professionnels
réunissant conseils, formation, expérimentation… En face du lycée
viticole, cette structure – fruit d’une volonté commune – place la
viticulture durable au cœur de ses priorités, tant sur le volet
environnement, qu’économie et aspect social et humain.
« Bien plus qu’un simple coup de ciseau dans un ruban », félicitait Rémi Chaintron. Comme la centaine d’invités, le président du département était visiblement impressionné par les résultats d’études présentés. Car le pôle viticole existait déjà. Mais il s’enrichit de nouvelles compétences et équipes. En plus des conseil général et régional, de la chambre d’agriculture et du BIVB – interprofession des vins de Bourgogne -, de nombreuses structures gravitent autour (laboratoire d’œnologie COEB, CFFPA…). Tous ont en tête de démontrer – concrètement et scientifiquement – que la Bourgogne est le vignoble de référence en matière de grands vins nés d’une viticulture durable.
Après la présentation par Florent Bidaut des résultats de sept années d’essais comparatifs entre viticulture raisonnée, biologique et modalité Ecophyto 2018 (visant une réduction de 50 % des doses phytosanitaires) et celle de Patrice Joseph, œnologue, sur sept années d’expériences montrant des corrélations entre production viticole et qualité des vins, les viticulteurs et leurs partenaires citoyens comprenaient que de « beaux challenges attendent notre profession, ambitieuse » sur le développement durable, exprimait clairement Robert Martin, président du Vinipôle. Son directeur, Didier Sauvage, rappelait d'ailleurs que « la tradition n’est autre que l’innovation qui a su s’imposer » et en premier lieu « sur les marchés ».
Chef d’entreprise aux fortes compétences
Président de la chambre d’agriculture, Christian Decerle replaçait cette inauguration dans un contexte large : « le métier de viticulteur - et d’agriculteur - devient de plus en plus complexe. Le vigneron est d’abord un chef d’entreprise, aux fortes compétences. Les regards insistants de nos concitoyens - sur l’environnement notamment - demandent pourtant une évolution de nos pratiques. Il nous faut nous organiser pour mieux faire rayonner les efforts que nous faisons pour évoluer ». Egalement moteur du premier pôle, le président de l’Interprofession des vins de Bourgogne aujourd’hui, Michel Baldassini aspire – via le Plan Bourgognes Amplitudes 2015 – à « produire en Bourgogne 200 millions de bouteilles irréprochables nées d’une viticulture durable ».
Tous se réjouissait de voir aussi demain, la transmission de savoir renforcée avec le lycée viticole sur le même site de Davayé.
Après la présentation par Florent Bidaut des résultats de sept années d’essais comparatifs entre viticulture raisonnée, biologique et modalité Ecophyto 2018 (visant une réduction de 50 % des doses phytosanitaires) et celle de Patrice Joseph, œnologue, sur sept années d’expériences montrant des corrélations entre production viticole et qualité des vins, les viticulteurs et leurs partenaires citoyens comprenaient que de « beaux challenges attendent notre profession, ambitieuse » sur le développement durable, exprimait clairement Robert Martin, président du Vinipôle. Son directeur, Didier Sauvage, rappelait d'ailleurs que « la tradition n’est autre que l’innovation qui a su s’imposer » et en premier lieu « sur les marchés ».
Chef d’entreprise aux fortes compétences
Président de la chambre d’agriculture, Christian Decerle replaçait cette inauguration dans un contexte large : « le métier de viticulteur - et d’agriculteur - devient de plus en plus complexe. Le vigneron est d’abord un chef d’entreprise, aux fortes compétences. Les regards insistants de nos concitoyens - sur l’environnement notamment - demandent pourtant une évolution de nos pratiques. Il nous faut nous organiser pour mieux faire rayonner les efforts que nous faisons pour évoluer ». Egalement moteur du premier pôle, le président de l’Interprofession des vins de Bourgogne aujourd’hui, Michel Baldassini aspire – via le Plan Bourgognes Amplitudes 2015 – à « produire en Bourgogne 200 millions de bouteilles irréprochables nées d’une viticulture durable ».
Tous se réjouissait de voir aussi demain, la transmission de savoir renforcée avec le lycée viticole sur le même site de Davayé.
